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Paix à la:Est : Jules Alingete salue l’accord de Washington et les efforts du Président Tshisekedi

Kinshasa, 5 décembre 2025 

L’Inspecteur général des finances honoraire, Jules Alingete, a exprimé son profond respect et son soutien aux initiatives du Président de la République en faveur d’une paix durable en République Démocratique du Congo.  

Il a tenu à exprimer, ses plus vifs remerciements à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour son engagement patriotique exemplaire. Grâce à sa détermination, à sa vision et à son sens élevé de l’État, le pays a pu aboutir à la signature d’un accord historique visant à rétablir l’autorité de l’État et à instaurer une paix durable dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.  

Dans une déclaration officielle, Jules Alingete a salué la portée historique de l’accord de Washington, signé le 4 décembre 2025 par le Chef de l’État. Pour lui, cet accord constitue une avancée diplomatique majeure dans la quête de stabilité nationale. Il traduit, selon ses mots, « la volonté ferme du Président de placer la paix et la cohésion au centre de son action, en créant les conditions indispensables à un développement durable au bénéfice de toute la population ».  

Il souligne qu’au-delà de sa valeur symbolique, l’accord ouvre la voie à un climat de confiance renouvelé entre les parties prenantes et renforce les engagements internationaux en faveur du Congo. Il estime qu’il contribuera à réduire les tensions persistantes dans l’Est du pays, tandis que la mise en place d’un mécanisme de suivi transparent consolidera la crédibilité des efforts du gouvernement.  

« L’accord de Washington marque une étape décisive dans la quête de paix pour notre pays. Il témoigne de la détermination du Président à défendre l’unité nationale et à garantir un avenir meilleur aux générations futures », a-t-il déclaré.  

Pour Jules Alingete, ce nouvel engagement nourrit de réels espoirs, notamment celui de voir la stabilité revenir dans les provinces les plus touchées par les violences. Il y voit l’opportunité d’une reprise progressive des activités économiques et de la réhabilitation des infrastructures essentielles. L’accord ravive également l’optimisme au sein de la population et de la diaspora congolaise, qui y perçoivent une ouverture vers un Congo apaisé et résolument tourné vers son développement.  

La portée économique de l’accord

En tant qu’ancien Inspecteur général des finances, Jules Alingete insiste également sur la dimension économique de ce texte. Il souligne que la présence d’un partenaire économique puissant tel que les États-Unis lui confère une valeur stratégique particulière. Selon lui, l’accord ouvre la voie à des projets d’intégration régionale et à de nouvelles opportunités d’investissement, tout en plaçant la RDC au cœur d’un jeu d’intérêts internationaux où la transparence et la rigueur dans la gestion publique seront déterminantes.  

Ainsi, l’accord de Washington ne se limite pas à une avancée diplomatique : il constitue également un levier économique majeur, susceptible de renforcer la coopération régionale, d’attirer des capitaux et de stimuler la confiance des investisseurs.  

 

Par DN

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Accord de Washington : Bahati Lukwebo salue « l’accord de tous les espoirs » et appelle à la sincérité des signataires

L’honorable Modeste Bahati Lukwebo a réagi jeudi 4 décembre au soir à la signature de l’Accord de Washington, présenté comme une percée diplomatique majeure pour mettre un terme aux violences qui ravagent l’Est de la République démocratique du Congo.

Dans un message publié sur son compte X, le deuxième vice-président du Sénat a qualifié ce texte d’« accord de tous les espoirs pour le peuple congolais longtemps opprimé et martyrisé ».

Pour cet homme d’État, l’initiative internationale offre une opportunité historique de tourner la page de décennies de souffrances imposées aux populations congolaises. Toutefois, Modeste Bahati appelle les différentes parties à faire preuve de bonne foi dans la mise en œuvre de leurs engagements, soulignant que la réussite du processus dépendra de leur volonté réelle d’appliquer sur le terrain les promesses formulées.

