À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée ce 1ᵉʳ décembre, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour accélérer la lutte contre les inégalités qui continuent d’alimenter l’épidémie.
Malgré d’importants progrès scientifiques et médicaux réalisés au cours des quarante dernières années, le VIH demeure une menace majeure, en particulier dans les régions où la pauvreté, la discrimination et la faiblesse des systèmes de santé limitent l’accès aux soins. Selon Guterres, des millions de personnes restent encore privées de dépistage, d’information et de traitements antirétroviraux essentiels.
« Tant que ces inégalités persisteront, nous ne pourrons pas mettre fin au sida », a averti le chef de l’ONU, appelant les gouvernements à redoubler d’efforts pour renforcer les systèmes de santé, intensifier la prévention et garantir un accès équitable aux services de prise en charge.
Il a insisté sur la protection des droits humains, particulièrement ceux des groupes les plus vulnérables : femmes et jeunes filles, populations clés, personnes vivant dans des zones marginalisées ou isolées. Pour le Secrétaire général, la victoire contre le VIH passe par la suppression des barrières sociales, économiques et juridiques qui empêchent encore de nombreuses personnes d’accéder aux soins.
Antonio Guterres a également plaidé pour une solidarité internationale accrue, rappelant que l’objectif de mettre fin au sida d’ici 2030 reste atteignable, à condition d’un engagement collectif continu. Il a mis en garde contre le manque de financements dans certains pays, qui entraîne encore des ruptures d’antirétroviraux et prive des milliers de patients de traitements vitaux.
En ce 1ᵉʳ décembre, le message du Secrétaire général résonne comme une alerte mondiale : la lutte contre le VIH ne pourra être gagnée qu’en affrontant, avec la même détermination, les injustices qui entretiennent l’épidémie.
LK










