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Scandale des salaires volés à Budjala : le Député Jean-Jacques Mbungani obtient l'engagement du Gouvernement pour un Remboursement Intégral

Le calvaire des enseignants du territoire de Budjala, dans la province du Sud-Ubangi, suite au vol de leurs salaires des mois de juin et juillet, pourrait bientôt prendre fin. L'Honorable Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, Député National élu de cette circonscription, a annoncé avoir obtenu l'engagement du Gouvernement pour le remboursement intégral des sommes détournées.

Dans un "Message de Compassion, de Soutien et d’Information" adressé directement aux enseignants ce 27 novembre, le Député Mbungani a exprimé sa "profonde solidarité" face à cette "épreuve" jugée "injuste et inacceptable." Le vol de leurs émoluments a causé un "préjudice moral, social et économique" considérable, selon l'élu national.

Démarches Urgentes au Sommet de l'État

Conscient de la légitimité de la colère et de la mobilisation du corps enseignant, le Dr Mbungani Mbanda a révélé avoir mené des démarches de haut niveau dès les premiers signalements. Il a personnellement saisi Son Excellence Monsieur le Ministre d’État en charge des Relations avec le Parlement ainsi que Son Excellence Madame la Ministre d’État à l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté pour exiger des "mesures concrètes."

Remboursement Intégral Envisagé

Ces interventions semblent avoir porté leurs fruits. L'Honorable Député a affirmé être en mesure d'informer que le Gouvernement "envisage de procéder au remboursement intégral des salaires détournés."

Selon le Député, un "décaissement d’urgence est en cours d'étude," et les fonds devraient être mobilisés à partir des lignes budgétaires "prévues pour les interventions exceptionnelles," conformément aux recommandations du Ministère de l'Éducation Nationale.

Appel à la Suspension de la Grève

Face à cette "avancée," le Député National a lancé un appel à la "sérénité" et a exhorté les enseignants à "considérer la suspension de [leur] mouvement de grève." Il a souligné que la reprise des cours est dans "l’intérêt supérieur de nos enfants," qui ont urgemment besoin de l'encadrement de leurs éducateurs.

Le Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda a conclu son message en réitérant son "engagement" à veiller à ce que justice soit rendue et à ce que de tels actes de détournement ne se reproduisent plus à l'avenir.

Le corps enseignant de Budjala attend désormais la concrétisation rapide de cet engagement gouvernemental, espérant ainsi mettre un terme définitif à des mois de difficultés et d'incertitude.

Contact Presse : Service de communication du Député National Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda.

 

Ngubaa Yambushi Danny

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RDC : le ministre de la Santé annonce la fermeture des centres BBL non autorisés

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Samuel Roger Kamba, a annoncé mercredi 26 novembre la fermeture imminente des centres proposant des interventions esthétiques de type Brazilian Butt Lift (BBL) en République démocratique du Congo. Il répondait à une interpellation du député national Guy Mafuta Kabongo, préoccupé par la prolifération de ces établissements non réglementés.

Lors de cette séance à l’Assemblée nationale, dirigée par le vice-président Jean-Claude Tshilumbayi, le ministre a dénoncé l’illégalité de plusieurs structures, parmi lesquelles ML Beauty Bar, Taille S Clinique ou encore le Centre hospitalier UV RDC, affirmant qu’aucune n’est reconnue par son ministère.

« La médecine esthétique, notamment dans son volet chirurgical, n’est pas encore régulée en RDC. Nous n’avons pas la possibilité de délivrer des autorisations dans ce domaine. C’est pour cette raison que nous avons lancé la procédure de fermeture de ces centres », a déclaré le Dr Roger Kamba.

Il a qualifié ces établissements « d’officines clandestines », soulignant qu’ils ne répondent à aucune norme médicale officielle :

« Ce ne sont pas des structures légitimées par le ministère de la Santé. Nous ne pouvons pas leur fournir des protocoles, ni les autoriser à pratiquer, car elles ne sont pas reconnues comme cliniques médicales. »

De son côté, le député Guy Mafuta Kabongo a salué la décision du ministre, estimant que l'État a l’obligation de protéger la population contre les pratiques à risque. Favorable à la chirurgie esthétique lorsqu’elle est pratiquée dans un cadre professionnel sécurisé, il s’inquiète toutefois du recours à des produits non approuvés et du manque de qualification observé dans plusieurs centres opérant en marge de la loi.