« Le sang des innocents interpelle les auteurs de la guerre et les conquérants », a-t-il affirmé, rappelant la dimension morale qui pèse sur les acteurs nationaux, régionaux et internationaux impliqués dans le conflit. Une manière de rappeler que la paix ne pourra être durable que si les responsabilités sont assumées et les engagements respectés.

En évoquant la mémoire des victimes et l’urgence de restaurer la stabilité, Bahati Lukwebo invite l’ensemble des signataires à se hisser à la hauteur des attentes d’un peuple meurtri mais déterminé à retrouver la paix.

Alors que l’Accord de Washington est salué par de nombreux observateurs, une question demeure : les engagements pris seront-ils suivis d’une mise en œuvre concrète, transparente et durable ?

Les prochains jours et les premières décisions constitueront un premier test de la sincérité des signataires.

 

LK

Accord de Washington : Bahati Lukwebo salue « l’accord de tous les espoirs » et appelle à la sincérité des signataires
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Paix à Washington : la RDC mise sur un cessez-le-feu rapide mais prépare l’opinion aux défis

Après la signature de l’accord de paix à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, la Ministre congolaise des Affaires étrangères a livré au cours d'un briefing presse une mise au point empreinte de réalisme, tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à traduire cet engagement en avancées concrètes sur le terrain.

Face à l’attente « tout à fait légitime » de la population particulièrement celle vivant dans les zones encore occupées la cheffe de la diplomatie congolaise a souligné que le pays espère « un changement rapide des conditions et un retour à la paix ». Mais elle rappelle que le processus ne sera ni instantané ni linéaire.

Pour le gouvernement congolais, la première démonstration tangible de l’engagement des parties est claire : « Le premier pas serait un cessez-le-feu. Ce serait un indicateur fort », affirme la ministre.

Toutefois, elle prévient qu’une éventuelle poursuite des violences dans les jours ou semaines à venir ne saurait être interprétée comme l’échec immédiat de l’accord :

« Un conflit qui dure depuis 30 ans ne disparaît pas avec une simple signature. Nous devons être conscients qu’il y aura des avancées, mais aussi des défis. »

La Ministre insiste sur le rôle central joué par les États-Unis dans la conclusion et désormais dans la mise en œuvre de l’accord.

« Combien de présidents américains sont passés sans s’engager autant que le président Trump ? », interroge-t-elle, soulignant l’importance des moyens diplomatiques mobilisés par Washington.

Selon elle, l’implication américaine constitue un levier essentiel pour garantir la redevabilité de toutes les parties : la RDC, le Rwanda et les États-Unis eux-mêmes, chacun à son niveau de responsabilité.

Poursuivre la pression malgré les obstacles

Consciente de l’impatience d’un peuple épuisé par trois décennies de conflits, la Ministre appelle à ne pas « jeter l’accord à l’eau » dès les premières difficultés.

« Si c’était si facile de mettre fin à une guerre en signant un accord, nous ne serions pas encore dans cette situation 30 ans plus tard », rappelle-t-elle.

Elle assure que le gouvernement congolais est prêt à « faire sa part » et à maintenir une pression constante pour garantir la mise en œuvre fidèle des engagements pris.

Un message de réalisme et de vigilance

La Ministre adresse un message équilibré : un appel à la patience, mais aussi à la vigilance et à l’exigence envers l’ensemble des signataires.

Pour le gouvernement congolais, le chemin vers la paix véritable reste semé de défis, mais la dynamique engagée à Washington marque, selon elle, un tournant qu’il faudra protéger et renforcer « par un engagement continu ».

 

LK

Paix à Washington : la RDC mise sur un cessez-le-feu rapide mais prépare l’opinion aux défis
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RDC : Ce qu’il faut savoir sur l’Accord stratégique USA–RDC

L’accord de Partenariat Stratégique signé entre les États-Unis et la République démocratique du Congo ouvre la voie à une série de projets qualifiés de “stratégiques”, destinés à impulser l’industrialisation du pays, renforcer ses infrastructures, stimuler l’emploi et améliorer la gouvernance minière.

