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PROCÈS MUTAMBA : LE JOUR OÙ UN ANCIEN MINISTRE A PLEURÉ SA JUSTICE... “CETTE JUSTICE QUE J'AI SERVIE AVEC AMOUR M'A TOUT ARRACHÉ”

La Cour de cassation a clos, mercredi 13 août 2025, les audiences du procès de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux, poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Le ministère public a requis 10 ans de travaux forcés, assortis d’une interdiction d’exercer toute fonction publique et de droits civiques pendant une décennie, ainsi que la privation de libération conditionnelle et l’obligation de restituer intégralement les fonds supposément détournés.

Mais ce jour-là, l’histoire judiciaire congolaise n’a pas seulement retenu un réquisitoire implacable. Elle a été marquée par un moment d’humanité brute, rare et bouleversant. Face aux juges, les yeux brillants, la voix tremblante, Constant Mutamba a lancé :

« Aujourd’hui, cette justice que j’ai servie avec tant d’amour m’a tout arraché , mon honneur, ma crédibilité, ma dignité , mon directeur de cabinet …»

Ces mots, lourds de sens et de douleur, ont suspendu le temps. Dans la salle, l’émotion a traversé tous les rangs. Les murmures se sont tus. Certains spectateurs, incapables de contenir leurs larmes, ont détourné le regard, tandis que d’autres serraient les poings, bouleversés par ce cri d’âme.

Un réquisitoire qui tombe comme un couperet

Le ministère public a déroulé un dossier d’une précision implacable. Selon l’accusation, Mutamba aurait contourné les procédures légales, en attribuant un marché de gré à gré à Zion Construct, une société fictive sans siège ni garanties. Les 19 millions USD ont été transférés vers ce compte ouvert seulement 24 heures plus tôt, sans autorisation du Conseil des ministres ni avis de non-objection. Ces faits, expliquent les magistrats, constituent une atteinte grave à l’honneur de la fonction qu’il occupait et au caractère sacré de la justice congolaise.

Pour l’accusation, l’ancien ministre, juriste expérimenté, ne pouvait ignorer ces règles. La demande est claire : 10 ans de travaux forcés, interdiction de voter ou d’exercer des fonctions publiques, et restitution intégrale des fonds.

Une défense qui met en lumière un procès politique

La défense a décrit le procès comme un règlement de comptes politique. Mutamba n’avait jamais eu d’accès direct aux fonds et ne pouvait en aucun cas contrôler l’ouverture du compte séquestre. Selon ses avocats, les poursuites seraient la conséquence de réformes dérangeantes qu’il avait initiées et qui auraient suscité hostilité et jalousie dans certains cercles du pouvoir et de la magistrature.

« Ce procès devait arriver pour démontrer que je suis dans le droit chemin. Je reste prêt à servir mon pays », a-t-il rappelé, fidèle à l’image d’un serviteur d’État qu’il revendique.

Le sacrifice d’un réformateur

Ce procès a tout d’une tragédie politique. Beaucoup y voient la mise à mort symbolique d’un réformateur, un homme seul sacrifié pour des enjeux de pouvoir. La scène qui a marqué l’audience, Mutamba dévoilant sa douleur et ses blessures, dépasse le cadre judiciaire. Elle interpelle chaque citoyen. Un serviteur de l’État, confronté à l’ingratitude et aux intrigues, se retrouve isolé face à un système qu’il croyait pouvoir améliorer.

Les mots de Mutamba, répétés dans la salle :

« Cette justice que j’ai servie avec tant d’amour m’a tout arraché » résonnent comme une accusation silencieuse contre un système qui broie ses serviteurs loyaux.

Entre émotion et politique

Ce procès ne se lit pas seulement comme une affaire judiciaire, mais comme un miroir de la société congolaise et de ses rapports au pouvoir. Il soulève des questions cruciales. Comment la justice peut-elle rester impartiale face aux enjeux politiques ? Qu’advient-il des hommes qui osent réformer et se dressent contre les intérêts établis ? À quel point l’ombre des complots et des règlements de comptes politiques peut-elle entacher la vérité ?

