All Stories

TICAD9 : JUDITH SUMINWA ET LE PREMIER MINISTRE ÉGYPTIEN RENFORCENT LES LIENS RDC - EGYPTE AUTOUR DU PROJET GRAND INGA

20 août 2025 | Yokohama

Cheminant dans la série de rencontres diplomatiques en marge de la TICAD9, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a été reçue par son homologue égyptien, Moustafa Kamal Madbouli, pour une quatrième audience de haut niveau, au Japon.

•⁠ ⁠Les deux Chefs de Gouvernement ont salué l’ancienneté et la qualité des relations bilatérales entre la RDC et l’Égypte, fondées sur une coopération africaine historique et mutuellement bénéfique.

•⁠ ⁠Le Premier Ministre égyptien a adressé ses félicitations officielles à Mme Suminwa pour sa reconduction à la tête du Gouvernement, et a exprimé le souhait de renforcer les partenariats stratégiques, notamment dans les secteurs clés.

Au cœur des échanges : le projet Grand Inga, pour lequel l’Égypte a marqué un intérêt fort, en mettant en avant son expertise en matière d’énergie, d’eau et d’infrastructures.

M. Madbouli a également invité la RDC à prendre part à l’inauguration prochaine du Grand Musée du Caire (GEM), témoignant d’un désir d’approfondir la coopération culturelle et diplomatique.

Cette audience s’inscrit dans la continuité du parcours diplomatique engagé par la Première Ministre à la TICAD9, illustrant la volonté de la RDC de bâtir des partenariats solides au service du développement partagé.

 

LPP/PRIMATURE 

 

TICAD9 : JUDITH SUMINWA ET LE PREMIER MINISTRE ÉGYPTIEN RENFORCENT LES LIENS RDC - EGYPTE AUTOUR DU PROJET GRAND INGA
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

OGEFREM: SIGNATURE DE 4 CONTRATS DE MANDAT SPECIAL AVEC LES NOUVEAUX MANDATAIRES.

L'OGEFREM, par le biais de son Directeur Général, William Kazumba Mayombo, a signé le mardi 19 Août 2025 quatre contrats de mandat spécial avec quatre firmes. A savoir GREEN ROAD, AMI CONGO, MAERSK CONGO et MARITI GESTION. 

La cérémonie s'est déroulée dans la salle des réunions du conseil d'administration et présidée par son Président Adolphe AMISI MAKUTANO en présence des Administrateurs, membres du conseil d'administration, du Directeur Général de l'Ogefrem, les mandataires de quatre Entreprises et les différents Directeurs sectoriels de l'Ogefrem. 

Après la signature des contrats de mandat spécial pour la délivrance des documents xe traçabilité du fret ( FERI-AD-FERI), le Manuel des procédures a été remis aux mouveaux mandataires dont le personnel devra être formé à l'utilisation des instruments de traçabilité sus-évoqués.

 

LA REDACTION

OGEFREM: SIGNATURE DE 4 CONTRATS DE MANDAT SPECIAL AVEC LES NOUVEAUX MANDATAIRES.
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : LA BELGIQUE VEUT REMETTRE LE CONFLIT MILITAIRE DANS L'AGENDA DE L'UNION EUROPÉENNE 

En tournée politique et humanitaire dans 4 pays de l’Afrique centrale et orientale, le vice-Premier ministre, ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévôt, a été reçu ce mardi à la Cité de l’Union africaine par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.

À l’issue de leur entretien de près de deux heures, M. Prévot a réaffirmé l’engagement ferme de la Belgique, et plus largement de l’Union européenne (UE), dans les efforts de paix menés par la République Démocratique du Congo (RDC). Sur un ton grave, il a en substance déclaré que la Belgique veut remettre le conflit militaire de la RDC dans l’agenda européen.

« La Belgique reste extrêmement préoccupée par les atrocités qui se déroulent dans l'Est du Congo. Nous avons salué, comme il se doit, les efforts réalisés par Washington et Doha pour pouvoir esquisser les pourtours d'une paix potentielle dont la population a urgemment besoin », a déclaré le VPM belge. 

Selon lui, malgré les efforts diplomatiques en cours, il subsiste encore un grand décalage entre les intentions couchées sur papier et la réalité du terrain. « Le mois qui s'est écoulé depuis la signature est probablement l'un des mois le plus meurtrier », a regretté M. Prévot.