Bien que le texte ne cite aucun projet par nom, il définit plusieurs catégories d’investissements éligibles et accorde à la RDC un délai de 30 jours pour soumettre une première liste, qu’elle pourra ensuite enrichir.

Industrialisation et projets miniers à fort impact local

Au cœur de l’accord : des projets capables de générer de la valeur ajoutée en RDC, de créer des emplois durables et d’accélérer la transformation industrielle. Les secteurs prioritaires incluent l’énergie, les transports, les réseaux technologiques, et plus largement les infrastructures structurantes pour le développement national.

Stabilisation des zones fragiles

Le partenariat encourage également les investissements dans les zones en conflit ou enclavées, à travers le développement économique ou l’amélioration des infrastructures. Ces régions, souvent laissées-pour-compte, bénéficient d’une attention particulière.

Une réserve stratégique de minerais

L’accord introduit un nouveau concept : la Strategic Asset Reserve (SAR). Cette réserve regroupera les actifs stratégiques du pays — minerais critiques, or, zones d’exploration non attribuées — que la RDC devra inventorier.

Les entreprises américaines disposeront d’un droit de première offre sur ces ressources, ouvrant la voie à des partenariats privilégiés dans l’exploration, l’exploitation et le raffinage de minerais stratégiques.

Parmi les “Qualifying Strategic Projects” (QSP), sont ciblés les projets miniers et d’infrastructures répondant à des normes strictes : contrôle ou participation majoritaire d’acteurs américains ou alliés, transparence, et conformité aux standards internationaux.

Des corridors logistiques et des projets géants

Le texte cite explicitement le corridor Sakania–Lobito, incluant la réhabilitation du rail SNCC Dilolo–Sakania et d’éventuelles extensions vers Tenke–Sakania.

L’accord prévoit des volumes significatifs d’exportation via le port de Lobito : 50 % du cuivre, 90 % du zinc et 30 % du cobalt issus de la production concernée.

Autre projet phare : Grand Inga. Un comité mixte USA–RDC sera chargé de mobiliser les financements internationaux, d’attirer les entreprises américaines et de soutenir la sécurité énergétique et industrielle autour de ce méga-barrage.

Intégration de l’artisanat minier

L’accord ne s’arrête pas aux grands chantiers. Il inclut également l’artisanat minier (ASM), en encourageant la formalisation de sites artisanaux situés dans des zones stratégiques, la création de chaînes d’approvisionnement traçables et la mise en place de projets pilotes conformes aux normes internationales.

Les routes, l’hydroélectricité, la logistique et le transport liés au secteur minier sont aussi reconnus comme éligibles.

Gouvernance, éducation et réformes institutionnelles

Le partenariat met en avant la gouvernance et le renforcement institutionnel : lutte contre la corruption, coopération universitaire, formation technique et réformes judiciaires pour améliorer l’environnement des affaires et développer les compétences congolaises.

Avec cet accord, la RDC propose une feuille de route ambitieuse, allant des rails aux mines, des centrales hydroélectriques aux coopératives artisanales, des réformes institutionnelles à l’industrialisation.

Les prochaines étapes dépendront de la concrétisation de ces engagements et de leur impact réel sur l’avenir économique, énergétique et social du pays.

 

LK

RDC : Ce qu’il faut savoir sur l’Accord stratégique USA–RDC
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Accord de Washington : Macron cherche à réaffirmer l’influence française dans un processus dominé par Washington

L’appui exprimé par Emmanuel Macron à la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington intervient dans un contexte où la France tente de repositionner son rôle diplomatique dans la région des Grands Lacs, un espace désormais marqué par la montée en puissance des médiations américaines, qataries et togolaises.

En saluant ce qu’il qualifie d’« avancée majeure », le président français souligne publiquement l’importance d’un processus qu’il n’a pas directement piloté, mais auquel Paris entend désormais s’arrimer. Son appel au respect strict des engagements vise à projeter l’image d’une France vigilante et impliquée, alors même que sa marge d’action dans le dossier congolais s’est fortement rétrécie ces dernières années.