Le ministère a promis des enquêtes pour identifier les structures conformes aux normes sanitaires et écarter définitivement celles qui mettent en danger la santé des patientes.

 

Daniel Mangili 

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Réforme éthique : 5.000 agents et 233.000 enseignants engagés pour un service public exemplaire

La Ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a posé un acte fort ce lundi 24 novembre 2025 à Kinshasa. Elle a officiellement signé l’acte d’engagement du personnel politique et administratif au Code de conduite de l’agent public, incluant les dispositions relatives à la prévention des exploitations, abus et harcèlements sexuels.

Ce geste symbolique marque une étape majeure dans la mise en œuvre de la « nouvelle dynamique de citoyenneté active » voulue par son ministère. Cette approche promeut le respect strict des principes républicains, l’éthique professionnelle et l’exemplarité au sein de l’administration éducative.

En signant la première, Raïssa Malu devient la pionnière au sein du gouvernement dans l’adoption officielle de cet acte d’engagement. Elle fait, dans la foulée, du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté le tout premier à voir ses cadres et agents souscrire à ce document essentiel. Un signal fort de la volonté de l’Exécutif national de renforcer l’intégrité et la discipline dans l’administration scolaire.

À sa suite, les principales autorités du sous-secteur éducatif, notamment le Secrétaire général, l’Inspecteur général Chef de corps et le Directeur de cabinet, ont également paraphé le document, consolidant l’élan institutionnel vers une gouvernance plus transparente.

Cette signature historique intervient après un vaste travail de sensibilisation mené en amont. Pas moins de 5.000 agents administratifs et plus de 233.000 enseignants avaient déjà été formés aux exigences du Code de conduite dans le cadre du Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Filles (PAAF). Une préparation qui témoigne de l’ambition d’instaurer durablement une culture de responsabilité et de respect au sein du système éducatif congolais.

 

LK

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Maths au Féminin : 100 jeunes filles Congolaises bousculent les stéréotypes et forcent l’admiration du Vice-ministre Théodore Kazadi.

C'est une nouvelle génération de jeunes filles qui vient de bousculer les préjugés et rappeler à la nation que l'excellence scientifique n'a pas de sexe. Ce jeudi 20 novembre 2025, le Vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Théodore Kazadi Muayila, a présidé la cérémonie officielle de remise des prix et bourses du programme Math au Féminin, portée par la LIZADEEL et la Fondation Airtel Africa, avec l’appui de l’UNESCO, de l’Université des Sciences et Techniques, ainsi que des ministères de l’Éducation nationale et du Genre qui s'est déroulée à Hilton Hotel.

‎Pour cette deuxième édition, l’initiative a mobilisé plusieurs établissements répartis dans les cinq provinces éducationnelles de la capitale, avec un objectif clair : réduire les inégalités de genre dans les filières STEM et stimuler la participation des jeunes filles dans les disciplines scientifiques. À l’issue des concours organisés, cent lauréates ont été distinguées, dont les meilleures bénéficieront d’une prise en charge complète de leurs études supérieures grâce à la Fondation Airtel Africa et la LIZADEEL.

‎Dans son allocution, le Vice-ministre Théodore Kazadi Muayila a salué la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présenté comme « champion de la masculinité positive », pour son engagement en faveur de l’éducation et de la promotion du genre. Il a également rendu hommage à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka pour les actions menées afin de renforcer la scolarisation des filles.

‎Représentant la Ministre d’État Raïssa Malu, en mission officielle, il a rappelé que le programme s’inscrit au cœur des priorités nationales visant à lutter contre les inégalités : « Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre les inégalités de genre, à travers la promotion des sciences mathématiques chez les jeunes filles des écoles secondaires. » Il a salué l’appui déterminant des partenaires techniques et financiers engagés dans ce projet.

‎S’adressant directement aux lauréates, le Vice-ministre a souligné leur mérite et la portée symbolique de leurs performances : « Votre succès n’est pas seulement le vôtre ; il reflète l’engagement de vos parents, de vos enseignants et de toutes les personnes qui croient en votre potentiel. Vous prouvez que le talent n’a pas de genre et que les sciences sont un domaine où les femmes peuvent exceller sans discrimination. »

‎Il les a invitées à poursuivre leur chemin avec ambition : « Restez curieuses, audacieuses et persévérantes. La RDC a besoin de votre intelligence, de votre créativité et de votre détermination pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. »

‎Les bourses attribuées ouvrent ainsi la voie à des carrières universitaires dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, renforçant la présence féminine dans des secteurs clés pour le développement du pays.