Mutamba apparaît aujourd’hui comme un homme trahi par la machine qu’il a servie avec passion, offrant un spectacle à la fois dramatique et profondément humain. Ce n’est plus seulement un procès, c’est le récit poignant d’une déchirure morale et d’un combat pour l’honneur.

Verdict attendu comme un séisme

La Cour a pris l’affaire en délibéré. Le verdict sera rendu le 27 août 2025. Quel que soit l’issue, cette audience restera comme le jour où un ancien ministre a pleuré sa justice, un cri qui résonne au-delà de la salle d’audience, touchant les consciences et confrontant la Nation à ses propres contradictions.

 

CHALLENGEINFO.CD

 

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RDC : ADOLPHE MUZITO PREND OFFICIELLEMENT LES COMMANDES A LA TÊTE DU MINISTÈRE DU BUDGET 

Ce mardi 12 août 2025, Adolphe Muzito a officiellement pris ses fonctions en tant que Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, au cours d’une cérémonie de remise et reprise tenue au siège dudit ministère.

Ancien chef du gouvernement et économiste de formation, il succède à Jean-Baudouin Mayo avec la lourde mission de redynamiser la politique budgétaire de l’État. Sa nomination intervient dans un contexte de fortes attentes, tant au niveau national qu’international, sur la gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.

Avec cette entrée en fonction, le ministère du Budget ouvre une nouvelle page, sous la conduite d’un homme rompu aux défis économiques.

 

Ernest Kandala

 

 

 

 

RDC : ADOLPHE MUZITO PREND OFFICIELLEMENT LES COMMANDES A LA TÊTE DU MINISTÈRE DU BUDGET 
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RDC: L'ARMEE DENONCE LES ATTAQUES RÉPÉTÉES DE L'AFC/M23 ET MENACE DE RIPOSTER

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) haussent le ton face à la recrudescence des attaques attribuées à la coalition armée AFC/M23 dans l’Est du pays. Dans un communiqué publié ce mardi 12 août 2025, l’armée congolaise accuse ce mouvement rebelle de mener des offensives répétées contre ses positions dans le grand Kivu, soit Nord-Kivu et Sud-Kivu, en violation des accords de paix.

Selon le texte signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, porte-parole des FARDC, ces attaques quasi quotidiennes s’accompagnent de massacres ciblés contre les civils, majoritairement issus de la communauté hutu, dans le Nord-Kivu. L’armée dénonce des crimes commis « contre des populations sans défense ».

Les FARDC pointent également du doigt « la violation manifeste » de l’accord de paix de Washington et de la déclaration de principes de Doha, accusant la coalition rebelle de justifier ses actions par des propos « dilatatoires » relayés dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Tout en réaffirmant leur attachement aux engagements pris par le gouvernement congolais dans les processus de Washington et de Doha pour une paix durable à l’Est, les forces armées préviennent qu’elles se réservent le droit de répondre « de manière appropriée » à toute provocation. 

« Cette coalition est habituée à violer les accords et la parole donnée », insiste le communiqué.

Cette mise en garde intervient dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant dans les provinces orientales, où les combats avec l’AFC/M23 continuent de provoquer des déplacements massifs de populations.

 

LK

RDC: L'ARMEE DENONCE LES ATTAQUES RÉPÉTÉES DE L'AFC/M23 ET MENACE DE RIPOSTER
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FILS DE L'ANCIEN GOUVERNEUR DU KONGO CENTRAL NOËL MBATSHI LUTETE REJOINT L'AFC DE CORNEILLE NANGA

« C’est un garçon marginal », dit, « choqué », à TOP CONGO, son père.