Une diplomatie française en quête de visibilité

La déclaration du président français montre la volonté de Paris de ne pas rester à l’écart d’un accord façonné en grande partie par Washington et Doha.

En mettant en avant la conférence organisée le 30 octobre dernier à Paris, Emmanuel Macron cherche à rappeler que la France demeure un acteur légitime dans la recherche de solutions régionales, même si le centre de gravité diplomatique s’est déplacé vers les États-Unis.

Cette prise de parole intervient alors que les relations entre Paris et Kinshasa ont connu plusieurs crispations, notamment autour de la perception française de la crise sécuritaire dans l’Est et du rôle du Rwanda.

Un accord fragile, fondé sur un équilibre instable

L’accord de Washington repose principalement sur un cessez-le-feu et un engagement au désarmement des groupes armés, deux points qui ont souvent échoué par le passé.

Pour la France, rappeler la nécessité du respect des engagements est aussi une manière d’anticiper les critiques en cas de non-respect de l’accord, tout en réaffirmant son soutien au processus.

Macron sait que la réussite de cet accord dépend largement de la capacité du Rwanda et de la RDC à maintenir un dialogue soutenu, et de la pression internationale capable d’encadrer leurs engagements. Or, cette pression est désormais exercée majoritairement par les États-Unis, qui ont assumé un rôle de premier plan dans la conclusion de cet accord.

Un enjeu politique pour Paris

En s’associant publiquement à cette dynamique, la France cherche également à éviter d’apparaître comme marginalisée dans une région où son influence est déjà en recul, notamment au profit des puissances anglo-saxonnes et du Golfe.

Pour Macron, soutenir l’accord permet donc de se positionner comme partenaire crédible de la stabilité régionale, tout en préservant les relations stratégiques de la France avec Kigali comme avec Kinshasa.

 

Rédaction

Accord de Washington : Macron cherche à réaffirmer l’influence française dans un processus dominé par Washington
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A Washington, André WAMESO évoque la raison de la guerre de l'Est 

Le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo séjourne dans la capitale américaine dans suite de la délégation congolaise.  

En marge de la signature de l'accord de paix et économique, il a délié la langue.

« La raison fondamentale de cette guerre est le pillage des ressources. Le cadre d’intégration économique réaffirme la souveraineté de la RDC sur nos produits même s’ils sont vendus par d’autres. Il garantit les pays à développer leurs industries. Si des pays peuvent trouver des terrains d’entente et d’opportunités, ils peuvent le faire, mais nulle part cela est une obligation. Ils ont expérimenté pendant 30 ans une collaboration avec le Rwanda qui a fonctionné, il faut aujourd’hui qu’on se montre sérieux pour approvisionner de manière optimale en matières premières stratégiques les industries qui vivent de ces minerais » dans un commerce qui deviendra légal.

Andre WAMESO ajoute: « Dans le cadre de ces accords, des efforts supplémentaires de traçabilité ont été imposés » , a-t-il dit. 

Jeudi 04 décembre grâce à la médiation américaine, Kinshasa et Kigali ont fumé le Calumet de la paix dans climat manifeste de méfiance. Le plus dur est le passage des voeux à la réalité sur terrain.

 

La rédaction 

 

A Washington, André WAMESO évoque la raison de la guerre de l'Est 
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Rdc-Rwanda: accord de paix historique entre Tshisekedi et Kagame sans poignée de mains

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont salué jeudi à Washington un « tournant » dans la quête de paix dans la région des Grands Lacs, lors de la signature des accords de Washington pour la paix et la stabilité, sous l’égide du président américain Donald Trump.

Plusieurs dirigeants africains – Faure Gnassingbé (Togo), João Lourenço (Angola), William Ruto (Kenya), Évariste Ndayishimiye (Burundi) et Jessica Alupo (Ouganda) ont assisté à la cérémonie aux côtés des deux chefs d’État.

