Shalina Healtcare Ltd, est considérée comme la société pharmaceutique numéro 1 dans la commercialisation des produits pharmaceutiques en RDC.
Si cette entreprise, jadis, dirigée par des professionnels et bien d'autres employés qualifiés, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
L'entreprise qui traitait assez bien ses employés du point de vue salaire et avantages sociaux se trouve aujourd'hui sous les feux de critiques de ses propres employés.
En effet, depuis l'arrivée du nouveau chef du personnel, Madame Jezaïne, les agents et cadres de cette entreprise vivent un calvaire.
D'après quelques agents de cette entreprise qui ont préféré préserver leur anonymat par crainte de représailles de leur employeur, Madame Jazaïne avec la bénédiction de sa hiérarchie impose des nouvelles règles.
COMPTEUR REMIS A ZÉRO
Pour celle qui se considère comme la "Nouvelle Reine", tout doit désormais être remis à zéro.
Auparavant, les agents et cadres de Shalina - RDC avaient des contrats à durée indéterminée. Chaque agent avait son propre salaire, un montant convenu d'un commun accord entre les deux parties avant l'embauche ou la signature du contrat de travail.
Mais depuis l'avènement de celle qui se considère comme "Intouchable", le salaire à Shalina Healtcare Ltd doit désormais devenir uniforme. Licenciés, gradués et diplômés d'état doivent percevoir un salaire identique.
Certains agents et cadres ont vu leur enveloppe salariale être réduite de 50%.
"A prendre ou à laisser", aurait lancé le chef du personnel aux agents.
Comme si cela ne suffisait, sans consultations, le nouveau chef du personnel décide de supprimer tous les avantages reconnus aux agents, à savoir, soins médicaux, frais scolaires, transports, primes de fin d'année...
PAS DE SYNDICALISTES
Les agents et cadres n'ont que leurs yeux pour pleurer. A en croire nos sources, au sein de la société Shalina Healtcare Ltd, il n'existe pas des groupes à vocation syndicale. L'absence des syndicalistes est une entrave au code du travail Congolais, car une entreprise ne peut pas manquer des syndicalistes.
PAS DE CRISE ÉCONOMIQUE A SHALINA - RDC...
Le nouveau chef du personnel justifie les nouvelles mesures par les difficultés financières que traverse la société.
Un argument qui ne convainc pas. A en croire nos sources, tous les voyants sont au vert.
L'entreprise réalise des bénéfices énormes. Pour preuve, la firme venait d'ouvrir plusieurs succursales à travers le pays dont Kananga et Kinshasa.
Elle vienne d'acheter deux nouveaux sites dans la ville de Kinshasa, plus précisément à Matadi Kibala et Pompage. Ces nouveaux sites seront bientôt opérationnels.
Malgré tout cela, le nouveau chef du personnel, Madame Jezaïne veut imposer la sous-traitance, une pratique que le gouvernement congolais combat jour et nuit pour le bien des travailleurs Congolais.
CLIMAT MALSAIN
Bien que jusqu'à présent, il y a aucun document officiel dans ce sens, le nouveau chef du personnel aurait déjà informé verbalement aux agents et cadres de cette entreprise spécialisée dans la commercialisation des produits pharmaceutiques que les nouvelles mesures seront mises en application dans les prochaines semaines. Cette situation est à la base du climat malsain qui règne au sein de Shalina - RDC
AUCUNE RÉACTION
Tous nos efforts pour une interview avec le chef du personnel sont restés vains.
SHALINA Healtcare Ltd
A titre de rappel, Shalina Healtcare Ltd est une entreprise anonyme et émergente dans le domaine pharmaceutique installée en RDC depuis 1983.
L'entreprise dirigée par Monsieur Abbas Virjil compte plus ou moins 350 employés Congolais.
La firme internationale Shalina Healtcare Ltd possède 23 succursales sur toute l'étendue du territoire national et 20 en Afrique.
« Les jeunes méprisent les lois et ne reconnaissent plus l’autorité de rien ni de personne ; c’est le début de la tyrannie. » Platon
Pendant que le Ministre des sports kongolais cherche à redorer l’image de marque du pays en sponsorisant les clubs espagnols en dépensant des millions de dollars, à Kinshasa, des jeunes offrent, à la face du monde, un spectacle hideux. Ils cassent les chaises du stade des Martyrs. Ce fait est-il anodin ? Est-ce un fait divers ? Comme d’habitude, au Kongo-Kinshasa, après les réactions ayant suivi le match, on est déjà passé à autre chose. Dieu merci ! Quelques compatriotes ont quand même chercher à étudier les causes profondes de cette casse et à proposer des solutions pour éviter que la chose ne puisse de reproduire. Ils n’ont pas emprunté la voie de la condamnation à la suite de Platon. Ce texte abonde dans le même sens. Il lit dans ce qui s’est passé à Kinshasa une question profondément spirituelle.
