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Carnage à Goma : une commission d'enquête créée par les Nations Unies

Ni abstention, ni vote contraire. A l'unanimité vendredi 7 Février, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à sa 37ème session extraordinaire a adopté une résolution ordonnant la création d’une mission devant enquêter sur les allégations des crimes de guerre commis par le M23, l'AFC ainsi que les forces armées du Rwanda.

 

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l’homme est chargé d'exécuter cette décision dans les plus brefs délais.

 

Dans sa résolution, le Conseil a fermement condamné les violations persistantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles et basées sur le genre, les exécutions sommaires, les enlèvements, les disparitions forcées, ainsi que les attaques ciblées contre les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes, les soldats de la paix, et les civils, en particulier dans les camps de déplacés, les hôpitaux et les écoles.

 

Cette session extraordinaire avait été convoquée après une demande officielle soumise le 3 février par la RDC. D'ailleurs, une forte délégation des autorités Congolaises ont brillamment pris part à ce rendez-vous. Notons que la prochaine session ordinaire du Conseil des droits de l’homme se tiendra du 24 février au 4 avril 2025.

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Situation sécuritaire en RDC : Bintou Keita appelle à l'Action à Genève

Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC), a exprimé ses sincères condoléances pour les pertes humaines au Gouvernement et à la population congolaise, qui souffrent des conséquences d’un conflit qui dure depuis plus de 30 ans. 

 

C'était au cours de la 37ème session spéciale du Conseil des Droits de l'Homme à Genève, en Suisse.  

 

Dans son discours, elle a également salué le sacrifice des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), des casques bleus et des soldats de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIRDC), qui ont perdu la vie en essayant d'assurer une paix durable dans la région.

 

La cheffe de la MONUSCO a condamné les attaques et les pillages survenus le 28 janvier à Kinshasa, visant les installations des Nations Unies et certaines Ambassades. Elle a exprimé son soutien aux initiatives des autorités congolaises visant à traduire les responsables en justice et à prévenir la répétition de tels incidents.

 

Depuis le début de l’année, la situation s'est considérablement détériorée avec l’avancée sans précédent du groupe armé M23 et des forces rwandaises. La prise de Goma le 27 janvier a été précédée de combats sanglants, entraînant la mort d'au moins 2 900 personnes et plus de 3 000 blessés. Bintou Keita a averti des conséquences à moyen et long terme de cette violence, notamment la résurgence du choléra, le risque de de Mpox, l’interruption de la scolarité des enfants et la multiplication des violences sexuelles.

 

L’expansion territoriale du M23 au Nord-Kivu, où il contrôle partiellement quatre des six territoires, ainsi que la prise de plusieurs localités au Sud-Kivu, ont causé des déplacements massifs des populations. Les violations des droits humains, la dégradation des infrastructures et l'accès incertain aux services de base aggravent la situation humanitaire déjà critique.

 

Elle a aussi rappelé l'importance de poursuivre les négociations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, en particulier dans le cadre du processus de Luanda. Elle a averti que sans mesures dissuasives et contraignantes pour stopper l'escalade de la violence, le risque d'expansion du conflit dans la région demeure 

élevé.

 

Le cessez-le-feu unilatéral annoncé par le M23 le 4 février n’a duré qu’un jour, permettant à ce groupe de renforcer ses positions dans le Nord et le Sud-Kivu. La reprise des offensives dans des zones densément peuplées, comme à Goma, pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la population civile. La criminalité et la montée de la justice populaire sont alarmantes, exacerbées par la prolifération d’armes abandonnées et l’évasion de plus de 4 000 prisonniers de la prison centrale de Goma.

 

Bintou Keita a terminé son discours en lançant un appel à l'action collective pour mettre un terme à la souffrance du peuple congolais. Elle a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de s'unir afin de promouvoir la paix, la sécurité et le respect des droits humains en République démocratique du Congo.