Ouvrant son allocution, Paul Kagame a exprimé des remerciements appuyés aux dirigeants présents et au Qatar, décrit comme un partenaire « absolument central » du processus. Il a surtout salué l’implication du président américain.

« Personne ne demandait au président Trump de se saisir de cette tâche. Notre région est loin des gros titres. Mais lorsqu’il a vu l’opportunité de contribuer à la paix, il l’a immédiatement saisie », a-t-il déclaré.

 

Le dirigeant rwandais a rappelé que le conflit dans l’est de la RDC « dure depuis 30 ans » et que « d’innombrables médiations » ont échoué à traiter ses causes profondes. Selon lui, Washington a introduit « une dynamique nouvelle et efficace », axée sur « la prospérité et l’investissement, y compris en provenance des États-Unis ».

Kagame a salué une approche américaine « impartiale » et « pragmatique », rendant hommage au secrétaire d’État Marco Rubio et à Maslad Boulos pour leur implication.

Qualifiant les accords signés de « feuille de route la plus claire et la plus précieuse » jamais obtenue, il a toutefois prévenu : « Si cet accord échoue, la responsabilité ne reviendra pas au président Trump, mais à nous-mêmes. »

Félix Tshisekedi a pour sa part insisté sur la portée historique des textes. « Les Accords de Washington ne sont pas un document de plus. Ils représentent un tournant », a affirmé le président congolais.

Il a souligné que l’ensemble comprend « une déclaration de principes, un accord de paix et un cadre d’intégration économique régionale », censés offrir « une nouvelle perspective » aux populations et « surmonter enfin le cycle de violence, de déplacements forcés, de méfiance et de défiance » qui affecte l’est de la RDC.

Le président congolais a pris un « engagement solennel » de mise en œuvre « rigoureuse » de ces engagements, appelant le Rwanda à respecter « pleinement la lettre et l’esprit » des accords. Il a réaffirmé sa volonté de bâtir « une coopération pacifique fondée sur le respect mutuel, la non-ingérence et la lutte commune contre les groupes armés ».

« Je crois que ce jour marque le début d’un nouveau chemin (…) où la paix ne sera plus seulement un souhait », a conclu Tshisekedi, appelant à un engagement « irréversible » en faveur de la stabilité durable dans la région.

Les accords signés établissent un ensemble d’obligations mutuelles, dont le respect strict de l’intégrité territoriale, l’interdiction de tout acte hostile direct ou indirect, et la fin de tout soutien étatique aux groupes armés, notamment les FDLR et le M23. Ils prévoient la mise en œuvre du plan conjoint de neutralisation des FDLR (CONOPS), le désengagement coordonné des forces, ainsi qu’un mécanisme conjoint de sécurité chargé d’assurer la transparence des opérations et de vérifier la fin irréversible des soutiens aux groupes armés.

Le texte engage également les deux pays à faciliter le retour des réfugiés et déplacés internes, à garantir l’accès humanitaire et à coopérer pleinement avec la MONUSCO dans l’exécution de son mandat.

Un cadre d’intégration économique régionale doit par ailleurs être lancé dans les trois mois, visant la transparence des chaînes de valeur minières, la gestion conjointe de ressources naturelles et l’attraction d’investissements, notamment américains.

Un Comité de surveillance conjointe, incluant l’Union africaine, le Qatar et les États-Unis, sera chargé de régler les différends et de superviser l’application de l’accord, entré en vigueur dès sa signature.

A noter que les deux dirigeants n'ont pas accompagné la signature de l'accord d'une poignée de mains ou des acolades.

 

Le pouvoir du peuple 

Rdc-Rwanda: accord de paix historique entre Tshisekedi et Kagame sans poignée de mains
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Accord de paix RDC–Rwanda : Tshisekedi engage la RDC et appelle le Rwanda à la réciprocité

À l’occasion de la signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, le président Félix Tshisekedi a prononcé un discours solennel et porteur d’espoir, réaffirmant l’engagement de Kinshasa à respecter toutes les obligations prévues par le texte.