La casse : expression d’un »mal-vivre »
Mardi 09 septembre 2025, au stade des Martyrs à Kinshasa, un match de football opposant le Kongo-Kinshasa au Sénégal se termine par un score de 2 buts à 3. Le Sénégal gagne. Plusieurs jeunes kongolais qui étaient très enthousiastes du début du jeu lorsque leur équipe nationale avait une avance de 2 buts deviennent majoritairement tristes. A la fin du match, un groupe important de jeunes commencent à casser les chaises du stade. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce passage de la joie à la triste et à la destruction du « bien commun » ? Est-ce vraiment raisonnable ? Pourquoi cette explosion spontanée de la violence ? D’une violence apparemment gratuite ?
Dans l’histoire du Kongo-Kinshasa, en 1959, les feux furent mis aux poudres après un match de football. Oublier ce fait historique serait un peu irresponsable. Soit !
Analyser la casse faite par les jeunes après le match susmentionné comme un acte isolé pourrait fausser sa compréhension. Cette casse peut être une résultante de la massification des jeunes. Dans la foule sans objectif commun et concerté, les individus sont atomisés. Leurs réactions émotionnelles échappent au contrôle de la raison. Cette casse peut aussi être interprétée comme étant l’expression d’une amertume d’une jeunesse majoritairement prise dans la spirale de l’ennui et de la recherche permanente du divertissement. Elle peut être l’expression d’une approche déphasée du jeu au cours de laquelle l’autre, l’adversaire, est lu comme un ennemi à éliminer (au propre comme au figuré). Dans un pays en guerre perpétuelle, la vision de l’autre peut être vite édulcorée et la recherche de quelque victoire que ce soit et à tout prix semble être valorisant. Elle flatte les ego individuels et collectif. La défaite plonge dans le malaise et provoque de la frustration. Profondément, ce malaise et cette frustration peuvent trahir un « « mal vivre », celui d’une vie qui ne s’accomplit jamais, qui ne fait que s’occuper en se divertissant et en « profitant ». [1]» Cette vie désorientée a perdu « sa raison de vivre ».
Les causes profondes et l’éducation comme remède
Quelle pourrait être la causse profonde de « ce mal vivre » ? Il est, entre autres, le fruit du feu mis au « bosquet initiatique » par l’hégémonie culturelle dominante. Ce »mal vivre » a partie liée avec la production d’un « Etat-raté-manqué »[2] au coeur de l’Afrique après plus de trente ans de guerre perpétuelle. Cet « Etat-raté » n’est pas encore arrivé à répondre aux questions essentielles face auxquelles sa population de plus en plus nombreuse est placée. Cet « Etat-manqué » a des structures dont la fonctionnalité laisse à désirer. (Pour prendre un exemple. Les jeunes cassaient les chaises et la police était absente.)
Comment répondre à ce « mal vivre » ? Prioritairement, en recréant l’Etat et en la refondant dans ses fonctions essentielles dont celles de la protection de la famille et de l’éducation de la jeunesse à la citoyenneté. Protéger la famille, c’est lui assurer ses droits élémentaires afin qu’elle puisse mieux assumer ses devoirs et répondre à la nécessité : manger, boire, se loger, se soigner et envoyer ses enfants . Eduquer, « c’est rendre citoyen, c’est civiliser, c’est-à-dire apprendre à substituer le droit à la force afin que la raison l’emporte sur la pulsion. [3]» C’est créer des espaces sociaux et matériels où la parole échangée fait école, produit des liens. Cela dans la mesure où « la citoyenneté est avant tout le résultat d’une intégration sociale. Il faut apprendre à coexister, à vivre ensemble, à concilier des conceptions diverses, voire opposées de l’existence. [4]» Donc, « éduquer, c’est apporter du contenu à ces liens, c’est créer des réciprocités, c’est proposer à chacun d’être l’un des dépositaires du trésor collectif, d’être de ceux qui l’enrichiront, d’être aussi face à la génération suivante, un passeur de témoin. [5]» La création des réciprocités guérit de l’approche marchande de l’autre réduit au simple rang de compétiteur à éliminer et non d’une altérité dont on peut apprendre.