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Enjeux : l'AFDC-A dénonce des intox contre le Sénateur Bahati Lukwebo

La guerre d'agression qui sévit dans la partie Est de la RDC aurait, à en croire Jimmy Mukelenge Mulumba, Secrétaire National de l'Alliance des Forces du Congo et Alliés (AFDC-A), offert l'ossation " aux ennemis du Congo d'user de la désinformation dans le but de semer la division.

 

Et, à tout dire, l'Honorable Senateur Modeste Bahati Lukwebo, 2ème Vice-Président du Sénat, est pris pour cible.

 

Le regroupement AFDC-A dénonce une manipulation sur sa personne. 

 

" Le nom Bahati est un nom swahilophone qui signifie la chance, porté par des milliers de personnes. Ce personnage nommé par Corneille Nangaa n'est ni cousin ni proche parent de l'Honorable 2ème Vice-Président du Sénat, comme certaines personnes mal intentionnées le font circuler sur les réseaux sociaux en indexant méchamment l'honorable Professeur Modeste Bahati Lukwebo dans cette histoire de l'AFC ", dit Jimmy Mukelenge dans une mise au point parvenue à la rédaction.

 

Par ailleurs, l'AFDC-A convie les congolais à la vigilance face au " poison rwandais ".

 

La Rédaction

Enjeux : l'AFDC-A dénonce des intox contre le Sénateur Bahati Lukwebo
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Effort de guerre : l''OGEFREM donne une contribution d'un million de $

Remise ce mercredi 06 février 2025 de la contribution financière de l'OGEFREM au Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Voies de Communication, traduite par un chèque d'une valeur d'un million de dollars américains, en appui aux efforts de guerre d'agression à laquelle le pays fait face. 

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La délégation de l'Ogefrem dans la suite du Directeur Général William Kazumba Mayombo été composée du PCA Adolphe AMISI MAKUTANO, de quelques mandataires dont les honorables Bombelo et Théo Kazadi, du Dga Emmanuel Mayele Samba et une bonne représentation de cadres et agents de l'Ogefrem.

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 Tout s'est déroulé dans le bâtiment qui abrite la Vice primature en charge des Transports, voies de communication et désenclavement, ministère de tutelle de l'Ogefrem, piloté par Jean-Pierre Bemba Gombo.

 L'audience accordée à huit membres de la délégation dont six administrateurs et deux Directeurs de l'Ogefrem ( Mme Louise Katama, Directrice Financière et Mr Florent Ebondo, Directeur des Relations Publiques et Communication a tourné autour de la portée symbolique de ce geste de l'ogefrem en faveur de troupes combattantes des FARDC et wazalendo au front ainsi que l'attention à porter à l'égard des victimes de cette agression qui requiert la mobilisation de tous. 

 William Kazumba, Directeur Général de l'OGFREM, a déclaré que cette contribution représente un devoir patriotique face aux ambitions expansionnistes du président rwandais Paul Kagame, tout en précisant que le peuple rwandais n'est pas l'ennemi.

 

Kazumba a souligné les conséquences tragiques du conflit en cours, appelant à l'unité et à la mobilisation autour du Président Félix Tshisekedi. 

Ainsi, cette action de l'OGEFREM est une prompte réponse patriotique.

 

La Rédaction

Effort de guerre : l''OGEFREM donne une contribution d'un million de $
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Carnage à Goma : " l'épée de Damoclès " de la CPI suspendue sur la tête de Nangaa

La Cour Pénale internationale se dit poursuivre avec urgence et contration les enquêtes sur les présumés crimes du statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu, particulièrement dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

 

 D'après un communiqué du mercredi 5 février dont une copie est parvenue dans notre rédaction, le Bureau de la cour avait renouvelé ses efforts d'enquêter sur ce qui se passe en RD.Congo, notamment sur les crimes présumés du statut de Rome commis au Nord-Kivu depuis le début du mois de janvier 2022.

 

"Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lance un appel urgent à l’information et à la coopération de tous les partenaires sur la situation en République démocratique du Congo (RDC).