« Il vit avec des idées qui ne sont pas normales », estime Simon Floribert Mbatshi Mbatshia

« C’est un garçon plein de dettes. J’ai même vendu un immeuble un jour pour payer ses dettes », révèle-t-il 

« Je n’ai pas de contacts avec lui et je ne veux même pas en avoir »

Un seul message : « je lui demande d’arrêter ces aventures qui mettent en péril toute une famille »

Son père l'exhorte à rentrer où « il a abandonné femme et enfants en bas âge. 8 ans de mariage, 4 enfants… »

 

LE POUVOIR DU PEUPLE / BBS

FILS DE L'ANCIEN GOUVERNEUR DU KONGO CENTRAL NOËL MBATSHI LUTETE REJOINT L'AFC DE CORNEILLE NANGA
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EXETAT 2025 : KINSHASA PLATEAU, HAUT-KATANGA 2 ET KONGO CENTRAL 1 A L'HONNEUR

Le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a rendu publics, ce samedi 09 août 2025, les résultats officiels de l’Examen d’État (Exetat) pour les provinces éducationnelles de Kinshasa Plateau, Haut-Katanga 2 et Kongo Central 1.

Cette publication marque la troisième vague de diffusion progressive des résultats, conformément au calendrier national établi par le ministère. Les candidats des zones concernées peuvent désormais consulter leurs résultats via les réseaux des télécommunications.

Cette annonce marque une étape importante dans le parcours scolaire de milliers d’élèves congolais. Elle symbolise non seulement la fin d’un cycle scolaire, mais aussi le début de nouvelles perspectives d’avenir pour les lauréats.

Le ministère rassure que les résultats pour d’autres provinces éducationnelles seront publiés dans les prochains jours.

 

Ernest Kandala

 

EXETAT 2025 : KINSHASA PLATEAU, HAUT-KATANGA 2 ET KONGO CENTRAL 1 A L'HONNEUR
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DIPLOMATIE: LA RDC ÉTEND SON INFLUENCE EN AMÉRIQUE LATINE

La République Démocratique du Congo poursuit son offensive diplomatique en Amérique latine. Hier mercredi 6 août 2025, Kinshasa a franchi une nouvelle étape en signant trois accords bilatéraux majeurs avec l’Uruguay, lors d’une rencontre à Montevideo.

Accueillie par le président uruguayen Yamandú Orsi, la délégation congolaise était conduite par Guy Kabombo Mwadianvita, vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale. Ensemble, les deux pays ont scellé des partenariats dans des secteurs stratégiques :

Diplomatie : un accord-cadre pour renforcer la collaboration institutionnelle entre les deux États, signé avec le ministre uruguayen des Relations extérieures, Mario Lubetkin.

Défense : un protocole conclu avec la ministre Sandra Lazo, pour développer les échanges militaires et la coopération sécuritaire.

Culture et éducation : un engagement signé avec la ministre par intérim Gabriela Verde, afin de dynamiser les échanges culturels et éducatifs.

Au nom du président Félix Tshisekedi, la ministre d’État Thérèse Kayikwamba Wagner a remis une lettre officielle à son homologue uruguayen, marquant la volonté commune des deux chefs d’État de bâtir une relation durable et mutuellement bénéfique.

« L’Uruguay est honoré de renforcer ses liens avec la RDC. Ces accords sont plus qu’un engagement, ils sont une promesse commune pour un avenir meilleur », a déclaré le président Orsi.

Avec cette initiative, Kinshasa confirme sa stratégie de diversification géopolitique et son ambition de s’affirmer en Amérique latine, dans le cadre d’une diplomatie Sud-Sud active et ambitieuse.

 

LK

DIPLOMATIE: LA RDC ÉTEND SON INFLUENCE EN AMÉRIQUE LATINE
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RDC/EXETAT: DERRIÈRE LA RAPIDITÉ, IMPROVISATION, FALSIFICATION OU UNE RÉVOLUTION SILENCIEUSE AU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE 

Seulement trois jours après la fin des épreuves de l’examen d’État, les résultats étaient déjà disponibles dans certaines provinces. Cette rapidité inédite a fait naître de nombreux commentaires, souvent critiques, sur les réseaux sociaux. Certains y ont vu un signe d’improvisation, d'autres sont même allés jusqu’à parler de falsification des résultats. Face à cette vague de scepticisme, le ministère de l’Éducation nationale a réagi à travers une publication via son compte X, affirmant haut et fort : "L’innovation, c’est du travail, pas de la magie."