Le pouvoir du peuple 

Maths au Féminin : 100 jeunes filles Congolaises bousculent les stéréotypes et forcent l’admiration du Vice-ministre Théodore Kazadi.
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Journée mondiale du diabète : explosion des cas et manque de traitement, l’OMS appelle à agir

À l’occasion de la Journée mondiale du diabète célébrée chaque 14 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme face à une maladie dont la progression atteint des proportions critiques. Les données publiées récemment par l'OMS présentent un tableau préoccupant : le nombre de personnes atteintes de diabète est passé de 200 millions en 1990 à 830 millions en 2022, soit plus qu’un quadruplement en trois décennies.

Selon les statistiques publiées par l’OMS, la prévalence du diabète a doublé en 32 ans, passant de 7 % en 1990 à 14 % en 2022 chez les adultes. Ce sont les pays à revenu faible ou intermédiaire qui enregistrent les hausses les plus rapides, alors même qu’ils disposent des systèmes de santé les moins préparés pour faire face à cette épidémie silencieuse.

Plus grave encore : 59 % des personnes âgées de 30 ans ou plus vivant avec le diabète ne prenaient aucun traitement en 2022, une situation qui accentue le risque de complications mortelles.

Une maladie aux conséquences dramatiques

Le diabète n’est pas qu’une question de glycémie élevée : il s’agit d’une maladie chronique pouvant entraîner de lourdes complications.

L’OMS rappelle que le diabète provoque :

- une cécité irréversible,
- une insuffisance rénale,
- des accidents vasculaires cérébraux (AVC),
- des infarctus,
- et des amputations des membres inférieursdues à des lésions nerveuses.

Les chiffres sont sans appel : en 2021, le diabète et ses complications rénales ont causé plus de 2 millions de décès, dont près de la moitié avant l’âge de 70 ans. De plus, environ 11 % des décès d’origine cardiovasculaire sont directement liés à une hyperglycémie.

Types de diabète : comprendre pour mieux agir

Le diabète regroupe plusieurs formes :

Le diabète de type 1, représentant une minorité des cas, nécessite une administration quotidienne d’insuline.

Le diabète de type 2, le plus courant (plus de 95 % des cas), est souvent lié au surpoids, au manque d’activité physique et à une prédisposition génétique. Il peut évoluer durant plusieurs années sans symptômes.

Le diabète gestationnel, diagnostiqué pendant la grossesse, augmente le risque d’obstacles pour la mère et l’enfant, et peut évoluer en diabète de type 2.

L’OMS souligne également deux affections intermédiaires l’intolérance au glucose et l’altération de la glycémie à jeun qui exposent fortement au diabète de type 2.

Face à une maladie largement évitable, l’OMS rappelle les mesures essentielles pour prévenir ou retarder le diabète de type 2 :

- maintenir un poids équilibré,
- pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique par semaine,
- adopter une alimentation saine, pauvre en sucres et en graisses saturées,
- eviter la consommation de tabac.

Le diagnostic précoce, simple et peu coûteux, permet d’éviter les complications sévères estime l'OMS. Pour les personnes atteintes, un mode de vie sain doit être associé à des médicaments tels que la metformine, les sulfonylurées ou les inhibiteurs SGLT-2. Des traitements complémentaires statines, antihypertenseurs, soins des pieds, dépistages ophtalmologiques et rénaux sont souvent nécessaires.

L’action de l’OMS : une mobilisation mondiale renforcée

Pour faire face à cette épidémie, l’OMS a lancé en 2021 le Pacte mondial contre le diabète, visant à améliorer la prévention et l’accès aux soins, notamment dans les pays les plus vulnérables. L’Assemblée mondiale de la Santé a également adopté des objectifs ambitieux pour 2030, afin d’étendre la couverture du traitement, du diagnostic et de la gestion du diabète à l’échelle mondiale.

Chaque année, la célébration de la Journée mondiale du diabète vise à sensibiliser, informer et mobiliser gouvernements, institutions sanitaires et populations. Le message est clair : agir maintenant est essentiel pour inverser la tendance et éviter que cette maladie chronique ne continue de faire des ravages.