 

En octobre 2024, le Procureur Karim AA Khan KC a annoncé que le Bureau renouvelait ses efforts d’enquête en RDC, en se concentrant en priorité sur les crimes présumés du Statut de Rome commis au Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022. Cette enquête est active et se poursuit avec urgence et concentration" rapporte le communiqué 

 

Et d'ajouter que " Le Bureau suit de près les événements actuels, notamment la grave escalade de la violence au cours des dernières semaines dans l’est de la RDC, en particulier dans et autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma".

 

Observant l'escalade des violences au cours des dernières semaines dans la partie Est du Congo, ladite cours stipule que " Des sources crédibles indiquent que des milliers de personnes ont été blessées et des centaines tuées à Goma et dans ses environs, y compris des civils et des soldats de la paix, après des mois d’affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le Mouvement du 23 mars ( M23) et leurs alliés."

 

 Par ailleurs, elle indique que " La situation actuelle à Goma et dans ses environs relève de l'enquête en cours du Bureau du Procureur. Le Bureau continuera d'enquêter sur les crimes présumés commis par toute personne, quelle que soit son affiliation ou sa nationalité, et ne se limitera pas à des individus, des partis ou des membres de groupes spécifiques".

 

Le Bureau de la pénale internationale (BdP) appelle toutes les parties concernées – victimes et témoins, organisations nationales et internationales, groupes de la société civile, journalistes, autorités nationales, États parties et parties non étatiques , à partager avec le Bureau tous les éléments de preuve et informations qu’ils ont recueillis ou qu’ils recueillent, en rapport avec les allégations de crimes internationaux par toutes les parties.

 

M. Mukendi

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Agression à l Est et traumatismes de la population : l'Unikin prévoit une formation en psycho trauma

L'Université de Kinshasa, prévoit d'organiser ensemble avec le centre psycho pathologique une formation en psycho trauma pour encadrer les personnes victimes des traumatismes d'ordre psychologique liés à l'agression dans l'Est de la République démocratique du Congo, annonce le professeur docteur Jean Marie Ntumba kayembe, Recteur de cet établissement dans une interview accordée à la radio télévision nationale congolaise. 

 

 À l'en croire, cette formation va permettre à ce que les personnes victimes des traumatismes psychologiques qui peuvent déstabiliser le bien-être d'une nation soient bien encadrées. 

 

" Nous organisons avec le centre psycho pathologique une formation en psycho trauma. Ça voudrait dire comment encadrer tous les traumatismes d'ordre psychologique qui eux aussi peuvent déstabiliser le bien-être d'une nation. Nous avons ces potentialités et ses capacités, nous le mettons à contribution pour le bien-être de toute notre population ", a indiqué le recteur de l'Université de Kinshasa.

 

Devant les caméras de la chaîne nationale, le Professeur Jean-Marie Ntumba Kayembe n'a pas manqué à soutenir tous les compatriotes de l'Est en cette période d'agression injuste imposée par le Rwanda et ses alliés.

 

Il souligne que l'agression injuste du Congo est un problème qui dure depuis plus de trente ans et qu'on ne peut comprendre comment la RDC, un pays qui a toujours montré l'hospitalité à travers tous ceux qui peuvent le fréquenter soit un jour agressé.

 

Jean-Marie Ntumba Kayembe estime que le Rwanda cherche tout simplement à déstabiliser l'Est de la République démocratique du Congo pour pouvoir déposséder le pays de ses richesses dont il regorge dans ces différents coins. 

 

Répondant à la question des manifestations initiées par la communauté universitaire la fois passée, il indique que le grand message a été de suivre le guide de la nation congolaise, soutenir et encourager les forces de défense, notamment les FARDC et les wazalendo et surtout penser aux compatriotes qui sont actuellement sans abris et exposés à la famine, au froid, aux intempéries mais également à la maladie.

 

D'après lui, l'Université de Kinshasa s'est employée à cultiver et à montrer la cohésion entre les différents corps qui la constituent et que cette cohésion fera en sorte d'aller au-delà des différents clivages et tribus qui ne peuvent que ravaler une nation qui doit se tenir uni en ce moment derrière le commandant suprême de l'armée. 

