RDC/EDUCATION NATIONALE: VOICI L'IG HUBERT KIMBONZA, L'HOMME QUI HYPNOTISE RAISSA MALU ET ENVOUTE FATSHI
L’inspecteur général à l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Hubert Kimbonza, se retrouve au cœur d’un scandale. Il est accusé de concentrer entre ses mains la quasi-totalité des pouvoirs de ce ministère, empiétant sur les prérogatives d’autres responsables, notamment celles du secrétaire général.
Son dernier acte qui suscite la controverse concerne la notification des nouveaux inspecteurs principaux provinciaux (IPP) et des inspecteurs provinciaux adjoints chargés de la formation (IPPAF), effectuée avec la complicité de Zono Inga Leya Simon, directeur de cabinet de la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu.
Des observateurs dénoncent ce qu’ils qualifient de « normalisation d’une anomalie » au sein du ministère. Selon eux, l’inspecteur général Hubert Kimbonza outrepasserait régulièrement ses attributions.
Il lui est notamment reproché d’avoir procédé à la notification d’arrêtés destinés aux IPP et IPPAF, une compétence pourtant réservée au secrétaire général.
D’après une source proche du dossier, l’IG bénéficierait du soutien actif du directeur de cabinet de la ministre d’État, Zono Inga Leya Simon, dans ces pratiques qualifiées de violations répétées des règles qui régissent l’administration publique.
Le duo est également soupçonné d’initier des arrêtés ministériels, de les faire signer par l’autorité ministérielle, puis d’en assurer eux-mêmes la notification, une démarche contraire aux usages administratifs.
Pour rappel, en République démocratique du Congo, le secrétaire général incarne l’autorité administrative suprême de chaque ministère. L’Inspection générale, présente dans plusieurs secteurs tels que les Finances, la Santé, le Travail ou la Justice, n’a jamais vocation à se substituer au secrétariat général pour la notification des actes ministériels.
Raïssa Malu induite en erreur et fautes administratives graves
S’agissant des récents arrêtés, il nous revient que la ministre d’État à l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté aurait été induite en erreur par son directeur de cabinet et par l’inspecteur général.
Elle aurait ainsi nommé, dans les dernières mises en place, une même personne à la fois aux fonctions d’IPP et d’IPPAF, une irrégularité manifeste.
Plus surprenant encore, une province éducationnelle fictive aurait été créée à Masimanimba, avec la nomination d’une équipe de dix personnes, dont un IPP et un IPPAF.
Ces anomalies figurent dans les arrêtés ministériels datés du 18 octobre 2025, notamment : l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/123/2025 portant désignation et affectation des IPP ; l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/124/2025 portant désignation et affectation des IPPA ; ainsi que l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/122/2025 portant désignation et affectation des IGA.
Décidément, sous la gestion de Raïssa Malu, Hubert Kimbonza apparaît comme le véritable centre du pouvoir au ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, agissant comme un chef de service secondé de fait par le Dircab Zono Inga Leya Simon
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