 

LK

Journée mondiale du diabète : explosion des cas et manque de traitement, l’OMS appelle à agir
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ÉDUCATION : L’EPREUVE ORALE D'ANGLAIS DÉSORMAIS OBLIGATOIRE À L'EXAMEN D'ÉTAT DÈS 2026

L’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a annoncé, dans une correspondance officielle signée par Hubert KIMBONZA SEFU, Inspecteur Général, Chef de Corps, l’introduction de l’épreuve orale d’anglais à partir de la session 2026 de l’Examen d’État.

Selon cette instruction, l’épreuve d’anglais sera organisée au même moment que celle du français, avec la même pondération et une répartition identique des points aux épreuves traditionnelles. Les inspecteurs provinciaux sont invités à veiller à la stricte application de ces mesures dans toutes les provinces éducatives du pays.

Cette réforme vise, selon l'instruction, à renforcer la maîtrise de l’anglais chez les finalistes, considérée comme une compétence clé dans les domaines scientifique, technologique et professionnel.

 

LK

 

ÉDUCATION : L’EPREUVE ORALE D'ANGLAIS DÉSORMAIS OBLIGATOIRE À L'EXAMEN D'ÉTAT DÈS 2026
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ÉDUCATION : LES ENSEIGNANTS DE DIBAYA LUBWE DANS LA RUE POUR RÉCLAMER LE PAIEMENT DE LEUR ARRIÉRÉ DE SALAIRE

Comme promis les enseignants de la sous-division de Dibaya-Lubwe dans le province de Kwilu ont organisé ce mardi 4 Novembre 2025 une marche pacifique pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires des mois d’août, septembre et octobre 2025. Une situation qui touche l’ensemble du territoire d’Idiofa, où plus de 19.000 enseignants se retrouvent sans salaires, alors que les fonds auraient été déjà libérés par le Gouvernement et transférés à Afriland First Bank Agence d’Idiofa.

Face à ce blocage bancaire, les enseignants de la cité d’Idiofa annoncent aussi une grande mobilisation pour ce mercredi 05 novembre 2025, avec pour objectif de paralyser les activités scolaires et se rendre à la banque pour exiger leur dû.

Joint par téléphone, le PROVED MATSOR OLIVIER confirme le retard de trois mois et reconnaît le caractère légitime de ces revendications.De son côté, le Directeur provincial de la DINACOPE, M. William TSHINATE LUFULUABO, rassure sur les démarches en cours : pression directe sur la banque locale, échanges avec la hiérarchie à Kinshasa, et surtout délocalisation progressive vers EQUITY BCDC, qui pourrait prendre le relais dès ce mois de novembre.

Il conclut en affirmant : « Nous sommes dans les derniers virages de ce processus pour éviter à l’avenir ces genres de désagréments qui ne favorisent pas une éducation de qualité et perturbent le calendrier scolaire.

 

LK

ÉDUCATION : LES ENSEIGNANTS DE DIBAYA LUBWE DANS LA RUE POUR RÉCLAMER LE PAIEMENT DE LEUR ARRIÉRÉ DE SALAIRE
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ÉDUCATION : LES ENSEIGNANTS DE DIBAYA LUBWE SERONT DANS LA RUE CE MARDI POUR RÉCLAMER LEURS 3 MOIS D'ARRIÉRÉS

Impayés depuis trois mois, les enseignants de la sous-division de Dibaya Lubwe, dans la province éducationnelle du Kwilu 3, ont annoncé ce lundi 3 novembre 2025 une marche pacifique ce mardi pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Il s'agit des arriérés des mois d'août, de septembre et d'octobre 2025. Ils dénoncent également une situation dramatique pour leur survie et appellent à une intervention urgente des autorités locales et nationales.

Selon Willy Miaba Riza, secrétaire provincial de la Confédération syndicale du Congo (CSC/Idiofa-Nord), la plupart des enseignants vivent désormais dans une détresse extrême, incapables de se nourrir ou de se soigner.

Ils menacent notamment d'aller en grève en cas de non-paiement et de non-respect du cahier des charges par le gouvernement congolais.

 

LK

 

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RDC/EDUCATION NATIONALE: VOICI L'IG HUBERT KIMBONZA, L'HOMME QUI HYPNOTISE RAISSA MALU ET ENVOUTE FATSHI 

L’inspecteur général à l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Hubert Kimbonza, se retrouve au cœur d’un scandale. Il est accusé de concentrer entre ses mains la quasi-totalité des pouvoirs de ce ministère, empiétant sur les prérogatives d’autres responsables, notamment celles du secrétaire général.