 

Il ajoute également que l'Université avec sa distribution des compétences dans diverses domaines technique, sanitaire , psychologie, social, économique etc...se doit aujourdhui plus qu'hier d'apporter sa contribution à encadrer la population congolaise.

 

Cet encadrement doit se manifester de manière matérielle par la contribution de la défense de la nation, par la contribution à la nutrition, à l'alimentation, à la lutte contre l'insécurité alimentaire et par sa contribution à dispenser réellement le vrai message sociologique qui peuvent développer la résilience de la population.

 

Par ailleurs, le recteur de l'Université de Kinshasa a appelé toutes les composantes de son établissement ensemble main dans la main, à mutualiser les efforts pour présenter à la Nation ce que l'Université a de meilleur entre autre la pensée, l'intelligence pour souligner tant soit peu la misère de toute la communauté. 

 

Il estime que cette solidarité a engagé toutes les corporations de l'Université de Kinshasa, le corps enseignant, le corps scientifique, les corps administratif, technique et ouvrier sans oublier les vaillants étudiants et étudiantes qui eux aussi sont tous prêts comme les a demandé le Président de la République à contribuer matériellement à soutenir et soulager tant soit peu cette population de l'Est de la RDC.

 

Pour lui, ceci est une réponse pragmatique et une réflexion bien soutenue sur les stratégies que l'Université est prête à fournir pour son expertise pour que la Nation puisse en bénéficier.

 

Le Professeur Jean-Marie Ntumba Kayembe a, in fine, adressé un message de soutien et de réconfort à tous les compatriotes qui se trouvent en détresse dans la partie Est de la République et se dit prêt ensemble avec sa communauté à défendre le territoire national derrière le commandant suprême de l'armée et de la police nationale congolaise.

 

"Nos frères de l'Est doivent savoir que nous sommes absolument de cœur avec eux, nous sommes prêts tous à défendre notre territoire national derrière le commandant suprême de l'armée et de la police nationale congolaise. Il nous a invités à plus de cohésion. Unis notre peuple est invincible et demeurera invaincu. Nous sommes ensemble et Dieu aidera notre nation lorsque nous commençons à lui montrer notre volonté de vivre ensemble, de partager nos misères, mais également les instants de bonheur qui sont à venir, un bonheur plus proche. Le président de la République a promis d'engager toute la nation. Nous sommes avec nos frères de l'Est et notre solidarité se manifestera psychologiquement et dans l'encadrement tel que toute la nation congolaise peut la porter en ceux qui, en ce moment précis sont en détresse. "

 

Merveil Mukendi.

Agression à l Est et traumatismes de la population : l'Unikin prévoit une formation en psycho trauma
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Sénat : Sama Lukonde invite les Senateurs à contribuent aux stratégies afin de sortir la RDC de la crise suite à l'insécurité dans l'Est

Le Président du Sénat, Jean Michel Sama lukonde kyenge a invité ce mardi 04 février, les honorables sénateurs à contribuer aux différentes stratégies pour faire sortir la République démocratique du Congo de la crise qu'elle traverse suite à la situation sécuritaire dans sa partie Est du pays.  

 

D'après le président de la chambre haute du parlement, cet appel fait suite à la demande du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est préoccupé par la situation qui prévaut dans la partie Est du pays, marquée par l'agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC. 

 

 Il souligne que la situation qui prévaut à l'Est de la République démocratique du Congo, caractérisée par l'occupation d'une partie de son territoire par le Rwanda, sous couvert de ses supplétifs du M23-AFC, demande à ce que le Parlement joue pleinement son rôle pour des solutions idoines. 

 

Jean Michel Sama lukonde a par ailleurs salué la mémoire de toutes les victimes tombées sous la barbarie du Rwanda et ses supplétifs dans la ville de Goma, tout en condamnant ce qu'il qualifie des actes ignobles violant la souveraineté de la République démocratique du Congo et la passivité de la communauté internationale. 