Donc, une bonne éducation est « semblable à un art ; elle est une création perpétuelle qui progresse en provoquant des rencontres toujours nouvelles. [6] » Et « cet affrontement, ce front à front, cette rencontre des intelligences est l’instant du passage à témoin, l’instant de la mise en commun du trésor collectif. [7]» Une bonne éducation peut conduire à lire dans un match de football une participation à l’art de la rencontre. Elle peut être assurée en marge de l’école, dans les collectifs citoyens[8] organisés à la base de la société kongolaise par des aînés épris du Bomoto.
Une éducation dispensée comme « art de la rencontre » peut vaincre l’amertume, l’ennui, la frustration et « le mal-vivre » qu’elle engendre. Elle peut être promotrice d’un « bien-vivre » tout en luttant contre »les idéologies de fortune promettant la liberté » en s’inscrivant contre « l’action essentielle ».
Travail et/ou transformation des états d’esprits ?
Au Kongo-Kinshasa, la croyance selon laquelle le travail donné aux jeunes les guérirait du « mal-vivre » est l’une des choses les plus partagées. Est-ce vrai que là où les jeunes ont du boulot, « le mal-vivre » a disparu ? Ce n’est pas évident. Il me semble que ce dont il est prioritairement question, c’est de « transformer les états d’esprits », de réformer les esprits afin qu’ils soient capables de saisir le sens de leur « action essentielle ». Donc, la question de la jeunesse kongolaise est fondamentalement une question spirituelle. Elle devrait être préparée à se départir de l’idolâtrie du travail afin d’en pénétrer la véritable signification. Il en va de même de l’Etat kongolais à refonder.
Les jeunes et cet Etat devraient comprendre que « l’idolâtrie du travail, de la croissance, oublie que l’action est ouverture aux autres, fondation d’une communauté qui n’est pas seulement de transaction, mais une communauté avec des autrui, marquée par l’échange symbolique. L’action vise à instaurer une communauté d’hommes définis comme pairs, unis par un lien social qui s’établit au-delà de l’utilité économique de chacun dans une prodigalité sans cesse recommencée.[9] » Elle est au coeur de la dette sociale portée par ces trois verbes : donner, recevoir et rendre. Elle privilégie les Bantu à la place des bintu. Elle est enracinée dans le traditionnalisme héroïque du « Bantu mbimpe tualomba matamba » (les Bantu sont meilleurs, nous pouvons leur demander des feuilles de manioc.)
Et les gouvernants enracinés dans ce traditionnalisme vivent en symbiose avec tous leurs sujets en promouvant « l’action essentielle ». Pourquoi ? Ils savent que « Mukalenge bantu bamuvinga bantu, kabatu bamuginga nsona. » (Le chef, on le couvre des Bantu et non de la paille (des choses, des bintu).
Donc, ce qu’il y a à cultiver d’urgence chez les jeunes kongolais, c’est le « buimpe », « la noblesse du coeur » « la grâce du coeur », « la bienveillance », « la générosité », etc. afin qu’ils apprennent à faire un usage sensé des « bintu’‘ de ce monde au profit du noeud des liens humanisants induits par la réformes des coeurs et des esprits et le partage des projets collectifs assumés dans des espaces sociaux et matériels de la société kongolaise au sein desquels la parole demeure un outil fabuleux.
Elle permet la production de l’intelligence collective par le débat rationnel et raisonnable au sujet du devenir collectif de la jeunesse kongolaise. Donc, la parole fait le lien entre la tête et le coeur. Elle peut bien servir les valeurs du Bomoto dans le chef de la jeunesse kongolaise.
Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a annoncé, ce lundi 9 septembre 2025, la suspension immédiate du service des urgences du Centre Hospitalier HJ situé dans la commune de Limete, à Kinshasa.
Cette décision fait suite à un incident tragique survenu dans la nuit du 7 au 8 septembre, impliquant le décès de Mme Divine Kumasamba. Selon les premiers éléments rapportés, la patiente aurait été refusée à l’hôpital pour défaut de paiement d’une caution jugée excessive, malgré qu’un acompte ait déjà été versé par sa famille. Faute de soins appropriés dans les délais, elle a perdu la vie.