 « Il y a toujours trop de violences, trop de viols, trop de tueries. Il y a des problèmes humanitaires qui restent criants. Il y a motif à avoir toujours d'énormes préoccupations par rapport à la situation dans l’Est du Congo où on voit du reste le M23 s'installer, organiser sa propre administration, son propre appareil de justice, remplacer les chefs coutumiers, se comporter finalement comme si le territoire était devenu leur État. Ce n'est pas acceptable ! », a-t-il souligné.

Le Chef de la diplomatie belge a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de rester mobilisée sur la situation dans l’Est de la RDC. Dans ses propos, Maxime Prévôt relève que « la Belgique a toujours été une grande défenderesse des principes du droit international, en ce y compris, évidemment, de l'intégrité des territoires et de la souveraineté des États, ce qui n'est actuellement pas du tout garanti ni respecté dans la partie orientale de la RDC ».

Au-delà du rôle des acteurs régionaux et internationaux, Maxime Prévot a encouragé l’impulsion d’un dialogue national à l’intérieur de la RDC. Il a estimé qu’en complément des démarches externes, il était essentiel d’envoyer des signaux internes forts en faveur de la paix et de la stabilité.

Le patron de la diplomatie belge a souhaité pouvoir remettre la question de la situation humanitaire dramatique dans l’Est du Congo à nouveau dans l'agenda des futurs conseils européens des Affaires étrangères pour que ce ne soit pas finalement une situation passée sous silence au motif que l'initiative a été prise par les États-Unis et le Qatar. 

Au sujet justement des Processus de Washington et de Doha, M. Prévôt a fait savoir qu’il s’agit « des initiatives louables, des initiatives que nous soutenons parce que nous voulons croire à la bonne foi de l'ensemble des partis qu'il s'agisse de la RDC et du Rwanda pour œuvrer à une paix qui est indispensable à obtenir de manière rapide et durable dans l’Est du Congo, et les Européens doivent rester vigilants sur cette situation. »

Cette deuxième visite du ministre des Affaires étrangères belge en RDC, en l’espace de 4 mois, s’inscrit dans un double volet politique et humanitaire en Afrique centrale. Après Brazzaville, Kinshasa et Lubumbashi, M. Prévôt va poursuivre sa tournée au Kenya pour y évoquer la crise humanitaire en Ethiopie.

Le ministre belge était accompagné de l’Ambassadrice du Royaume de Belgique en RDC, de l'Envoyé spécial belge pour les Grands Lacs, Marc Pecsteen, et de son Conseiller pour l’Afrique, Thomas Stevens.

 

LPP/PRESIDENCE

RDC : LA BELGIQUE VEUT REMETTRE LE CONFLIT MILITAIRE DANS L'AGENDA DE L'UNION EUROPÉENNE 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC: LA BANQUE CENTRALE INJECTE 50 MILLIONS USD POUR CALMER LA TEMPÊTE SUR FRANC CONGOLAIS

La Banque Centrale du Congo (BCC) tente de reprendre la main face à la pression persistante qui pèse sur le franc congolais. Dans un communiqué publié le 16 août 2025, l’institution dirigée par André Wameso Nkualoloki a annoncé avoir vendu 50 millions de dollars américains aux banques commerciales, au taux de 2 776 CDF pour 1 USD.

Cette opération vise clairement à soulager un marché des changes en surchauffe, où le billet vert continue de dicter sa loi. En injectant cette liquidité, la BCC espère non seulement stabiliser la monnaie nationale, mais aussi restaurer un peu de confiance auprès des opérateurs économiques et des ménages qui voient leur pouvoir d’achat s’éroder.

Au-delà de la simple intervention technique, la Banque Centrale en a profité pour lancer un appel appuyé : privilégier les transactions bancarisées. Pour elle, passer par le circuit bancaire ne se limite pas à une question de commodité. C’est aussi une manière de renforcer la transparence, de mieux contrôler les flux financiers et de participer à la lutte contre le blanchiment d’argent.

Cette nouvelle injection montre une fois de plus que la Banque Centrale n’entend pas rester spectatrice. Mais la question demeure : jusqu’où pourra-t-elle contenir la pression, alors que la demande de dollars reste forte et que l’économie congolaise dépend encore largement des importations.

 

LK

RDC: LA BANQUE CENTRALE INJECTE 50 MILLIONS USD POUR CALMER LA TEMPÊTE SUR FRANC CONGOLAIS
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC: LES ADMINISTRATEURS DE TERRITOIRES MENANCENT D'ALLER EN GREVE

Un nouveau bras de fer s’ouvre entre l’État congolais et ses représentants territoriaux. Dans une correspondance adressée au Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, les Administrateurs de Territoires (AT) et leurs Assistants (ATA) annoncent l’entrée en grève illimitée sur toute l’étendue du pays à partir de ce lundi 18 août 2025.