 

" À ce jour, plus de 900 corps des personnes tuées ont été acheminées dans les morgues des hôpitaux de Goma. C'est dire que le nombre exact des personnes tuées est certainement plus important que celui enregistré dans les formations sanitaires. Ces actes ignobles constituent une violation flagrante de notre souveraineté et une menace à la paix et à la stabilité non seulement dans la sous-région des grands lacs mais l'Afrique tout entière. Le Sénat condamne avec la plus grande fermeté cette barbarie du Rwanda et ses supplétifs. La passivité de la communauté internationale comme l'a souligné son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l'Etat, dans son message à la Nation du 29 janvier 2025, constitue un affront non seulement à la RDC mais également aux valeurs universelles de justice et de paix", a martelé le Président de la Chambre haute. 

 

Pour le chairmann du sénat, la RDC est la cible d'un complot international nourri par la convoitise des richesses inestimables que regorge son sol et sous sol depuis son accession à la souveraineté nationale et que sa bénédiction naturelle a engendré une spirale des conflits qui ressurgit à chaque étape cruciale de son évolution politique.

 

Il ajoute que le Sénat a entrepris un certain nombre d'actions allant dans le sens de réfléchir sur les voies et moyens pouvant permettre de juguler cette crise depuis la situation s'est aggravée. Le sénat s'est approprié l'appel à la mobilisation générale lancé par le Chef de l'État, lors de son adresse à la Nation du 29 janvier 2025.

 

Dans une session à huis clos suite à une motion portée par la Sénatrice Vicky Katumwa qui voudrait que cette matière relevant de la sécurité du pays ne soit traitée publiquement dont les sénateurs l'ont voté à l'unanimité, Sama Lukonde a engagé les senateurs à ne ménager aucun effort pour que les travaux de cette session puissent réellement contribuer aux stratégies de sortie de crise. 

 

"Nous tous, collectivement comme Nation et chacun de nous, de manière singulière, quelque soit sa province, est affecté dans son corps et dans son âme par cette situation sécuritaire et ses conséquences. Engageons nous sans réserve, pour donner à notre mère patrie le meilleur de nous même", a t-il indiqué.

 

Le président du sénat a annoncé au cours de cette même session la mise sur pied d'une Commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour réfléchir sur les stratégies diplomatiques et politiques de sortie de crise. 

 

À l'en croire cette commission comprends du côté du sénat les membres des commissions Défense et Sécurité, relations extérieures et socio-culturelles ainsi que Genre et Familles. Elle fera rapport respectivement aux Assemblées plénières et que tout Senateur qui le désire, à prendre part aux travaux de cette Commission est invité.

 

Notons que deux ponts importants ont été à l'ordre du jour lors de ces travaux de la session extraordinaire du Sénat, convoquée conformément aux dispositions de l'article 116, al 1 de la Constitution et article 84, al1 du Règlement d'ordre intérieur de la chambre haute du Parlement. Ces travaux étaient consacré à la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. 

 

M. Mukendi

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Rencontre CENCO-ECC & Fayulu : les dessous des cartes

Agression Rwandaise: la CENCO et l'ECC s'investissent pour une sortie de crisee t la construction de la cohésion nationale 

 

La Conférence Épiscopale du Congo et l'église du Christ au Congo ont rencontré ce mardi 4 Février 2025 à Kinshasa, Martin FAYULU,le président de l'ECIDE un jour après l'audience chez Félix Tshisekedi pour lui présenter leur initiative de pacte pour la paix.

 

<< Nous nous préparons pour un grand forum qui s'annonce où les congolais vont s'asseoir comme les hommes intelligents qui peuvent être en mesure de réinventer leur avenir commun par des mécanismes qui leur sont propres.>> , a expliqué le secrétaire général de l'église du Christ au Congo à la sortie de la séance de travail avec FAYULU.

 

Il a accueilli avec intérêt l'initiative tout en formulant des observations de fond et de contribution, a poursuivi le secrétaire général de l'ECC.