Dans une déclaration officielle, le Secrétaire Général à la Santé a dénoncé une « violation grave » des principes de la Couverture Santé Universelle (CSU), un programme prônant l’accès équitable aux soins pour tous, sans condition financière préalable en cas d’urgence vitale.
L’Inspection Générale de la Santé a été saisie pour ouvrir une enquête afin d’établir les responsabilités dans cette affaire. En attendant les conclusions, le ministère a ordonné la suspension de toutes les activités d’urgences de l’hôpital concerné jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure ferme se veut un signal fort contre les pratiques discriminatoires dans les structures sanitaires publiques et privées.
À la ING Arena, en plein cœur de Bruxelles, le samedi 6 septembre, l’emblématique salle a vibré au rythme des plus grands succès de Koffi Olomide. Ce concert événement a marqué le retour tant attendu du Quadra Koraman sur la scène européenne, après quinze ans d’absence dans l’espace Schengen et plusieurs tentatives avortées.
Entouré de son mythique Quartier Latin International, le Grand Mopao a livré une performance XXL, digne de ses quatre décennies de carrière. Monté tard dans la nuit, l’infatigable « Pépé des Warriors », malgré son âge, a confirmé son statut de légende vivante de la musique congolaise. Entre puissance vocale, chorégraphies millimétrées et une intense communion avec un public conquis, Koffi Olomide a offert un spectacle monumental qui dépasse largement le simple retour. Il signe une véritable reconquête artistique, renforçant son statut d’ambassadeur de la culture africaine à l’international.
Parmi les moments marquants de la soirée, la reprise de Étoile d’État (2012) a électrisé la foule, accueillie comme si elle venait de sortir. À 70 ans, Koffi Olomide a prouvé que l’âge n’est qu’un chiffre, en insufflant une énergie contagieuse qui a transcendé les générations présentes.
Au-delà de la musique, le concert a aussi servi de scène à une réconciliation familiale. En plein milieu de Gambela, Koffi Olomide a dédicacé la chanson à sa fille Didi Stone, mettant fin aux rumeurs de tensions persistantes entre eux. Ce geste symbolique, après la controverse liée à l’oubli de son nom dans son dernier album, a montré la volonté de l’artiste de rappeler que les liens familiaux dépassent les querelles passagères.
L’ambiance est montée d’un cran ce lundi 08 septembre au Stade des Martyrs. Des milliers de supporters congolais se sont pressés dès les premières heures de la journée pour se procurer des billets en vue du match très attendu de la 8ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2026.
Cette rencontre mettra aux prises, mardi 09 septembre, les Léopards de la République démocratique du Congo aux Lions de la Teranga du Sénégal. Un véritable choc africain qui suscite un engouement inédit dans la capitale.
Les guichets du stade ont été rapidement pris d’assaut, provoquant de longues files d’attente. La forte demande a finalement conduit à l’épuisement de tous les billets disponibles, confirmant l’ampleur de l’attente populaire autour de ce rendez-vous.
Les Léopards, portés par leurs supporters et par l’élan national, espèrent réaliser une grande performance face aux champions d’Afrique 2021. De leur côté, les Lions de la Teranga arrivent avec l’ambition de consolider leur place dans le groupe de qualification.
Mardi, le Stade des Martyrs promet donc d’être une véritable fournaise, reflet de la passion congolaise pour le football.
De retour d’une mission à Kisangani, le ministre des infrastructures et travaux publics , John Banza Lunda, s’est rendu jeudi à la baie de Ngaliema pour donner le coup d’envoi des travaux de dragage de la rivière Gombe. Objectif : réduire les risques d’inondations meurtrières dans la capitale congolaise.
« Nous allons doter nos services de 12 dragues pour Kinshasa, puis étendre l’action aux villes riveraines. Restaurer le lit du fleuve, c’est sauver des vies », a déclaré le ministre devant les équipes mobilisées sur le terrai
Aux côtés du ministre, l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et la Régie des Voies Fluviales (RVF) ont réaffirmé leur engagement. Ntambwa Tshimbalanga, directeur de l’OVD, a rappelé que « nos déchets bouchent les collecteurs. Avec ce projet, nous allons redonner à la rivière Gombe sa capacité d’écoulement ».
Même son de cloche du côté de la RVF. « Notre appui sera total », a assuré Divine Kapinga, soulignant l’importance d’une action conjointe et durable.