Son dernier acte qui suscite la controverse concerne la notification des nouveaux inspecteurs principaux provinciaux (IPP) et des inspecteurs provinciaux adjoints chargés de la formation (IPPAF), effectuée avec la complicité de Zono Inga Leya Simon, directeur de cabinet de la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu.

Des observateurs dénoncent ce qu’ils qualifient de « normalisation d’une anomalie » au sein du ministère. Selon eux, l’inspecteur général Hubert Kimbonza outrepasserait régulièrement ses attributions.

Il lui est notamment reproché d’avoir procédé à la notification d’arrêtés destinés aux IPP et IPPAF, une compétence pourtant réservée au secrétaire général.

D’après une source proche du dossier, l’IG bénéficierait du soutien actif du directeur de cabinet de la ministre d’État, Zono Inga Leya Simon, dans ces pratiques qualifiées de violations répétées des règles qui régissent l’administration publique.

Le duo est également soupçonné d’initier des arrêtés ministériels, de les faire signer par l’autorité ministérielle, puis d’en assurer eux-mêmes la notification, une démarche contraire aux usages administratifs.

Pour rappel, en République démocratique du Congo, le secrétaire général incarne l’autorité administrative suprême de chaque ministère. L’Inspection générale, présente dans plusieurs secteurs tels que les Finances, la Santé, le Travail ou la Justice, n’a jamais vocation à se substituer au secrétariat général pour la notification des actes ministériels.

Raïssa Malu induite en erreur et fautes administratives graves

S’agissant des récents arrêtés, il nous revient que la ministre d’État à l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté aurait été induite en erreur par son directeur de cabinet et par l’inspecteur général.

Elle aurait ainsi nommé, dans les dernières mises en place, une même personne à la fois aux fonctions d’IPP et d’IPPAF, une irrégularité manifeste.

Plus surprenant encore, une province éducationnelle fictive aurait été créée à Masimanimba, avec la nomination d’une équipe de dix personnes, dont un IPP et un IPPAF.

Ces anomalies figurent dans les arrêtés ministériels datés du 18 octobre 2025, notamment : l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/123/2025 portant désignation et affectation des IPP ; l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/124/2025 portant désignation et affectation des IPPA ; ainsi que l’arrêté n° MINEDU-NC/CABMINETAT/122/2025 portant désignation et affectation des IGA.

Décidément, sous la gestion de Raïssa Malu, Hubert Kimbonza apparaît comme le véritable centre du pouvoir au ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, agissant comme un chef de service secondé de fait par le Dircab Zono Inga Leya Simon

 

Médias

RDC/EDUCATION NATIONALE: VOICI L'IG HUBERT KIMBONZA, L'HOMME QUI HYPNOTISE RAISSA MALU ET ENVOUTE FATSHI 
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RDC: FLAMBÉE DE CAS DE CHOLÉRA À LA 39e SEMAINE

À la 39ème semaine épidémiologique, la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré une augmentation alarmante de cas de choléra, avec 1.384 cas suspects et 48 décès, selon le compte-rendu du 62ème Conseil des ministres tenu vendredi à Kinshasa sous la présidence de la Première ministre.

« À la 39ème semaine, 1.384 cas suspects de choléra, dont 48 décès, ont été notifiés, soit un taux de létalité de 3,8 %. Cette situation marque une aggravation par rapport à la semaine précédente », a précisé le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, cité par Patrick Muyaya, ministre et porte-parole du gouvernement lors de la lecture du rapport du Conseil des ministres. 

La situation épidémiologique du pays a été présentée par le ministre de la Santé publique, qui a également signalé une amélioration notable dans la lutte contre le Mpox, avec une diminution significative du nombre de cas suspects. Entre la 2ème et la 3ème semaine épidémiologique, le nombre de cas suspects de Mpox a connu une baisse significative, passant de 807 à 366, ce qui représente une diminution de 54,6 %.

Pour faire face à ces épidémies, des actions de riposte sont mises en œuvre, notamment la surveillance épidémiologique renforcée, la prise en charge rapide des cas, la sensibilisation communautaire et la mobilisation des partenaires. D'autres mesures complémentaires ont été proposées au Conseil pour améliorer l'efficacité de la réponse et maîtriser les foyers épidémiques.