Le ministère explique que cette rapidité n’est pas le fruit du hasard, ni une simple prouesse technologique improvisée. Elle résulte d’un travail de fond étalé sur toute l’année scolaire, alliant stratégie, organisation rigoureuse et transformation numérique profonde. Obtenir les résultats en trois jours n’était pas un objectif en soi, mais plutôt la conséquence logique d’un processus bien structuré, axé sur la performance et l’efficacité.

La réussite de cette opération repose sur trois leviers clés :

1. Optimisation logistique : Les processus internes ont été repensés pour éliminer les lenteurs habituelles liées à la transmission et au traitement des copies.

2. Décentralisation des centres de correction : Trois provinces sont désormais dotées de centres modernes capables de corriger localement non seulement leurs propres copies, mais aussi celles des provinces voisines. Cela réduit considérablement les délais d’acheminement vers Kinshasa.

3. Intégration technologique avancée : Un nouveau logiciel intelligent, intégrant l’intelligence artificielle, a été adopté. Résultat : la vitesse de correction est passée de 8 à plus de 100 pages par minute, sans compromettre la qualité, grâce à une double vérification humaine systématique.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, il ne s'agit pas d'une course contre la montre. Le ministère souligne que la correction a été repensée : elle a démarré dès le premier jour d’examen et s’est poursuivie sans interruption, y compris durant les jours fériés. C’est donc une méthode continue et bien planifiée, et non une performance exceptionnelle.

Au-delà de la technologie, le facteur humain reste central. Chaque étape du processus reste sous la surveillance d’inspecteurs expérimentés, mobilisés jour et nuit pour assurer la fiabilité des résultats. Ce double contrôle (IA + humain) est présenté comme la véritable garantie de transparence et de crédibilité.

Le ministère ne compte pas s’arrêter là. Cette transformation s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du système éducatif, avec l’introduction prochaine des diplômes électroniques. Une innovation qui facilitera l’authentification, la conservation et la traçabilité des diplômes à l’échelle nationale et internationale.

Ce que certains ont pris pour de la "magie" est en réalité le fruit d’un travail invisible mais structuré, combinant rigueur, technologie et engagement humain. Le ministère de l’Éducation nationale invite donc à dépasser les apparences et à reconnaître que l’innovation réelle ne se voit pas toujours au premier regard, mais elle transforme en profondeur.

 

A. BOPE

RDC/EXETAT: DERRIÈRE LA RAPIDITÉ, IMPROVISATION, FALSIFICATION OU UNE RÉVOLUTION SILENCIEUSE AU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE 
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AFFAIRE BUKANGA LONZO : MATATA PONYO BRISE LE SILENCE DEPUIS L'EXIL

Deux mois après sa condamnation à 10 ans de travaux forcés dans l’affaire Bukanga Lonzo, l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo sort de son silence. Son parti, Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), a confirmé ce samedi 2 août 2025 qu’il vit désormais en exil.

C’est le secrétaire général du parti, Francklin Tshamala, qui l’a annoncé, affirmant avoir échangé directement avec lui au téléphone. Selon lui, Matata est “vivant, en sécurité, mais contraint à l’exil”, une situation qu’il juge contraire à l’article 30 de la Constitution, qui garantit la liberté de circulation et de résidence à tout citoyen congolais.

Au cœur de cette fuite, la condamnation rendue en mai dernier par la Cour constitutionnelle. Matata Ponyo, l’ex-gouverneur de la BCC Deogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain Christo Grobler ont été reconnus coupables du détournement de plus de 280 millions USD initialement destinés au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Le LGD conteste vigoureusement cette décision, la qualifiant "d’injuste, inapplicable” et “dictée par le pouvoir exécutif”. Pour le parti, il s’agit d’un procès éminemment politique visant à neutraliser un opposant de premier plan.

Tshamala évoque également des pressions physiques et psychologiques* exercées sur Matata et son entourage, ainsi que des restrictions imposées à sa famille, dénonçant une volonté de faire taire une voix critique du régime.

Dans un climat politique déjà tendu, le parti redoute un glissement autoritaire du pouvoir en place. Matata, dont le lieu d’exil n’est pas précisé, aurait promis de poursuivre son combat “jusqu’à ce que justice soit rendue” et qu’il puisse rentrer librement au pays.

