RDC : un géant africain en éveil, aux portes d’un retour historique au Mondial
La RDC n’est pas seulement un nom du passé dans le football africain. C’est un repère. Une nation qui a marqué l’histoire avant même que le continent n’ose rêver plus grand.
Première sélection d’Afrique subsaharienne à disputer une Coupe du Monde en 1974, double championne du CHAN, détentrice du record de buts en une phase finale de CAN grâce à l’inoubliable Pierre Ndaye Mulamba, la RDC traîne derrière elle un héritage massif.
Un héritage qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène, au moment où les Léopards s’apprêtent à jouer l’un des défis les plus importants de leur histoire récente : les barrages du Mondial 2026.
Une qualification qui change tout
En finissant en tête de son groupe qualificatif, la RDC a clairement envoyé un message : elle n’est plus un spectateur du football continental. Elle est redevenue un acteur crédible, ambitieux, déterminé. Ce ticket pour les barrages n’est pas un simple bonus — c’est une porte entrouverte vers un retour mondial attendu depuis 52 ans.
Un héritage qui pèse… et qui propulse
On ne parle pas ici d’une nation ordinaire. Le football congolais a façonné le continent :
- des Léopards pionniers de 1974,
- à l’épopée du TP Mazembe, premier club africain noir finaliste du Mondial des clubs.
La RDC incarne l’audace, le risque, les exploits impossibles. Cet ADN se retrouve aujourd’hui dans une équipe qui veut prouver que le prestige ne disparaît pas. Il se ravive.
Un contexte mondial impitoyable
L’élargissement du Mondial 2026 offre à l’Afrique des opportunités inédites. Mais le chemin reste brutal : la compétition est dense, les nations émergent, les barrages n’accordent aucun droit à l’erreur.
Dans ce décor, la RDC avance avec un mélange rare : la mémoire des grandes campagnes et une ambition renouvelée.
2026 : l’heure de vérité
Les Léopards n’ont jamais été aussi proches de refermer la parenthèse ouverte depuis 1974. Il ne s’agit plus seulement d’une qualification : c’est la possibilité d’une réhabilitation sportive, d’un retour au premier plan, d’un rappel au continent qu’un géant peut sommeiller, mais jamais disparaître.
La RDC ne revendique pas son passé. Elle veut le prolonger. Le football mondial attend de voir si l’histoire se contente de se rappeler… ou si elle s’apprête à s’écrire encore une fois, en lettres congolaises.
Ernest Kandala





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