Ces travaux interviennent alors que Kinshasa, mégapole de plus de 15 millions d’habitants, fait face chaque année à des pluies diluviennes causant des crues soudaines, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Le gouvernement mise sur ce chantier pour atténuer les effets de ces catastrophes et améliorer la résilience urbaine de la capitale.
Le gouvernement congolais doit à la Société congolaise des Postes et télécommunications, SCPT, une somme d’au moins 600 millions USD dont 54 millions sont déjà certifiés.
Malheureusement, il ne paye pas cette dette qui pouvait non seulement soulager la misère des agents qui accusent 65 mois d’arriérés de salaire dont 12 mois avec l’actuel comité de gestion, mais aussi servir d’investissement pour rendre la société compétitive.
Cette révélation est de l’Intersyndicale de la SCPT faite au ministre des Postes et télécommunications, Me José Mpanda Kabangu, ce mercredi 03 septembre 2025.
En effet, au cours d’une audience leur accordée, les syndicalistes de la SCPT ont planté le décor réel de la société qui traverse des moments difficiles alors que l’Etat, propriétaire, lui doit beaucoup d’argent des dettes et non des subventions.
« Nous ne portons pas des gants pour dire que le gouvernement congolais tue lui-même sa société. Nous sommes totalement négligés : pas de financement, attention accordée à des sociétés privée (Ndlr : SOCOF, Yozma Time Turns…), spoliation et bradage de notre patrimoine immobilier, concurrence déloyale…nous sommes victimes de tout ça », ont déclaré les syndicalistes dans leur intervention.
Ils ont demandé l’implication du nouveau ministre des PT pour le paiement de la dette de 54 millions USD déjà certifiés, la concrétisation du projet de création de la Banque postale, la rétrocession sur le code +243, les mesures d’accompagnement afin que l’exclusivité de transport des colis de 0 à 2 Kgs accordée à la SCPT par la loi soit respectée et la revisitation des contrats léonins signés par la direction générale.
D’autres syndicalistes reçus par Me José Mpanda le même mercredi 03 septembre sont de l’Intersyndicale des PT-NTIC.
Eux aussi ont présenté au ministre leurs desideratas pour lesquels ils attendent des solutions idoines. C’est notamment le problème de la prime permanente qui est payée partiellement aux agents et l’uniformisation de son barème par rapport aux agents du Numérique qui sont privilégiés alors qu’ils produisent pas des recettes comme eux.
Ils ont également posé le problème de manque de bâtiments pour les différentes directions de l’administration, le manque des véhicules pour la mobilité des agents, le problème de gestion des cas sociaux et la problématique du renforcement des capacités des agents, de leur mise en place, mais aussi le dossier de 3% émanant du Fonds de développement du service universel (FDSU).
A tous ces deux groupes des syndicalistes, Me José Mpanda Kabangu a promis son implication effective pour la résolution dans la mesure du possible de leurs desideratas.
À la veille de la rentrée scolaire 2025-2026, le gouvernement provincial de Kinshasa a confirmé la réouverture de plusieurs artères importantes de la capitale, a-t-on appris dans communiqué rendu public le samedi 30 Août 2025.
Il s’agit notamment des avenues Flambeau, Kitona, Du Livre, Tourisme, Trois Vallées et Kimbuta, longtemps fermées pour travaux et divers aménagements. Cette décision vise à fluidifier la circulation et à faciliter le déplacement des élèves, enseignants et parents dans différents quartiers de la ville.
Selon les autorités provinciales, ces réouvertures entrent dans le cadre du programme d’assainissement et de modernisation des voiries urbaines lancé par le gouvernorat. Elles devraient contribuer à réduire les embouteillages chroniques et à sécuriser les trajets scolaires.
La population, particulièrement les habitants des communes concernées, a accueilli cette annonce avec satisfaction. Beaucoup y voient un signe de reprise progressive de la mobilité urbaine, alors que Kinshasa connaît depuis plusieurs mois d’importants chantiers routiers.
Le gouvernement provincial a toutefois rappelé que des travaux complémentaires se poursuivront dans certains axes et a invité les usagers à la prudence et au respect du code de la route.
Le ministre des Postes et télécommunications, Me José Mpanda Kabangu, s’est entretenu ce mercredi 27 août 2025 avec les opérateurs des télécommunications (Orange, Vodacomn Airtel, Africell, Eastcastle, Assocel, GVA, Liquid, United, Hwahei, Microcom, Orioncom, DHI, Helios et Global).