 

A. BOPE 

AFFAIRE BUKANGA LONZO : MATATA PONYO BRISE LE SILENCE DEPUIS L'EXIL
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RDC-UNICEF: 25 ANS DE COOPÉRATION. MAÎTRE BESTINE KAZADI DITABALA SALUE UN NOUVEAU PROGRAMME STRATÉGIQUE ET INCLUSIF POUR LA JEUNESSE CONGOLAISE SOUS FATSHI

Kinshasa, 29 juillet 2025 

Au Salon Bleu de l'Hôtel du Gouvernement, Madame la Ministre déléguée en charge de la Coopération internationale et Francophonie, Maître Bestine Kazadi Ditabala, a conduit la réunion stratégique de haut niveau entre les ministères sectoriels et lUNICEF, dans le cadre du nouveau programme de coopération 2025-2029.

Dans un contexte de fortes contraintes sécuritaires et budgétaires, avec une baisse de 38% des prévisions du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, cette rencontre a permis de réaffirmer l'engagement du Gouvernement à renforcer les interventions en faveur des enfants et des jeunes les plus vulnérables, en alignement avec les priorités du Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028).

Ce programme structurant sarticule autour de six secteurs clés : la santé, la nutrition, l'éducation et les adolescents, la protection de l'enfance, l'eau, assainissement hygiène et climat (WASH), ainsi que les politiques sociales. Huit provinces sont ciblées, dont quatre en situation d'urgence humanitaire, avec un total de 112 interventions planifiées sur l'ensemble du territoire concerné.

La réunion a connu une participation active de plusieurs membres du Gouvernement, en l’occurrence les ministres de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, de la Communication et Médias, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et Éveil patriotique, ainsi que la Vice-ministre de l'Intérieur, Sécurité et Décentralisation. Étaient également présents 4 Secrétaires généraux des ministères sectoriels concernés, ainsi que plusieurs directeurs et chefs de service des administrations impliquées.

Ces échanges riches et directs avec les représentants de l'UNICEF ont permis à la partie nationale d'exprimer des préoccupations opérationnelles, de formuler des recommandations concrètes et de proposer des ajustements en lien avec les réalités de terrain. De cette réunion, plusieurs éléments majeurs sont ressortis : la nécessité d'une appropriation ministérielle renforcée, limportance cruciale dune coordination fluide entre le Gouvernement, les partenaires techniques et l'administration publique, ainsi que l'élaboration dune cartographie des interventions, fruit dun travail conjoint entre tous les parties prenantes.

Un consensus clair s'est ainsi dégagé sur le besoin de structurer les différentes synergies autour d'une coordination efficace, concrète et structurée, capable de garantir la cohérence des actions et leur ancrage territorial. À ce titre, le secteur de la Coopération internationale et de la Francophonie s'est engagé à poursuivre son rôle de facilitateur et de pont stratégique entre l'exécutif, l'administration congolaise et les partenaires, pour assurer le bon déroulement de la mise en uvre à travers son CICS (Comité Interministériel de Coordination et de Suivi)

Cette dynamique s'inscrit pleinement dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l'humain au cur de laction gouvernementale, en érigeant notamment l'éducation en levier majeur de transformation sociale et de promotion de léquité.

En saluant les 25 ans de coopération fidèle entre l'UNICEF et la République Démocratique du Congo, Madame la Ministre déléguée a souligné que ce programme conjoint constitue un outil stratégique au service dun développement plus inclusif, équitable et durable au service de notre jeunesse.

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

 

RDC-UNICEF: 25 ANS DE COOPÉRATION.  MAÎTRE BESTINE  KAZADI DITABALA SALUE UN NOUVEAU PROGRAMME STRATÉGIQUE ET INCLUSIF POUR  LA JEUNESSE CONGOLAISE SOUS FATSHI
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ANDRÉ NYEMBWE PREND OFFICIELLEMENT SES FONCTIONS DE DIRCABA EN CHARGE DES QUESTIONS ÉCONOMIQUES

Ce lundi 28 juillet 2025, le Palais de la Nation a abrité la cérémonie officielle de remise et reprise entre André Wameso, Directeur de cabinet adjoint sortant du Chef de l’État en charge des questions économiques et financières, et son successeur, André Nyembwe Musungaie, fraîchement nommé par ordonnance présidentielle.