 

Daniel Mangili 

 

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URGENCES MÉDICALES : TOLÉRANCE ZÉRO AU REFUS DE SOINS EN RDC

Le ministère de la Santé publique a pris des mesures fermes: tout établissement de santé, public ou privé, est désormais tenu de prendre en charge immédiatement toute urgence médicale vitale, sans condition préalable. Cette obligation est inscrite dans l’Arrêté ministériel N°1250 du 17 septembre 2025.

Tout refus d’intervention face à une situation critique expose l’institution concernée à des sanctions légales sévères. Une avancée majeure pour garantir le droit à la vie et l’accès équitable aux soins d’urgence.

Le non-respect des dispositions de cet arrêté expose le contrevenant à :

1. Des sanctions disciplinaires, prévues par la réglementation en vigueur ;  

2. Des sanctions administratives, pouvant aller jusqu’à la fermeture temporaire ou définitive de l’établissement fautif ;  

3. Des poursuites pénales, notamment pour non-assistance à personne en danger, conformément aux lois de la République.

L’Inspection générale de la Santé est chargée d’assurer le suivi, le contrôle et la mise en œuvre effective de ces mesures. Elle doit également faire rapport aux autorités compétentes et proposer, si nécessaire, des sanctions appropriées.

Enfin, le Secrétaire général à la Santé publique et Hygiène ainsi que l’Inspecteur général de la Santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de cet arrêté, qui entre en vigueur à la date de sa signature.

 

LK

 

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RTNC : UN CAS SUSPECT DE VARIOLE MONKEY POX (M POX) DÉTECTÉ, DES MESURES PRÉVENTIVES MISES EN PLACE

Dans un communiqué de service, la Direction des Ressources Humaines de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) a annoncé ce lundi la détection d’un cas suspect de variole Monkey pox (M-Pox) parmi le personnel de l’Administration Centrale, suite à un diagnostic réalisé à la Polyclinique de l’institution.

Selon le communiqué officiel signé par le Directeur des Ressources Humaines, Jean-Tuma Kanyiki, le patient concerné a immédiatement été transféré dans un centre de prise en charge spécialisé, sur recommandation du Bureau central de la zone de santé de Lingwala.

 

Ce communiqué de la RTNC présente aussi les mesures préventives contre la variole Monkey pox (M pox) . 

 

Face à cette situation préoccupante, la direction appelle l’ensemble du personnel à la plus grande vigilance. Elle insiste sur l’importance d’observer strictement les mesures préventives communiquées afin de limiter tout risque de propagation au sein du personnel.

 

A. BOPE

 

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RDC: LANCEMENT OFFICIEL DU PREMIER DIPLÔME ÉLECTRONIQUE POUR LES LAUREATS DE L'EXAMEN D'ÉTAT 2024-2025

Le Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a annoncé ce samedi la mise à disposition des tout premiers diplômes électroniques, dénommés E-Diplôme, accessibles via la plateforme diplome.cd.

Selon le communiqué signé par la Ministre d’État, cette innovation s’inscrit dans le cadre d’une réforme ambitieuse visant à moderniser et sécuriser la gestion des diplômes d’État en République Démocratique du Congo.

« L’objectif est de simplifier et sécuriser l’inscription des élèves dans les universités, tant au niveau national qu’international », a expliqué la ministre, soulignant que le processus repose sur la technologie Blockchain, garantissant ainsi l’intégrité des données et la transparence.

Grâce à ce système, les lauréats peuvent désormais consulter leur diplôme en ligne, préparer leurs inscriptions en toute quiétude et partager leur document sans avoir besoin de l’imprimer. Les universités et autres institutions peuvent vérifier l’authenticité des diplômes simplement via un QR code ou les informations personnelles du candidat.

L’Inspection Générale poursuit également le travail d’intégration des diplômes des années antérieures afin que tous, anciens et nouveaux lauréats, puissent retrouver leurs données sur une même plateforme.

L’application mobile Diplome.cd est déjà disponible sur Android et iOS. Elle représente, selon le ministère, « une étape décisive vers un système éducatif plus transparent, moderne et rigoureux ».

En conclusion, la ministre a adressé ses félicitations aux lauréats de l’édition 2024-2025 de l’Examen d’État, les encourageant à poursuivre leurs rêves avec détermination :

« Nous sommes l’éducation nationale, nous préparons l’avenir de nos enfants, nous construisons la nation. »

 

LK

 

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