Ce jeudi 4 decembre 2025, a Washington, sous l’egide des Etats-Unis, les Presidents Felix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda apposeront leur signature sur un accord de paix definitif, marquant potentiellement la fin des hostilites qui ravagent l’Est congolais depuis trois decennies. Le Chef de l’Etat congolais est deja sur place, pret a sceller cet engagement historique face a la communaute internationale, tandis que plusieurs observateurs congolais, des diplomates aux leaders communautaires du Nord-Kivu, expriment un espoir prudent mais fervent pour une stabilite durable dans la region.
Grandes lignes de l’accord : un cadre concret pour la paix
Du point de vue congolais, cet accord s’appuie sur les principes deja poses en juin 2025, renforces par des negociations acharnees : retrait total et verifiable des troupes rwandaises de l’Est de la RDC dans les 90 jours dans le cadre de la levee des mesures de defense mentionnees,, neutralisation definitive des FDLR par la RDC et fin irreversible du soutien etatique a tout groupe arme non etatique, respect strict de l’integrite territoriale des deux pays, et desarmement coordonne des milices.
Kinshasa y voit une victoire diplomatique : facilitation du retour des refugies et deplaces internes, acces humanitaire sans entraves, et un mecanisme conjoint de coordination securitaire (CONOPS) pilote par l’Angola pour garantir le cessez-le-feu du 4 aout 2024. L’integration economique regionale, avec controle partage des ressources minieres, promet enfin une paix rentable pour le Congo, riche en coltan et or.
Felix Tshisekedi, artisan d’une renaissance
Pour les Congolais, le President Tshisekedi incarne la fermete : apres avoir renforce les FARDC et mobilise les Wazalendo, il transforme la resistance populaire en levier diplomatique, forcant Kigali a reculer sans concessions sur la souverainete. Observateurs comme Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, soulignent que cet enterinement illustre l’engagement de Kinshasa pour une paix durable, loin des accords passes trahis. Surprise : des rumeurs fiables evoquent une clause secrete prevoyant des sanctions internationales automatiques en cas de violation, couplee a un fonds de reconstruction de 2 milliards USD finance par les Etats-Unis et l’UE, ciblant Goma et Bukavu pour un relancement immediat des infrastructures.
Espoirs et vigilance : la fin definitive de l’instabilite ?
Dans les camps de deplaces de l’Est, ou 7 millions de personnes fuient encore les violences, cet accord suscite une lueur d’optimisme : libre circulation des biens, retablissement de l’autorite de l’Etat, et eradication des menaces transfrontalieres pourraient ramener la paix. Les Congolais attendent que cet evenement, salue par Marco Rubio comme « un moment important apres 30 ans de guerre », ne soit pas une nouvelle illusion, mais le debut d’une ere ou le Rwanda respecte enfin ses voisins. Tshisekedi, en position de force, positionne la RDC comme leader panafricain, prete a tourner la page sanglante pour un Congo uni et prospere.
Par Ngubaa YambushI Danny




