Ce passage de témoin intervient suite à la nomination d’André Wameso à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC), dans le cadre de la réorganisation en cours du cabinet du Président Félix Tshisekedi.

La cérémonie a été présidée par le Directeur de cabinet, Anthony Nkinzo Kamole, en présence des autres Dircaba, de plusieurs Conseillers du Chef de l’État et du personnel de la Présidence.

 

A. BOPE 

ANDRÉ NYEMBWE PREND OFFICIELLEMENT SES FONCTIONS DE DIRCABA EN CHARGE DES QUESTIONS ÉCONOMIQUES
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RDC-ANGOLA: PERSPECTIVES POUR DES ÉCHANGES COMMERCIAUX TRANSFRONTALIERS

Le Gouverneur de la Province du Kasaï Maître Crispin Mukendi attendu ce Lundi 21 Juillet 2025 En Angola précisément dans la province de Lunda Northe 

L'autorité du Kasaï sera reçu par son homologue de Lunda dans la Ville de Dundo chef de la province pour un échange de Travail 

Notamment la Franche collaboration dans la gestion de poste Frontalier de Kandjaji, la construction des dépôts entre les deux côtés , la création d'un Guichet unique mais aussi la construction de la route Kandjanji - Tshikapa.

Signalons que c'est la Société Toha qui a été sélectionné dans la réalisation de ce grand projet ambitieux pour le deux provinces.

Cellule de communication

RDC-ANGOLA: PERSPECTIVES POUR DES ÉCHANGES COMMERCIAUX TRANSFRONTALIERS
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MISE AU POINT DE L'OGEFREM SUR LES FAUX BRUITS REPANDUS DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX EN RAPPORT AVEC LES COLLATIONS DES AGENTS ET CADRES APRES LEURS PRESTATIONS ET PRETENDU DETOURNEMENT DE 10 MILLIONS DE DOLLARS PAR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL

L’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM, en sigle, a appris avec amertume et stupefaction les faux bruits répandus dans les réseaux sociaux alimentés par les ennemis de la stabilité de cet Etablissement public et des personnes mal intentionnées et dont les contacts nuitamment pris avec les réseaux sociaux et autres médias de relais sont bien identifiés aussi bien à Kinshasa que dans les Provinces sous occupation.

De ce fait, pour réduire les limites de la sous-information en rapport avec les deux points évoqués ci-haut dans la mise au point, l’OGEFREM tient à fixer l’opinion sur ce qui suit:

1. Des collations et rafraichissements

s’agissant du rapport interne de l’audit sur les collations et rafraichissements des cadres et agents pour les prestations extra time et la participation aux travaux en commissions spécialisées, il s’agit d’une pratique légale et autorisée par la convention collective de l’OGEFREM. Notamment, le titre VII, les articles 62, 63, ainsi que les instructions de service. Et d’ailleurs, contrairement aux années antérieures à son mandat, le DG William KAZUMBA MAYOMBO a drastiquement réduit ces collations et rafraichissemen qui, d’ailleurs, existent dans tous les Etablissements publics. Ces collations sont payées non pas aux individus en tant que personnes mais au regrad de leurs fonctions étant donné que l’OGEFREM est un Etablissement public à caractère technique. Les experts sont mis à profit selon les cas.

Quant à la fréquence des noms repris dans le rapport de l’Audit adressé au Directeur Général pour appréciation et non à la place publique, il est également à noter que c’est en raison des fonctions des cadres et agents relevant de différentes Directions opérationnelles de l’Etablissement. Le fait que ce rapport interne soit mis sur la place publique alors que ce n’est pas le Directeur Général qui élabore les listes ni ne paie les agents et cadres concernés, démontre à suffisance l’intention de nuire d’une main noire.