Les signataires de cette lettre expliquent qu’ils se trouvent dans une situation intenable : trois ans sans rémunération, malgré les responsabilités cruciales qui leur incombent dans la gestion des territoires du pays. Ils dénoncent des « conditions inhumaines et dégradantes » dans lesquelles ils exercent leurs fonctions, affirmant ne plus pouvoir continuer à assumer leurs missions sans moyens ni considération.

Les Administrateurs de Territoires jouent un rôle central dans l’organisation et la gouvernance de la RDC. Ils sont les relais directs de l’État dans les 145 territoires du pays, assurant la sécurité, la coordination des services publics et la gestion quotidienne des affaires locales.

Pour eux, cette grève illimitée n’est pas un choix de confort mais un cri d’alarme face à la précarité qui menace leur dignité et leur efficacité.

Dans leur correspondance, les AT et ATA saluent la reconduction du ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de Judith Suminwa, tout en appelant les autorités à traduire cette confiance politique en actes concrets. Ils réclament une régularisation urgente de leur situation salariale et de meilleures conditions de travail afin de pouvoir continuer à servir la nation.

Si cette grève est effectivement observée comme prevue, elle pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’administration territoriale. La gestion de nombreux dossiers liés à la sécurité, aux affaires coutumières, mais aussi au développement local risque d’être paralysée.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement, qui devra répondre rapidement à ce mouvement pour éviter une crise administrative dans un pays où les territoires constituent la véritable ossature de l’État.

 

LK

RDC: LES ADMINISTRATEURS DE TERRITOIRES MENANCENT D'ALLER EN GREVE
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

FICKIN: LES ÉTUDIANTS DE L'ISIPA VISITENT LE STAND DE L'OGEFREM

Kinshasa, 17 Août 2025.

Les étudiants finalistes du Département de la communication numérique à L'ISIPA ont visité le dimanche 17 Août 2025 l'exposition des services de l'Ogefrem à la Foire internationale du Congo Kinshasa, FICKIN en sigle.

Soucieux de connaitre l'Ogefrem dont ils ont toujours entendu sans en connaitre les missions et services. 

Grâce au personnel de cet Etablissement public affecté à la couverture de cette édition foraine 2025, ils ont eu des explications necessaires sur les missions et services de l'Ogefrem. Leur attention a été particulièrement retenue par le bien donné des instruments de traçabilité et de suivi des cargaisons du port d'embarquement au port de destination. A savoir la FERI (Fiche électronique des renseignements à l'importation) LA FERE( Fiche électronique des renseignements à l'Exportation) et L'AD( Attestation de destination). Matière qui relève de leur filière académique. 

Aussi ont-ils été édifiés sur les types de communications de cet Etablissement. A savoir la communication interne( verticale ascendante et descendante , c'est à dire de la Direction Générale, aux Directions de siège, aux Entitéset et Représentations et vice versa) et la communication externe ( médiatique/ Radios, TV et presse écrite ainsi que la communication numérique/ Réseaux sociaux ) de l'Ogefrem 

Cest par une photo dr famille que ces visiteurs du dimanche 17 Août 2025 au stand de l'Ogefrem sont repartis satisfaits de l'acceuil leur résérvé par Madame Sandrine Lopepe, chef de bureau identification des besoins des chargeurs à la DFAC, par Roger Kapangala de la sécurité, 

Ernest Sengey Mohindo, agent de Bureau à la DANTIC et Louis d'or Balekelayi, Chef de service communication à la DRPC.

 

LA RÉDACTION 

FICKIN: LES ÉTUDIANTS DE L'ISIPA VISITENT LE STAND DE L'OGEFREM
Ecrire un commentaire (1 Commentaire)

DÉSIGNATION CONTROVERSÉE D'UN CONSUL GÉNÉRAL POUR GOMA: LES RELATIONS RDC-KENYA MISES EN ÉPREUVES

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a tenu à rappeler ce samedi 16 août 2025 que toute nomination de chef de poste consulaire sur son territoire doit impérativement recevoir son accord préalable et obtenir l’exequatur du Ministère des Affaires étrangères à Kinshasa.

