Après trois mois des vacances parlementaires, c’est ce lundi 15 septembre que s’ouvre dans les deux chambres du Parlement, la session ordinaire de septembre. Durant cette session, rapporte " L'AVENIR ", députés nationaux et sénateurs ont, la responsabilité de travailler sur l'examen et l'adoption de la reddition des comptes pour l'exercice 2024 mais aussi sur le projet de loi de finances pour l'exercice 2026.
Bien que réputée budgétaire, la session qui s’ouvre ce matin risque, selon " LE PHARE ", de connaître de très fortes turbulences au plan politique, susceptibles de prendre le dessus sur le déroulement de ladite session, notamment la principale matière y consacrée.
A quelques heures de la rentrée parlementaire, c’est la surchauffe au niveau de différents états-majors politiques, constate " LA PROSPÉRITÉ ". Le Bureau de la chambre basse du Parlement reste suspendu à la détermination des élus nationaux de venir à bout de la présidence de Vital Kamerhe.
Selon plusieurs sources recoupées, relayées par " CONGO NOUVEAU ", 235 signatures sont déjà collectées pour évincer Vital Kamerhe du perchoir.
Alors que le président de la Chambre, Vital Kamerhe, se trouve sous la menace d’une pétition déjà munie de plus de 235 signatures, Kabuya, écrit " OURAGAN.CD ", a choisi d’endosser le rôle de Ponce Pilate. Il se lave ostensiblement les mains, niant toute implication de son parti dans ce qui ressemble à un coup de tonnerre parlementaire.
Abordant ce dossier, " AFRICANEWS ", accuse les caciques de l'Union sacrée de vouloir renverser Kamerhe.
Pour sa part, " LA RÉFÉRENCE PLUS ", accuse les députés nationaux issus de l'UDPS et Alliés mené par Crispin Mbindule d'être cette motion pour faire tomber Vital Kamerhe, ainsi que quelques membres de son Bureau.
Retard ou blocage présumé du contrôle parlementaire, manque de transparence, dix mois d’arriérés dans les frais de fonctionnement et couverture médicale inadéquate pour les élus. Autant d'accusations contre le président de la chambre basse, souligne de son côté " RFI.FR ". En réaction, les partisans de Vital Kamerhe, cités par le média français, dénoncent un règlement de comptes. Ils rappellent que les crédits de l’Assemblée ont été réduits de plus d’un quart, ce qui empêche toute augmentation des émoluments et autres avantages.
Si le Sénat semble, pour l'instant, à l'abri de tels remous, bien qu'une pétition ait également été initiée contre Sama Lukonde, " LE POTENTIEL ", affirme que le climat institutionnel demeure fragile.
Félix Tshisekedi, qui avait appelé huit jours plus tôt à une session " sereine " et recentrée sur les priorités nationales, se retrouve désormais contraint d'endosser le rôle d'arbitre suprême. Car, analyse " INFOS27 ", derrière les chiffres d'un budget attendu, c'est l'équilibre fragile de l'Union sacrée et la capacité du pouvoir législatif à remplir son rôle qui se jouent. Entre crise sécuritaire persistante et défi budgétaire crucial, la session de septembre s'annonce comme un test de survie pour la majorité présidentielle.
Pendant ce temps, " FORUM DES AS ", nous apprend que le gouvernement présentera le budget de l'Etat via l'adresse de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Mais compte tenu de problèmes qu'a le pays, le tabloïd pense que d'autres matières peuvent également être inscrites à l'ordre du jour. Entre autres la situation sécuritaire dans l'Est du pays, le contrôle du Gouvernement, le fonctionnement interne du Parlement…
Au sujet du projet du Budget, " CHRONIK'ECO ", nous apprend que le gouvernement a présenté, vendredi dernier, un avant-projet de budget 2026. Un budget en hausse, fixé à plus de 20 milliards de dollars (plus de 17 milliards d’euros), contre 17,7 milliards de dollars cette année (soit une augmentation de plus de 16%).
Procès Kabila, retour à la case-départ, titre " LE PHARE ". Alors qu’on attendait fiévreusement le verdict de cette haute juridiction, lvendredi dernier, les parties civiles dans cette affaire ont sollicité et obtenu de la Haute cour militaire, la réouverture des débats. Et pour cause Selon Me Richard Bondo, la partie civile soutient disposer entre ses mains, de nouveaux éléments qui aideraient la Cour à découvrir quelques sources de financement de la rébellion M 23/ AFC.
Pour " LE POTENTIEL ", la Haute Cour militaire a surpris l'opinion, en annonçant le report du verdict attendu dans le procès de l'ancien président Joseph Kabila, poursuivi notamment pour participation à un mouvement insurrectionnel et apologie d'actes de terrorisme.
De son côté, " *TRANSPARENCEINFO.COM* ", estime que la Haute cour a choisi la vérité que la précipitation.
Situation sécuritaire. Le Gouvernement et l'AFC/M23 s'accordent sur un échange de prisonniers. Cette annonce a été faite par Massad Boulos, conseiller principal du président des USA pour l'Afrique, via son compte X, consulté par " 7SUR7.CD ". Selon lui, cette signature est une étape décisive pour la désescalade des hostilités et la promotion de la paix en RDC.
Dans un autre chapitre. La tension monte d’un cran à Shalina Healtcare Ltd, constate " OURAGAN.CD ". Jadis considérée comme la société pharmaceutique numéro 1 dans la commercialisation des produits pharmaceutiques en RDC, aujourd’hui, elle fait face à une grogne qui risque de paralyser toutes ses activités.
Shalina - RDC fait vivre un calvaire à ses agents, révèle de son côté " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ". En effet, explique ce média en ligne, depuis l'arrivée du nouveau chef du personnel, Madame Jezaïne, les agents et cadres de cette entreprise vivent un calvaire. D'après quelques agents de cette entreprise qui ont préféré préserver leur anonymat par crainte de représailles de leur employeur, Madame Jazaïne avec la bénédiction de sa hiérarchie impose des nouvelles règles.
Selon plusieurs employés, renchérit " OKAPINEWS.NET ", l’arrivée du nouveau chef du personnel, Madame Jezaïne, a marqué un tournant brutal : salaires uniformisés et réduits jusqu’à 50 %, suppression des avantages sociaux (soins médicaux, frais scolaires, primes…), et menace d’instaurer la sous-traitance. «À prendre ou à laisser», aurait-elle lancé, selon nos sources.
Autre fait décrié, écrit de son côté " DEPECHE.CD ", l’absence de représentation syndicale dans l’entreprise, une violation flagrante du Code du travail congolais.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)