2. Du prétendu détournement des fonds destinés à l’achat del’immeuble OGEFREM

Concernant le faux bruit sur le prétendu détournement de 10 millions de dollarsdestinés à l’achat d’un nouvel immeuble devant arbriter certaines Directions de l’OGEFREM afin de décongestionner l’ancien siege national, c’est totalement faux. Les fonds existent et sont logés dans les comptes de l’OGEFREM. Après deux tentatives d’achat sans succès pour non conformité des immeubles proposes aux attentes de l’OGEFREM et exigences de l’IGF, un protocole d’accord a été déjà a trouvé entre l’OGEFREM et le nouveau propriétaire(vendeur) pour l’achat de l’immeuble déjà identifié. Il reste que les services de l’Etat déjà saisis par l’OGEFREM certifient que cet immeuble qui relevait jadis du domaine de l’Etat n’est pas litigieux afin de verser le montant convenu. Et donc, parler du détournement relève de la mauvaise foi et de la manipulation de l’opinion par les ennemis de la stabilité de cet Etablissement depuis l’avénèment de William KAZUMBA MAYOMBO, qui ne recourt plus aux découverts bancaires et dont les agents n’acusent aucun retard de paiement.

 

SERVICE DE COMMUNICATION OGEFREM 

MISE AU POINT DE L'OGEFREM SUR LES FAUX BRUITS  REPANDUS DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX EN RAPPORT AVEC LES COLLATIONS DES AGENTS ET CADRES APRES LEURS PRESTATIONS ET PRETENDU DETOURNEMENT DE 10 MILLIONS DE DOLLARS PAR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
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PATRICK MUYAYA: LA RDC NE TRANSIGERA PAS SUR SON INTÉGRITÉ TERRITORIALE

La déclaration de principes signée à Doha ce samedi 19 juillet 2025 entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23 ne laisse personne indifférent. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, ne cache pas une forme de soulagement mêlé d’espoir prudent.

« Cette déclaration tient compte des lignes rouges que nous avons toujours défendues », affirme-t-il. Et pour cause : après plus de dix ans de violences, d’exils forcés et de vies brisées, le gouvernement tient enfin un texte qui pourrait marquer le début d’un processus de sortie de crise dans l’Est de la RDC.

Ce document, signé sous la facilitation du Qatar, ne sort pas de nulle part. Il est le fruit de trois mois de négociations intenses, menées dans le silence des chancelleries mais avec la volonté ferme de trouver une voie de dialogue. Et cette fois, assure Muyaya, les fondations sont claires : respect de la Constitution congolaise, des textes internationaux, et surtout, de la souveraineté nationale.

« Il ne peut être question de négocier sur notre intégrité territoriale. Le retrait de l’AFC/M23 des zones occupées n’est pas discutable. Ce retrait ouvrira la voie au retour de nos institutions : nos militaires, notre police, nos juges, notre administration. »

Dans ses mots, on sent à la fois la détermination d’un État qui veut se relever, et l’écoute d’un responsable qui sait ce que vivent les populations du Kivu ou de l’Ituri : les villages vidés, les enfants déplacés, les écoles fermées, les espoirs suspendus.

Au-delà des considérations juridiques et diplomatiques, le message est humain : « Ce que nous voulons, c’est la paix. Une paix durable. Une paix juste. Une paix qui permette à nos compatriotes de revivre. »

La déclaration de Doha est ainsi perçue comme une étape décisive, non pas la fin du chemin, mais une éclaircie dans une tempête trop longue. Dans les jours à venir, un accord de paix global pourrait être signé, scellant les engagements et ouvrant un nouveau chapitre.

Pour Patrick Muyaya, cette avancée incarne aussi la vision du président Félix Tshisekedi, qui a toujours affiché son ambition de pacifier l’Est du pays.

« C’est l’aspiration profonde du chef de l’État : tourner la page du conflit, redonner aux Congolais l’envie d’espérer, et surtout de rester unis. »

Il faudra encore du courage, de la patience, et de la sincérité dans les actes. 

 

LK

PATRICK MUYAYA: LA RDC NE TRANSIGERA PAS SUR SON INTÉGRITÉ TERRITORIALE
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