Cette réaction intervient après des informations rendues publiques par la State House du Kenya, annonçant la nomination d’un Consul général pour la ville de Goma, dans le Nord-Kivu.

La RDC souligne que, conformément au droit international et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, toute désignation d’un chef de poste consulaire doit passer par l’aval des autorités congolaises et le processus officiel via le ministère compétent. Kinshasa attend donc d’être officiellement saisi par Nairobi par les voies diplomatiques habituelles et y répondra uniquement par ces mêmes canaux.

Le communiqué rappelle également la situation particulière de Goma, encore sous occupation illégale du M23/AFC avec le soutien du Rwanda, une situation marquée par des violations graves des droits humains, touchant notamment les femmes et les enfants. Dans ce contexte, toute annonce de nomination d’un consul dans la ville est jugée « inappropriée » si elle n’a pas reçu l’accord des autorités congolaises.

La RDC appelle enfin à la prudence dans la communication publique afin d’éviter toute confusion, spéculation ou impression de légitimation de l’occupation illégale. Le pays réaffirme sa souveraineté et son attachement à des relations bilatérales constructives avec le Kenya ainsi qu’à la coopération régionale au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est.

 

LK

DÉSIGNATION CONTROVERSÉE D'UN CONSUL GÉNÉRAL POUR GOMA: LES RELATIONS RDC-KENYA MISES EN ÉPREUVES
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

OGEFREM : PROJET DE CONSTRUCTION DES PLATEFORMES LOGISTIQUES POUR DÉSENCLAVER LES RÉGIONS STRATÉGIQUES DE LA RDC

Dans une démarche visant à renforcer le contrôle des flux commerciaux, sécuriser le fret et améliorer la fluidité du transport à travers le pays, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) a conçu une série de projets d’envergure sur toute l’étendue du territoire national.

Ce plan ambitieux répond aux défis logistiques imposés par la configuration géographique particulière de la République Démocratique du Congo, notamment l’enclavement des zones Est et Sud, confrontées à des difficultés d’accès et de connectivité.

Le programme comprend la mise en place de 12 infrastructures clés, parmi lesquelles :

- Des ports secs stratégiques, notamment à Kasumbalesa (Haut-Katanga), Beni et Kasindi (Nord-Kivu), Lufu et Kifuku (Kongo Central), Dilolo (Lualaba), et Kamanyola (Sud-Kivu), Kalamba-mbuji (Kasaï central);

- Des plateformes spécialisées, telles que le parc à bois de Mbandaka (Équateur), l’entrepôt d’Ishasha (Nord-Kivu), et le centre de groupage de Kavimvira (Sud-Kivu) ;

- Des aires de stationnement modernes, prévues à Maluku (Kinshasa) et Kasangulu (Kongo Central).

À travers ce plan, l’OGEFREM confirme sa volonté d'accompagner la modernisation du secteur logistique et de soutenir l’intégration économique régionale, tout en assurant une meilleure traçabilité des marchandises importées et exportées.

 

A. BOPE

OGEFREM : PROJET DE CONSTRUCTION DES PLATEFORMES LOGISTIQUES POUR DÉSENCLAVER LES RÉGIONS STRATÉGIQUES DE LA RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

PROCÈS MUTAMBA : LE JOUR OÙ UN ANCIEN MINISTRE A PLEURÉ SA JUSTICE... “CETTE JUSTICE QUE J'AI SERVIE AVEC AMOUR M'A TOUT ARRACHÉ”

La Cour de cassation a clos, mercredi 13 août 2025, les audiences du procès de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux, poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Le ministère public a requis 10 ans de travaux forcés, assortis d’une interdiction d’exercer toute fonction publique et de droits civiques pendant une décennie, ainsi que la privation de libération conditionnelle et l’obligation de restituer intégralement les fonds supposément détournés.

Mais ce jour-là, l’histoire judiciaire congolaise n’a pas seulement retenu un réquisitoire implacable. Elle a été marquée par un moment d’humanité brute, rare et bouleversant. Face aux juges, les yeux brillants, la voix tremblante, Constant Mutamba a lancé :

« Aujourd’hui, cette justice que j’ai servie avec tant d’amour m’a tout arraché , mon honneur, ma crédibilité, ma dignité , mon directeur de cabinet …»

Ces mots, lourds de sens et de douleur, ont suspendu le temps. Dans la salle, l’émotion a traversé tous les rangs. Les murmures se sont tus. Certains spectateurs, incapables de contenir leurs larmes, ont détourné le regard, tandis que d’autres serraient les poings, bouleversés par ce cri d’âme.

