Les FARDC confirment l'arrestation de certains officiers pour manquements grave à la discipline militaire, indique l'armée congolaise sur son compte X, consulté par " *RADIOOKAPI.NET* ". Dans un message lu à la chaîne nationale, ajoute le média Onusien, le porte-parole des FARDC réaffirme l'engagement de l'armée à la rigueur, à l'intégrité et au respect de la loi.
Face aux rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux faisant état de l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs, en particulier issus de l’espace swahiliphone, le porte-parole de l’armée congolaise, renchérit " *OURAGAN.CD* ", le général-major Sylvain Ekenge, a tenu à rétablir les faits à travers une mise au point claire et sans ambiguïté. A la télévision publique, le général Ekenge a rappelé que toute interpellation au sein des forces armées répond à une responsabilité individuelle.
Poursuivons cette revue de presse avec cette déclaration de l'opposition. Kabila et Katumbi jugent insuffisant l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, nous apprend " *CONGO NOUVEAU* ". Tout en prenant acte de la signature à Washington de cet accord, des nombreuses forces politiques et de la société civile ont, dans une déclaration commune, appelé à un « dialogue sincère entre Congolais » pour traiter les causes internes de la crise, jugeant « partiel» et « insuffisant » cet accord.
Le principal reproche adressé au texte signé à Washington, souligne de son côté " *FORUM DES AS* ", est sa lecture strictement bilatérale de la crise. Selon les auteurs de cette déclaration, en se
focalisant sur la normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali, l'accord négligerait l'implication d'autres puissances régionales ainsi que l'écheveau complexe de groupes armés dans la
région des Grands Lacs. Il ignorait aussi et surtout les racines internes du mal congolais.
Pour " *LA PROSPÉRITÉ* ", le dialogue, quoi
qu’inéluctable, reste subséquent à l’instauration de la paix. Sinon ce sera mettre la charrue avant le bœuf. Il est vrai qu’on n’aura jamais un accord parfait mais les premiers pas franchis méritent d’être soutenus.
Pendant ce temps, le Mouvement citoyen Filimbi se désolidarise de la déclaration commune des forces politiques et sociales. Selon " *INFOS7.CD* ", la structure affirme n'avoir ni été consultée ni donné son accord pour la signature de ce document.
Par sa réaction à l’accord de paix de Washington, le Cardinal Ambongo défie-t-il le Président américain ? C'est la Une du journal " *L'AVENIR* ". Le défi qui est lancé au président américain par le Cardinal
Ambongo est que ce dernier (président américain) montre au Cardinal Ambongo que l’accord de Washington n’est une fausse décision et qu’à travers cet accord les congolais ont retrouvé la paix, le Rwanda s’est retiré une fois pour toutes du sol congolais.
Autre réaction sur l'accord de paix, c'est celle de Joseph Mukungubila qui invite tous les congolais à s'aligner derrière la détermination de Félix Tshisekedi ! Dans une démarche patriotique, le Prophète Joseph Mukungubila, rapporte " *LA PROSPÉRITÉ"* met en garde, quiconque oserait emprunter la voie de la
trahison, derrière la crise sécuritaire grandissante entretenue par l’agression
rwandaise, dans l’Est, pour déstabiliser le pays ou encore renverser, pour ses propres intérêts, les institutions...
Pendant ce temps, l’Accord de Washington reçoit le soutien des parlementaires francophones. Cette volonté explique " *AFRICANEWS* ", s’est traduite par des accolades symboliques entre le président
de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe, et Harerimana Mussa, vice-président de la Chambre des députés du Rwanda et Chef de la délégation rwandaise.
La diplomatie religieuse à la rescousse du processus de paix en RDC, barre à la Une " *LE POTENTIEL* ". Selon le journal, le président de la République, Félix Tshisekedi, a ouvert ses portes, hier dimanche, à une délégation de pasteurs américains membres du Bureau de la foi de la Maison-Blanche.
Quid de la présence des ministres de
l'Intérieur congolais et rwandais. C'est la Une du journal " *LA RÉFÉRENCE PLUS".* Selon des sources diplomatiques, cette présence dénote de la détermination de Doha à faire aboutir ces négociations, en y impliquant le pays qui soutient militairement la rébellion, à savoir le Rwanda.
Tandis que les négociations entre la RDC et l’AFC/M23 se poursuivent sous pression américaine, la ville d’Uvira, dernière ville du Sud-Kivu sous contrôle de Kinshasa se prépare sourdement à devenir l’épicentre d’une nouvelle tragédie. Sur le terrain, " *ECONEWS* ", nous apprend que les deux camps renforcent leurs positions militaires autour de cette ville stratégique du Sud Kivu. Les FARDC envoient des renforts depuis Kalemie, tandis que les rebelles affichent ouvertement leurs intentions offensives.
Ouverture de la frontière de Bunagana. Selon " *RADIOOKAPI.NET* ", le consul Ougandais et chef du bureau de liaison du Nord-Kivu résidant à Beni, a été convoqué par le gouverneur militaire, le Général Evariste Kakule Somo. Ce dernier voulait avoir de plus amples explications du gouvernement Ougandais sur cette action prise unilatéralement, sans concertation préalable avec les autorités congolaises.
Kinshasa exige des explications après la réouverture de Bunagana. Pour " *INFOS27* ", cette décision unilatérale, prise sans consultation ni coordination avec Kinshasa, n'est pas seulement un accroc aux usages diplomatiques ; elle constitue un signal politique lourd de sens dans une région minée par les jeux d'influence et les appétits croisés.
A quel jeu se livre réellement l’Ouganda ? Comment juger de la crédibilité de ce
partenaire qui mène une opération conjointe avec la RDC pour traquer les rebelles des ADF ? Est-ce que Kinshasa a
de quoi se douter de son partenaire occasionnel ? Telles sont, selon " *LE QUOTIDIEN* ", des questions qui reviennent
chez certains congolais qui ne comprennent pas comment Kinshasa peut
continuer à collaborer avec un partenaire peu fiable.
Autre chose. Deux ans après la mort tragique de Chérubin Okende, ancien ministre, le silence des autorités congolaises suscite indignation et colère, écrit " *ECONEWS* ". Alors que la justice avait évoqué un « suicide», sa famille et ses proches, soutenus par Moïse Katumbi, dénoncent un «crime d’État » et réclament vérité et justice. Dans une lettre poignante, la fille du défunt interpelle le Président Félix Tshisekedi, exigeant que la lumière soit enfin faite sur cet assassinat jamais élucidé.
Tout a fait autre chose pour terminer. Le Secrétaire général des Ressources hydrauliques et élections, Mongopasi Sandja vient d’être suspendu de ses fonctions pour détournement des deniers publics. " *LE PHARE* ", nous rappelle qu’il avait été convoqué et détenu pendant quelques jours par les services d’intelligence, suite aux résultats des enquêtes menées par le nouveau département de l’ANR (Agence nationale de renseignements) chargé des crimes économiques et financiers.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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