 

Les consultations sont une approche qui nous prépare au pacte de la paix. Ce que nous avons présenté, c'est justement la feuille de route qui donne la lumière sur les voies à emprunter pour arriver à ce pacte qui sera conçu sur les engagements collectifs à prendre soit pour revisiter notre pacte républicain soit le compléter dans le sens de rendre assez fort notre engagement collectif, a conclu le secrétaire général de l'ECC.

Rencontre CENCO-ECC &amp; Fayulu : les dessous des cartes
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Agression rwandaise : message de soutien de l'OGEFREM au Président Félix Tshisekedi et aux FARDC

L'Office de Gestion du Fret Multimodal -OGEFREM- vient de signer un message adressant son soutien au Chef de l'État et aux Forces Armées de la République démocratique du Congo.

Dans cette copie parvenue à votre rédaction, Kalumba Makombo, Directeur Général de cette entreprise du portefeuille de l'État confie : " le soutien inconditionnel de l'OGEFREM s'adresse particulièrement aux guerriers de la République que sont nos FARDC. Notre pensée pieuse à nos vaillants Soldats et WAZALENDO tombés sur le champ d'honneur, et à toutes les victimes innocentes de la ville paisible de Goma".

L'OGEFREM rassure de son accompagnement dans les empreintes de patriotisme exceptionnel visant la reconquête des portions de terre du territoire national sous occupation.

 

La Rédaction

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Mining Indaba à Cape Town : Judith Suminwa dénonce l'inefficacité de la communauté internationale face à l'exploitation minière illégale et l'agression du Rwanda

La Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tulaka a dénoncé ce lundi 3 février, au cours d'une visioconférence pour l’ouverture du Forum Mining Indaba, l'inaction de la communauté internationale face à l'exploitation minière illégale et l'agression que subie son pays la RDC imposée par son voisin le Rwanda.

Lors de son speech, la cheffe du gouvernement a souligné l'urgence de la traçabilité des minerais pour mettre fin aux conflits alimentés par ces ressources précieuses.

En effet, Judith Suminwa a salué avec gratitude l'Afrique du Sud pour son soutien et a appelé à une coopération mondiale pour transformer le secteur minier africain en un moteur de développement durable.

L'exploitation minière doit être un levier de développement durable, et non un fardeau pour les générations à venir”, a souligné la Première Ministre

Notons que l'un des membres de son gouvernement, le ministre des Mines Kizito Pakabomba qui a pris part à cet evénement a égalementm dénoncé le pillage des ressources minières de la RDC par le Rwanda depuis la ville de Cap Town, lieu où se déroule le plus grand rassemblement mondial des acteurs et décideurs du secteur minier africain. Il a par ailleurs appelé les instances africaines et internationales à prendre ses responsabilités pour mettre un terme à cette situation qui fragilise l'économie du Congo.

M. Mukendi

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RDC : voici les grands axes du Conseil des Ministres du 31 janvier 2025

Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu le 31 janvier 2025, plusieurs points importants ont été abordés concernant la situation dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement en réponse à l'offensive du M23 et des soldats rwandais sur Goma.

 

Urgence humanitaire

 

Le président Félix Antoine Tshisekedi a demandé la mise en place d'un plan d'urgence humanitaire pour répondre aux besoins des populations affectées par le conflit. Le gouvernement doit collaborer avec des partenaires pour cette initiative.

 

Réduction du train de vie

 

Il a été souligné que les institutions de l'État doivent adopter un train de vie plus sobre afin de dégager des économies. Ces économies permettront d'octroyer une prime exceptionnelle aux soldats, policiers et aux patriotes Wazalendo engagés dans les combats.

 

Lutte contre la désinformation

 

Le président a insisté sur la nécessité de lutter contre la désinformation et a proposé la création d'une cellule de crise pour unifier et coordonner la communication sécuritaire.

 

Suspension de certaines  missions

 

Des décisions ont été prises pour suspendre les missions et évaluations sanitaires non essentielles à l'étranger, ainsi que les augmentations de salaires et corrections de grade pour une durée de 12 mois, à l'exception des forces armées et de la police.