Un réquisitoire qui tombe comme un couperet

Le ministère public a déroulé un dossier d’une précision implacable. Selon l’accusation, Mutamba aurait contourné les procédures légales, en attribuant un marché de gré à gré à Zion Construct, une société fictive sans siège ni garanties. Les 19 millions USD ont été transférés vers ce compte ouvert seulement 24 heures plus tôt, sans autorisation du Conseil des ministres ni avis de non-objection. Ces faits, expliquent les magistrats, constituent une atteinte grave à l’honneur de la fonction qu’il occupait et au caractère sacré de la justice congolaise.

Pour l’accusation, l’ancien ministre, juriste expérimenté, ne pouvait ignorer ces règles. La demande est claire : 10 ans de travaux forcés, interdiction de voter ou d’exercer des fonctions publiques, et restitution intégrale des fonds.

Une défense qui met en lumière un procès politique

La défense a décrit le procès comme un règlement de comptes politique. Mutamba n’avait jamais eu d’accès direct aux fonds et ne pouvait en aucun cas contrôler l’ouverture du compte séquestre. Selon ses avocats, les poursuites seraient la conséquence de réformes dérangeantes qu’il avait initiées et qui auraient suscité hostilité et jalousie dans certains cercles du pouvoir et de la magistrature.

« Ce procès devait arriver pour démontrer que je suis dans le droit chemin. Je reste prêt à servir mon pays », a-t-il rappelé, fidèle à l’image d’un serviteur d’État qu’il revendique.

Le sacrifice d’un réformateur

Ce procès a tout d’une tragédie politique. Beaucoup y voient la mise à mort symbolique d’un réformateur, un homme seul sacrifié pour des enjeux de pouvoir. La scène qui a marqué l’audience, Mutamba dévoilant sa douleur et ses blessures, dépasse le cadre judiciaire. Elle interpelle chaque citoyen. Un serviteur de l’État, confronté à l’ingratitude et aux intrigues, se retrouve isolé face à un système qu’il croyait pouvoir améliorer.

Les mots de Mutamba, répétés dans la salle :

« Cette justice que j’ai servie avec tant d’amour m’a tout arraché » résonnent comme une accusation silencieuse contre un système qui broie ses serviteurs loyaux.

Entre émotion et politique

Ce procès ne se lit pas seulement comme une affaire judiciaire, mais comme un miroir de la société congolaise et de ses rapports au pouvoir. Il soulève des questions cruciales. Comment la justice peut-elle rester impartiale face aux enjeux politiques ? Qu’advient-il des hommes qui osent réformer et se dressent contre les intérêts établis ? À quel point l’ombre des complots et des règlements de comptes politiques peut-elle entacher la vérité ?

Mutamba apparaît aujourd’hui comme un homme trahi par la machine qu’il a servie avec passion, offrant un spectacle à la fois dramatique et profondément humain. Ce n’est plus seulement un procès, c’est le récit poignant d’une déchirure morale et d’un combat pour l’honneur.

Verdict attendu comme un séisme

La Cour a pris l’affaire en délibéré. Le verdict sera rendu le 27 août 2025. Quel que soit l’issue, cette audience restera comme le jour où un ancien ministre a pleuré sa justice, un cri qui résonne au-delà de la salle d’audience, touchant les consciences et confrontant la Nation à ses propres contradictions.

 

CHALLENGEINFO.CD

 

PROCÈS MUTAMBA : LE JOUR OÙ UN ANCIEN MINISTRE A PLEURÉ SA JUSTICE... “CETTE JUSTICE QUE J'AI SERVIE AVEC AMOUR M'A TOUT ARRACHÉ”
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : ADOLPHE MUZITO PREND OFFICIELLEMENT LES COMMANDES A LA TÊTE DU MINISTÈRE DU BUDGET 

Ce mardi 12 août 2025, Adolphe Muzito a officiellement pris ses fonctions en tant que Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, au cours d’une cérémonie de remise et reprise tenue au siège dudit ministère.

Ancien chef du gouvernement et économiste de formation, il succède à Jean-Baudouin Mayo avec la lourde mission de redynamiser la politique budgétaire de l’État. Sa nomination intervient dans un contexte de fortes attentes, tant au niveau national qu’international, sur la gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.

Avec cette entrée en fonction, le ministère du Budget ouvre une nouvelle page, sous la conduite d’un homme rompu aux défis économiques.