« Nous voulons que vous soyez notre berger, notre protecteur », a demandé Laurent Ntumba, DG de Microcom et porte-parole des opérateurs des télécoms, à Me José Mpanda, ministre des PT à qui il a présenté les problèmes généraux qui se posent dans ce secteur.
C’est notamment le manque de sécurité juridique caractérisé par le retard dans la mise en conformité des licences d’exploitation, l’ambiguïté entre la loi sur les télécoms et le Code numérique et l’activité clandestine qui impacte négativement sur leurs finances.
Il y a aussi le climat des affaires qui est un point d’achoppement pour eux à cause de la multiplicité et superposition des taxes, mais également la guerre dans l’Est la RDC qui met en mal leurs activités par une double taxation.
Le Ministère provincial des Infrastructures et Travaux Publics de la ville de Kinshasa a annoncé la fermeture totale et temporaire de l’avenue Tourisme (Nzela ya Mayi), afin de permettre la finalisation des travaux de réhabilitation de la voirie.
Cette fermeture, qui a débute le vendredi 29 août à 22h00, s’étendra jusqu’au dimanche 31 août 2025 à 23h00, conformément au communiqué officiel publié ce jour. L’initiative s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire prévue le lundi 1er septembre 2025, avec pour objectif de fluidifier la circulation dans la capitale.
Durant cette période, les équipes techniques procéderont notamment à la construction d’un nouvel ouvrage d’assainissement, destiné à améliorer la durabilité et la qualité de la chaussée.
Le Ministère provincial appelle la population kinoise à la compréhension et à la collaboration, en dépit des désagréments que pourrait causer cette fermeture. Les autorités civiles, militaires et la Police nationale congolaise sont invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre public et le bon déroulement des travaux.
Dans un communiqué officiel publié ce 27 août 2025, l’Exécutif Provincial de Kinshasa a annoncé la fin de toutes les manifestations foraines (kermesses) organisées au sein des établissements scolaires de la capitale. La date limite fixée pour la clôture de ces activités est le dimanche 31 août 2025.
Cette décision vise principalement à garantir une rentrée scolaire calme et sereine, prévue pour le 1er septembre 2025. Le gouvernement provincial souhaite également créer un environnement favorable aux élèves et à leurs familles dans les espaces scolaires concernés.
Le document, signé par Jésus-Noël Sheke Wa Domene, appelle à la responsabilité des bourgmestres, autorités locales et organisateurs afin d'assurer le strict respect de cette mesure sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
L’objectif est clair : permettre aux écoles de se préparer dans les meilleures conditions possibles à l’approche de la rentrée, sans perturbation ni désordre liés aux activités festives de fin d’année scolaire.
Initialement attendu ce mercredi 27 août 2025, le verdict du procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a finalement été renvoyé au lundi 1 septembre. L’annonce a été faite par la Cour de cassation, qui évoque des contraintes organisationnelles à l’origine de ce report.
Poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars de fonds publics, Constant Mutamba comparaît depuis plusieurs semaines devant la haute juridiction. Ce procès, suivi de près par l’opinion publique, représente l’un des plus médiatisés impliquant un ancien membre du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Le report du verdict prolonge le suspense dans une affaire dont les enjeux sont à la fois politiques et judiciaires. La prochaine audience, fixée au lundi 1 septembre 2025, devrait marquer une étape décisive dans le traitement de ce dossier emblématique.
Une onde de choc secoue les rangs de la Police nationale congolaise (PNC) après l’annonce fracassante de la démission de Mboso Kazadi Junior, commissaire principal et fils du 2e Vice-président de l’Assemblée nationale. Ce départ, survenu dans un contexte de tensions internes, révèle des fractures profondes au sein de l'institution sécuritaire.
Dans une déclaration ferme, Mboso Kazadi Junior justifie sa décision par des "dérives graves" qu’il dit observer au sein de la PNC. Il dénonce notamment une politique de protection des criminels au détriment de la justice et de la sécurité du peuple congolais.
«La Police protège des criminels. Je refuse de participer à un génocide. Je préfère retourner à la vie civile», a-t-il affirmé dans une sortie médiatique qui ne laisse place à aucune ambiguïté.
Cette démission soulève de nombreuses interrogations sur l’état de fonctionnement interne de la PNC et pourrait ouvrir la voie à d’autres révélations ou départs au sein de l’appareil sécuritaire.