 

Ces mesures visent à renforcer l'effort de guerre et à améliorer la situation humanitaire dans l'est du pays.

 

Ngubaa Yambushi Danny 

 

RDC : voici les grands axes du Conseil des Ministres du 31 janvier 2025
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Agression Rwandaise : le Parlement Européen indigné par la prise de Goma

 

 

Le Bureau du Parlement européen a proposé de prendre des sanctions concrètes à l'endroit du Rwanda.

 

C'est ce qui ressort d'une session spéciale consacrée à la situation sécuritaire et humanitaire au Nord kivu convoquée ce jeudi 30 janvier, lit-on sur le site officiel de cette Institution de l'Union Européenne.

 

Le Bureau dudit Parlement a proposé des sanctions fortes à l’endroit de Kigali entre autres, la suspension du mémorandum UE-Rwanda signé en février 2024 portant sur 5 domaines de collaboration, notamment l’intégration des chaînes de valeur durable pour les matières premières et le soutien à la diversification économique, garantissant le bon fonctionnement et la durabilité de ces chaînes de valeur, puis la coopération en vue de parvenir à une production et une valorisation durables et responsables des matières premières critiques et stratégiques.

 

Il suggère aussi de suspendre toutes les manifestations sportives internationales prévues cette année au Rwanda dans le souci d’utiliser ces pressions concrètes et obtenir la stabilité.

 

Pour le Bureau du Parlement européen, l’Union Européenne doit promouvoir la paix et ne doit pas être un observateur passif. 

 

« Ne trahissons pas le peuple congolais », a exhorté la présidente de la séance, disant craindre l’impact de cette guerre sur l’Europe déjà confrontée aux problèmes migratoires mais tout aussi intéressée par les minerais critiques et qui doit redouter la concurrence américaine et chinoise. 

 

Présent à ces travaux qui se poursuivent encore, le représentant spécial de l’Union européenne dans les Grands lacs, Johan Borgstam, a jugé « inexplicable l’inaction de l’Union Européenne ». « La présence des troupes RDF sur le sol congolais est intolérable. La réalité est complexe. Il y a un chevauchement politique et économique. Le Rwanda profite des régions minières au Nord-Kivu. En RDC, on parle des minerais du sang. Le Rwanda y était actif avant même le M23. Il y a aussi le rôle complexe de l'Ouganda. Le rapport entre le Rwanda et le M23 est peu clair. Il y a une crainte liée à l'instabilité, il y a un manque de coordination entre les processus que l'Union européenne soutient. Il faut tenir compte du rôle de tous les observateurs», a plaidé Johan Borgstam. 

 

Du même avis que la présidente de la séance, le représentant spécial de l’Union Européenne dans les Grands a, lui aussi, recommandé des pressions robustes sur le Rwanda.

 

 « Plusieurs leviers sont là économiques ou politiques qu'on peut envisager. Le travail se fait pour prendre des mesures », a-t-il encore dit, demandant de passer un message fort aux autorités rwandaises. 

 

Intervenant par visioconférence, Bintu Keita, la cheffe Monusco, a rappelé son intervention dimanche dernier au Conseil de Sécurité de l’ONU, demandant à son tour des actions concrètes et insistant sur un règlement politique concerté du conflit. 

 

" Tout ce que je veux préciser. En m'adressant au Conseil de Sécurité, le M23 et l’armée rwandaise ont envahi Goma. Le 28 janvier, le Conseil de Sécurité a tenu une deuxième réunion et mon adjoint a briefé le conseil… Au moment où je vous parle, le M23 et l'armée rwandaise étendent leur contrôle sur la zone. Le M23 est à Kalehe, à 65 km de Bukavu. La Monusco n'a pas des capacités pour défendre la ville. La situation humanitaire et sécuritaire dans et autour de Goma est préoccupante», a-t-elle précisé, déplorant le viol contre une centaine de femmes et prévenant contre le risque de prolifération des armes et d’un désastre humanitaire.

 

La Rédaction 

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