REVUE DE PRESSE DU JEUDI 29 MAI 2025

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Affaire Mutamba, la commission dit oui à

l'instruction, " *INFOS27* ", appelle l'Assemblée nationale à trancher. Avec 17 voix sur 19, la commission spéciale de l'Assemblée nationale s'est prononcée en faveur de l'autorisation d'instruction contre le ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans l'affaire des 39 millions de dollars liés à la prison de Kisangani.

 

 

Selon " *FORUM DES AS* ", la commission spéciale de l'Assemblée nationale livre ses conclusions ce jeudi. Ce document élaboré après trois jours de travaux intensifs, déterminera si les députés autorisent ou non l’ouverture d’une information judiciaire contre le ministre de la justice, Constant Mutamba.

 

 

Pour " *LA PROSPÉRITÉ* ", c'est une étape cruciale où ladite commission se chargera d'établir ou non la culpabilité du patron de la justice impliqué dans un dossier de  détournement présumé de fonds publics  destinés Ã  la construction de la prison centrale de Kisangani. Le vote des députés déterminera l’avenir de ce dernier au  gouvernement.

 

 

De son côté " *LA RÉFÉRENCE PLUS"* affirme que là où cette affaire semble une ironie pour les uns et un renouveau pour les autres en RDC, c'est de voir que le procureur général près de la Cour de cassation, qui serait lui-même en train d'être enquêté sur une présumée acquisition illégale d'un bien immobilier en Belgique, se permet d'initier à son tour une requête contre celui-là même qui aurait ordonné une telle action. Raison pour laquelle Constant Mutamba contre-attaque en contestant ouvertement la légitimité du procureur général Firmin Mvonde.

 

 

Pour sa part, " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES"* rappelle que Constant Mutamba est accusé d'avoir détourné plus

de 19 millions de dollars américains sur les 39 millions débloqués pour la construction de la prison centrale de Kisangani.

 

 

Pendant ce temps, la Cheffe du gouvernement ,Judith Suminwa, citée par " *LA PERCÉE* ", dénonce l'abus des procédures de gré à gré et renforce les mesures de transparence dans les marchés publics.

 

 

Retour de Kabila sur le devant de la scène politique, Kagame « congolise » l’agression et réactive « son joker » pour légitimer l’occupation, écrit " *LE JOURNAL* ". Alors que la RDC sombre dans une crise sans fin, le 

Rwanda de Paul Kagame apparaît comme le grand bénéficiaire d’un chaos savamment orchestré. La réintroduction de Joseph Kabila dans l’équation géopolitique n’est pas un hasard : elle permet à Kigali de crédibiliser son récit d’une instabilité congolaise endémique, tout en justifiant ses interventions militaires et économiques sous couvert de « sécurité régionale ».

 

 

Dans un entretien accordé à France 24, Denis Mukwege, rompt le silence pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une complaisance coupable de Joseph Kabila à l'égard du régime rwandais. Revenu en

RDC par la frontière de Goma sans jamais désigner Paul Kagame comme agresseur, l'ancien président, selon Mukwege, affiche une posture " qui ne trompe pas ". Un silence qui, dans un contexte de guerre ouverte à l'Est, équivaut à une trahison. Pour " *INFOS27* ", la voix du médecin de Panzi, encore une fois, sonne comme un avertissement lancé à la conscience nationale.

 

 

Denis Mukwege ajoute " *LA PROSPÉRITÉ* ", ne voit pas d’un bon Å“il l’attitude affichée  par le Président de la république honoraire, Joseph  Kabila Kabange. Il condamne avec force sa présence à Goma. Pour le  Prix Nobel de la Paix, Joseph Kabila ne devrait aucunement adopter une posture qui alimenterait la confusion, le mépris et le doute sur sa modeste personne, quelles que soient les vicissitudes imposées à sa vie politique.

 

 

Gentiny Ngobila, relayé par " *7SUR7.CD* ", a exprimé sa profonde déception lors d'une interview accordée à la presse hier mercredi. L’ancien gouverneur de Kinshasa a affirmé que le comportement de Kabila contredit tout ce pour quoi il s'est battu durant sa carrière politique.

 

 

Mais pour le PPRD Diaspora, la présence de Kabila à Goma est une garantie d'unité du Congo. Dans une déclaration signée par Sandra Nkulu Kyungu, parvenue à " *FORUM DES AS* " la Coordination Diaspora du PPRD se réjouit du retour au pays du Président Kabila par la ville de Goma, symbole de

résilience de la nation congolaise. Pour lui

comme pour tous les Congolais, la liberté d'aller et de venir sur tout le territoire national est constitutionnelle (article

30)."

 

 

Contrairement à ce que son laboratoire 

politico-strategique lui avait conseillé, l’ancien président de la République Joseph Kabila est arrivé à Goma, sans susciter un quelconque engouement de  la part de la population meurtrie, constate " *LE PHARE* ". Il y vit presque clandestinement sans 

prendre le risque de faire des apparitions publiques dans les carrefours ou marché, surtout pas convoquer un rassemblement

populaire. Alors que, selon des informations recueillies par le tabloïd, la ville de Goma constituait le premier test pour Joseph Kabila qui comptait se refaire une santé politique ! 

 

 

Malgré le contexte tendu à l’est du pays, Kigali et Kinshasa poursuivent leurs discussions autour de leurs accords miniers avec des entreprises américaines, sous l’égide du département d’tat. Du côté rwandais, révèle " *RFI.FR* ", au moins un protocole d’accord a déjà été signé, tandis qu’à Kinshasa, les négociations se poursuivent. D’après les sources proches des négociateurs, il est exclu que les États-Unis déploient des troupes au sol dans la région. Mais des sociétés privées de sécurité pourraient y être engagées.

 

 

Arrestation du général Pierre Banywesize,

sa famille plaide pour une visite au détenu. Arrêté à Kinshasa depuis le 22 mai par les services de renseignement militaire, rappelle " *L'OBJECTIF* ", à l'issue d'une audition selon des sources familiales, le

général de brigade Pierre Banywesize se trouve toujours en détention et ne bénéficie d’aucune visite ni de son épouse moins encore de ses enfants. 

 

 

Examen d’État 2025 en RDC. Pour " *FORUM DES AS* ", les élèves de Kinshasa sont favorisés par rapport à ceux des provinces. À Kinshasa, explique le tabloïd, les élèves ne paient que 31.000 FC pour passer la session ordinaire de l’examen d’État. Pendant ce temps, leurs camarades

d’autres provinces comme l’Équateur ou le Maï-Ndombe doivent s’acquitter de 85000 FC, voire davantage dans certaines régions. 

 

 

Autre chose. La délivrance de l'autorisation d'organiser une kermesse à Kinshasa revient désormais à la responsabilité du gouverneur de province. Cette annonce, souligne " *DÉPÊCHE.CD* ", est contenue dans le communiqué du ministre provincial du plan, budget, emploi et tourisme.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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