 

Ernest Kandala

 

 

 

 

RDC : ADOLPHE MUZITO PREND OFFICIELLEMENT LES COMMANDES A LA TÊTE DU MINISTÈRE DU BUDGET 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC: L'ARMEE DENONCE LES ATTAQUES RÉPÉTÉES DE L'AFC/M23 ET MENACE DE RIPOSTER

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) haussent le ton face à la recrudescence des attaques attribuées à la coalition armée AFC/M23 dans l’Est du pays. Dans un communiqué publié ce mardi 12 août 2025, l’armée congolaise accuse ce mouvement rebelle de mener des offensives répétées contre ses positions dans le grand Kivu, soit Nord-Kivu et Sud-Kivu, en violation des accords de paix.

Selon le texte signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, porte-parole des FARDC, ces attaques quasi quotidiennes s’accompagnent de massacres ciblés contre les civils, majoritairement issus de la communauté hutu, dans le Nord-Kivu. L’armée dénonce des crimes commis « contre des populations sans défense ».

Les FARDC pointent également du doigt « la violation manifeste » de l’accord de paix de Washington et de la déclaration de principes de Doha, accusant la coalition rebelle de justifier ses actions par des propos « dilatatoires » relayés dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Tout en réaffirmant leur attachement aux engagements pris par le gouvernement congolais dans les processus de Washington et de Doha pour une paix durable à l’Est, les forces armées préviennent qu’elles se réservent le droit de répondre « de manière appropriée » à toute provocation. 

« Cette coalition est habituée à violer les accords et la parole donnée », insiste le communiqué.

Cette mise en garde intervient dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant dans les provinces orientales, où les combats avec l’AFC/M23 continuent de provoquer des déplacements massifs de populations.

 

LK

RDC: L'ARMEE DENONCE LES ATTAQUES RÉPÉTÉES DE L'AFC/M23 ET MENACE DE RIPOSTER
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

FILS DE L'ANCIEN GOUVERNEUR DU KONGO CENTRAL NOËL MBATSHI LUTETE REJOINT L'AFC DE CORNEILLE NANGA

« C’est un garçon marginal », dit, « choqué », à TOP CONGO, son père.

« Il vit avec des idées qui ne sont pas normales », estime Simon Floribert Mbatshi Mbatshia

« C’est un garçon plein de dettes. J’ai même vendu un immeuble un jour pour payer ses dettes », révèle-t-il 

« Je n’ai pas de contacts avec lui et je ne veux même pas en avoir »

Un seul message : « je lui demande d’arrêter ces aventures qui mettent en péril toute une famille »

Son père l'exhorte à rentrer où « il a abandonné femme et enfants en bas âge. 8 ans de mariage, 4 enfants… »

 

LE POUVOIR DU PEUPLE / BBS

FILS DE L'ANCIEN GOUVERNEUR DU KONGO CENTRAL NOËL MBATSHI LUTETE REJOINT L'AFC DE CORNEILLE NANGA
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

EXETAT 2025 : KINSHASA PLATEAU, HAUT-KATANGA 2 ET KONGO CENTRAL 1 A L'HONNEUR

Le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a rendu publics, ce samedi 09 août 2025, les résultats officiels de l’Examen d’État (Exetat) pour les provinces éducationnelles de Kinshasa Plateau, Haut-Katanga 2 et Kongo Central 1.

Cette publication marque la troisième vague de diffusion progressive des résultats, conformément au calendrier national établi par le ministère. Les candidats des zones concernées peuvent désormais consulter leurs résultats via les réseaux des télécommunications.

Cette annonce marque une étape importante dans le parcours scolaire de milliers d’élèves congolais. Elle symbolise non seulement la fin d’un cycle scolaire, mais aussi le début de nouvelles perspectives d’avenir pour les lauréats.

Le ministère rassure que les résultats pour d’autres provinces éducationnelles seront publiés dans les prochains jours.

 

Ernest Kandala

 

EXETAT 2025 : KINSHASA PLATEAU, HAUT-KATANGA 2 ET KONGO CENTRAL 1 A L'HONNEUR
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Compteur de visites

République Démocratique du Congo 58,6% République Démocratique du Congo
Inconnu 23,2% Inconnu
États-Unis d'Amérique 6,2% États-Unis d'Amérique

Total:

87

Pays
016330
Aujourd'hui: 32
Hier: 58
Cette semaine: 154
Semaine dernière: 420
Ce mois: 862
Total: 16.330

Download Our Mobile App

Image
Image