« La République Démocratique du Congo prend ici l'engagement solennel de mettre en œuvre en toute sincérité l'ensemble des obligations qui découlent de cet accord », a déclaré le Chef de l'État devant les partenaires et garants internationaux du processus.

Le président congolais a également lancé un appel au Rwanda, l’invitant à faire preuve du même sérieux et de la même bonne foi : « Nous espérons qu'avec le même sérieux, la République du Rwanda respectera, elle aussi, pleinement la lettre et les engagements pris ici à Washington. »

Reconnaissant les défis qui accompagneront la mise en œuvre de l’accord, Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté de croire en un avenir de paix durable : « Pour ma part, je vais croire que ce jour marque le début d'un chemin nouveau, un chemin exigeant, certainement difficile, mais un chemin où la paix n'est plus seulement un vœu mais un cap. »

Il a conclu son intervention sur une note de vigilance teintée d’optimisme : « Nous demeurons vigilants mais pas pessimistes, lucides mais résolument optimistes. »

Cet accord intervient dans un contexte régional tendu, marqué par des accusations répétées de soutien rwandais aux groupes armés opérant à l’Est de la RDC, en particulier le #M23. La signature à Washington est perçue comme une tentative de réengagement diplomatique sous l’égide des partenaires internationaux, notamment les États-Unis, visant à restaurer la confiance et à assurer la sécurité régionale.

La mise en œuvre effective de cet accord sera désormais déterminante pour vérifier si cette nouvelle feuille de route permettra enfin une désescalade durable et une coopération réelle entre Kinshasa et Kigali.

 

A. BOPE 

Accord de paix RDC–Rwanda : Tshisekedi engage la RDC et appelle le Rwanda à la réciprocité
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Washington: F. Tshisekedi et Kagame signent ce jeudi l'accord qui pourrait enterrer 30 ans de guerre à l'Est

Ce jeudi 4 decembre 2025, a Washington, sous l’egide des Etats-Unis, les Presidents Felix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda apposeront leur signature sur un accord de paix definitif, marquant potentiellement la fin des hostilites qui ravagent l’Est congolais depuis trois decennies. Le Chef de l’Etat congolais est deja sur place, pret a sceller cet engagement historique face a la communaute internationale, tandis que plusieurs observateurs congolais, des diplomates aux leaders communautaires du Nord-Kivu, expriment un espoir prudent mais fervent pour une stabilite durable dans la region.

 

Grandes lignes de l’accord : un cadre concret pour la paix

 

Du point de vue congolais, cet accord s’appuie sur les principes deja poses en juin 2025, renforces par des negociations acharnees : retrait total et verifiable des troupes rwandaises de l’Est de la RDC dans les 90 jours dans le cadre de la levee des mesures de defense mentionnees,, neutralisation definitive des FDLR par la RDC et fin irreversible du soutien etatique a tout groupe arme non etatique, respect strict de l’integrite territoriale des deux pays, et desarmement coordonne des milices. 

 

Kinshasa y voit une victoire diplomatique : facilitation du retour des refugies et deplaces internes, acces humanitaire sans entraves, et un mecanisme conjoint de coordination securitaire (CONOPS) pilote par l’Angola pour garantir le cessez-le-feu du 4 aout 2024. L’integration economique regionale, avec controle partage des ressources minieres, promet enfin une paix rentable pour le Congo, riche en coltan et or.

 

Felix Tshisekedi, artisan d’une renaissance

 

Pour les Congolais, le President Tshisekedi incarne la fermete : apres avoir renforce les FARDC et mobilise les Wazalendo, il transforme la resistance populaire en levier diplomatique, forcant Kigali a reculer sans concessions sur la souverainete. Observateurs comme Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, soulignent que cet enterinement illustre l’engagement de Kinshasa pour une paix durable, loin des accords passes trahis. Surprise : des rumeurs fiables evoquent une clause secrete prevoyant des sanctions internationales automatiques en cas de violation, couplee a un fonds de reconstruction de 2 milliards USD finance par les Etats-Unis et l’UE, ciblant Goma et Bukavu pour un relancement immediat des infrastructures.

