Les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, rapporte " LA RÉFÉRENCE PLUS ", sont attendus ce jeudi 4 décembre 2025 à Washington, aux États-Unis, pour entériner un accord signé entre les deux pays au mois de juin dernier.
L'accord qui sera signé demain à Washington, écrit " L'AVENIR " s'articule autour de sept points dont , le respect de l'intégrité territoriale et l'interdiction des hostilités; le désengagement; le désarmement et l'intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques.
De son côté, " LA PROSPERITE" , estime que cette rencontre, qui vise à entériner l’accord signé en juin dernier par les ministres des affaires étrangères des deux pays, intervient dans un contexte où les tensions restent vives malgré les promesses de dialogue et de coopération.
Pour sa part, " LE QUOTIDIEN ", considère cette étape décisive pour tourner la page de la guerre à répétition qui a déjà fait plus de 10 millions des morts.
Pour " INFOS27 ", le face-à-face entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, cristallise l’espoir immense d’une région lassée par trois décennies de conflits et de duplicité diplomatique.
Mais " CHRONIK’ECO ", craint un échec. En misant sur un sommet direct entre Tshisekedi et Kagame, les États-Unis veulent forcer une nouvelle impulsion dans un processus de paix paralysé depuis deux ans. Mais l’écart entre les positions des deux capitales, l’enlisement militaire dans l’Est congolais et la multiplicité des médiations font planer la menace d’une impasse diplomatique dès l’ouverture des pourparlers.
Autour du président américain Donald Trump, initiateur du processus, souligne" LE POTENTIEL ", plusieurs chefs d'État africains convergent vers Washington pour la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda. La présence remarquée d'Évariste Ndayishimiye et de William Ruto témoigne d'un basculement stratégique : l'Afrique de l'Est entend désormais peser de tout son poids dans la résolution de la crise sécuritaire à l'Est de la RDC
Pour " FORUM DES AS ", le président Donald Trump va tenter de réussir là où l'Union africaine, la SADC et l'EAC ne sont pas parvenus à faire taire les armes. Le milliardaire qui tient à remporter le prochain prix Nobel de la paix, va sans doute mettre tout en œuvre pour réussir son pari.
Cependant, du côté de la coalition Lamuka, on avertit le Président de la République, Félix Tshisekedi, de ne pas engager le pays d'une « manière aveugle ». Selon Prince Epenge, relayé par " LE QUOTIDIEN ", cet accord RDC-Rwanda, sous l'égide des USA, est plus lié à la coopération économique que celui qui doit ramener la paix dans la partie Est de la RDC déchirée par la violence, il y a de cela 30 ans passé.
Situation sécuritaire sur terrain justement, les FARDC, nous apprend " MÉDIA CONGO ", ont annoncé hier mardi, avoir repris le contrôle de plusieurs localités stratégiques dans les territoires d'Uvira, Fizi et Walungu, après une série d'attaques menées par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et leurs alliés, sur les moyens et hauts plateaux du Sud-Kivu.
Dans le reste de l'actualité. Le gouvernement interdit le mouvement « Sauvons le Congo » de Joseph Kabila, nous fait savoir " INFOS27 ". Cette décision, prise par le VPM en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, s’inscrit dans une série de mesures restrictives visant les partis de l'opposition issus de l'ancien régime.
En réaction, Théophile Mbemba Fundu, cité par " LE QUOTIDIEN ", met en garde les dérives totalitaires qui s’apparentent désormais au bâillonnement de la Démocratie en RDC ! D’un ton ferme, Théophile Mbemba, affirme que « la décision du Ministère de l'Intérieur d'interdire toutes les activités de la plateforme « Sauvons la RDC» sur l'ensemble du territoire national est une déclaration de guerre contre la démocratie et les droits fondamentaux de notre peuple".
Au procès Lumbala, un prêtre remet en cause la responsabilité de l'ex-rebelle lors de tueries en RDC. Selon " RFI.FR ", ce prêtre, âgé de 87 ans, ne raconte plus du tout la même histoire. Il affirme désormais que les événements d’octobre à décembre 2002 dans l'est de la RDC seraient le fait des hommes de Jean-Pierre Bemba, et dit ne pas se souvenir avoir entendu le nom de Roger Lumbala. Il évoque même un possible « conditionnement des témoins » lors de l’enquête.
Justice encore. Le Conseil d’État au cœur d’un scandale d’influence dans l’affaire opposant la succession Mobutu au sujet indien Rahim Drolia. Selon " LA TRANSPARENCE ", la parcelle en question, avait été attribuée au Maréchal Mobutu Sese Seko par arrêté ministériel en 1989. Après des années de procédure, explique le tabloïd, le Conseil d’État avait tranché en faveur de ses héritiers, confirmant leur droit de propriété. L’installation officielle, encadrée par des huissiers, avait eu lieu en avril 2024. Mais à la stupéfaction générale, l’affaire a été réinscrite à l’audience du 28 novembre 2025. Une décision qui suscite l’incompréhension, tant l’arrêt de 2024 était présenté comme “définitif et inattaquable.
Dans un autre chapitre. Le Gouverneur intérimaire de la Tshopo, Didier Lomoyo convoqué à Kinshasa après un incident de communications à Kisangani. " LA TRANSPARENCE ", explique qu'en saluant les efforts du ministre Jean-Pierre Lihau, il a cité par erreur l’ancien président Joseph Kabila comme initiateur de la réforme, avant de se corriger en mentionnant Félix Tshisekedi comme « président de la République ». Le lapsus, bien que rapidement rectifié, a suscité un malaise dans la salle.
En analysant la situation, " INFOS7.CD ", compare la situation du gouverneur intérimaire de la Tshopo à celle de Jacques Kyabula.
Judith Suminwa en visite à l’APCSC. Tout en saluant les avancées, la Première ministre rapporte " LA PERCEE ", a néanmoins exigé la qualité dans l’exécution des projets. Judith Suminwa devait s’enquérir du travail réalisé par cette structure gouvernementale chargée de superviser, coordonner et assurer le suivi de la mise en œuvre des conventions signées entre l’Etat congolais et ses partenaires.
Terminons cette revue de presse avec ce drame qui a frappé hier mardi la commune rurale de Masimanimba, dans la province du Kwilu. Selon " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", un éclair s'est abattu en pleine matinée sur l’École primaire Kano, causant la mort de quatre élèves.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)





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