 

Espoirs et vigilance : la fin definitive de l’instabilite ?

 

Dans les camps de deplaces de l’Est, ou 7 millions de personnes fuient encore les violences, cet accord suscite une lueur d’optimisme : libre circulation des biens, retablissement de l’autorite de l’Etat, et eradication des menaces transfrontalieres pourraient ramener la paix. Les Congolais attendent que cet evenement, salue par Marco Rubio comme « un moment important apres 30 ans de guerre », ne soit pas une nouvelle illusion, mais le debut d’une ere ou le Rwanda respecte enfin ses voisins. Tshisekedi, en position de force, positionne la RDC comme leader panafricain, prete a tourner la page sanglante pour un Congo uni et prospere.

 

Par Ngubaa YambushI Danny

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RDC : Le Dr Denis Mukwege fait son entrée à l’Académie des sciences morales et politiques en France

Le prix Nobel de la paix congolais, Dr Denis Mukwege, a été officiellement installé comme membre associé étranger de l’Académie des sciences morales et politiques, au sein de l’Institut de France, sous la prestigieuse coupole de Paris.

Il succède ainsi à Javier Pérez de Cuéllar, ancien Secrétaire général des Nations unies, occupant désormais le fauteuil laissé vacant par cette figure majeure de la diplomatie mondiale. Une distinction qui consacre une nouvelle fois la portée internationale de son combat pour la dignité humaine, la paix et les droits des femmes en République démocratique du Congo.

Lors de la cérémonie, le Dr Mukwege a exprimé sa profonde gratitude envers Jean-Pierre Pitre, président de l’Académie, pour son discours d’ouverture, ainsi qu’à Louis Vogel, auteur de l’allocution d’accueil. Il a également salué le soutien constant accordé à ses actions menées à travers l’Hôpital et la Fondation Panzi, à Bukavu.

Surnommé « l’homme qui répare les femmes », le Dr Mukwege voit ainsi s’ajouter une nouvelle reconnaissance à son impressionnant parcours d’hommages internationaux, fruit de son engagement sans relâche contre les violences sexuelles utilisées comme armes de guerre dans l’est de la RDC.

 

A. BOPE

RDC : Le Dr Denis Mukwege fait son entrée à l’Académie des sciences morales et politiques en France
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Kwilu : La foudre frappe une école à Masimanimba, quatre élèves tués

Un drame a frappé ce mardi la commune rurale de Masimanimba, dans la province du Kwilu. Un éclair s’est abattu en pleine matinée sur l’École primaire Kano, un établissement non conventionné, causant la mort de quatre élèves.

Selon les informations recueillies sur place, douze personnes ont été touchées par la décharge électrique.

Quatre élèves sont décédés sur le coup, tandis que huit autres victimes, dont un enseignant, ont été transférées d’urgence à l’hôpital général de Masimanimba. Leur état, jugé critique, nécessite une prise en charge en soins intensifs.

Les dépouilles des élèves ont été acheminées à la morgue en attendant l’arrivée des autorités politico-administratives et éducationnelles pour les dispositions nécessaires.

Ce tragique incident remet en lumière la vulnérabilité des infrastructures scolaires face aux phénomènes climatiques extrêmes, en particulier dans les zones rurales où les écoles manquent souvent de dispositifs de protection contre la foudre et autres aléas naturels.

 

LK

Kwilu : La foudre frappe une école à Masimanimba, quatre élèves tués
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CENI : l’institution clarifie la mise à la retraite de 125 agents et dénonce les « intox »

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réagi avec fermeté aux propos d’un de ses anciens agents, intervenu récemment sur Top Congo FM pour dénoncer les conditions de son départ à la retraite. Dans un communiqué officiel, l’institution affirme avoir procédé, le 20 août 2024, à la mise à la retraite de 125 agents et cadres, en parfaite conformité avec son Règlement administratif et financier (RAF), qui fixe l’âge de cessation de service à 65 ans.

La CENI rappelle que ce cadre réglementaire, en vigueur depuis 2004, s’applique à l’ensemble de son personnel, soumis à un régime disciplinaire spécifique et distinct de celui de la Fonction publique. Une réforme engagée en 2021 a permis d’améliorer la gestion du personnel, notamment en matière de retraite, offrant cette fois aux agents concernés des avantages financiers et matériels renforcés, avec l’appui du Gouvernement.

Face aux inquiétudes exprimées par certains retraités, l’institution souligne avoir mis en place des mesures d’accompagnement « honorables », incluant la prise en charge des soins médicaux, l’octroi de parcelles ainsi que la transmission de dossiers à la Chancellerie des Ordres nationaux pour l’attribution de médailles de mérite civique.

Sur la question de la sécurité sociale, la CENI précise ne pas être affiliée à la CNSSAP au moment des mises à la retraite, faute de cotisations antérieures. Des discussions sont néanmoins en cours avec la caisse afin d’examiner les modalités d’une future intégration, dans un souci de régularisation.

L’institution note enfin que la pérennisation des avantages accordés dépend des démarches administratives en cours auprès du Gouvernement, seul habilité à formaliser les engagements financiers nécessaires à la prise en charge des retraités.

Réaffirmant son attachement à la valorisation de son capital humain et au respect des droits du personnel, la CENI rend hommage aux agents admis à la retraite pour leurs longues années de service au sein de l’administration électorale.

 

LK

CENI : l’institution clarifie la mise à la retraite de 125 agents et dénonce les « intox »
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Enjeux en et sur la RDC : le Président Félix Tshisekedi fait mouche face à la diaspora congolaise en Serbie

En clôture de sa journée du vendredi, dans le cadre de sa visite d'État en République de Serbie, le Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, a tenu une rencontre directe avec les membres de la diaspora congolaise résidant dans ce pays des Balkans.

Cet échange a permis au Chef de l'État de prendre la mesure des réalités vécues par ses compatriotes et de réaffirmer la place stratégique et essentielle que la diaspora occupe dans sa vision de développement national.

Message à la diaspora

Dans son allocution, le Président Tshisekedi a salué l'unité et la résilience manifestées par la communauté congolaise en Serbie. Il a, en outre, rappelé leur rôle crucial dans la projection positive de l'image de la RDC sur la scène internationale.

Mise au point sur l'accord RDC-Rwanda aux USA

Devant l'assistance, le Chef de l'État a également fait une annonce concernant son prochain déplacement aux États-Unis d'Amérique :

« Je me rendrai prochainement à Washington afin d'entériner l'accord signé avec le Rwanda sous l'égide des États-Unis, accord qui a été rendu public en toute transparence. Je tiens cependant à être clair : il n'y aura ni brassage, ni mixage [des troupes] ».

Concernant la question de l'intégration régionale, le Président de la République a déclaré :

« S'agissant de l'accord d'intégration régionale, il n'y a rien de fondamentalement nouveau. L'intégration régionale est un objectif que j'ai souhaité dès mon accession au pouvoir, mais nos voisins nous ont trahis en 2022. »

Le Président Félix Tshisekedi a souligné que le respect des accords par toutes les parties impliquait nécessairement " le respect de la souveraineté de la RDC ; le retrait effectif des troupes rwandaises du territoire congolais ; le rétablissement de la confiance mutuelle " car, selon lui, " l'on ne peut faire de commerce régional sans une paix établie et une confiance rétablie ".

Enfin, le Président de la République a réaffirmé l'engagement du gouvernement à améliorer les mécanismes d'accompagnement et de soutien des congolais vivant à l'étranger, dans le cadre des réformes en cours au sein de la diplomatie congolaise.

 

Ngubaa Yambushi Danny

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