Ce jeudi 4 décembre, rapporte " FORUM DES AS ", les projecteurs sont braqués sur Washington où le président de la République, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, vont entériner l’Accord de paix du 27 juin et le Cadre d’intégration économique régionale du 7 novembre, deux textes déjà signés par leurs missi dominici.
Tshisekedi-Kagame, fumée blanche attendue aujourd'hui à Washington, annonce de son côté " LA PROSPERITE ". C’est décidément le bout du tunnel. L’attente aura été longue. Et, le suspense s’est, finalement, estompé.
A en croire le programme publiépar " RFI.FR ", les deux présidents seront d’abord reçus séparément par Donald Trump, avant une cérémonie commune. Autour d’eux, se tiendront plusieurs dirigeants africains invités comme témoins et garants.
Certains médias à Kinshasa sont pessimistes. Cas du journal " LE NOUVEL OBSRVATEUR", qui parle d'une entente impossible entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame qui sont diamétralement opposés. Le président congolais tient au départ des soldats rwandais de son territoire avant tout accord. Le président rwandais, qui a fait des FDLR son fonds de commerce depuis le génocide qui a ébranlé son pays en 1994, tient mordicus à la neutralisation de ces forces négatives avant d’avaliser un quelconque accord de paix avec la RDC.
Tout comme " LA MANCHETTE" . C'est connu : Kagame et Tshisekedi se méfient royalement l'un de l'autre. Et ils ne se le cachent pas. Les accusations mutuelles tout au long des semaines précédant le 4 décembre inondent la presse. Depuis le 27 juin, rappelle le tabloïd, ni la RDC ni le Rwanda n'ont entièrement exécuté les tâches que leur a confié la médiation.
De son côté, " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", voit les choses plutôt différemment. Pour ce média en ligne, l'accord pourrait enterrer 30 ans de guerre à l'est.
A la veille de la signature de l'accord de paix crucial entre la RDC et le Rwanda, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya et la Porte-parole du chef de l’État, Tina Salama, rapporte " OPINION-INFO.CD ", ont tenu un briefing spécial depuis Washington. L'exécutif Congolais a présenté un paquet cohérent d'accords destiné à rompre le cycle de violence et à redéfinir la souveraineté économique du pays.
Tina Salama et Patrick Muyaya, renchérit " INFOS27 ", ont rappelé avec netteté les principes qui guident Kinshasa : la paix n’est pas un marchandage, mais la pierre angulaire de l’intégration économique ; aucune parcelle de souveraineté n’est cédée; aucune cogestion des ressources n’est tolérée ; aucune amnistie globale ne viendra blanchir les crimes de guerre. Pour le journal, cette fermeté n’est ni bravade ni posture : elle structure une vision politique.
Sur le dossier sensible de l'intégration éventuelle des combattants rebelles au sein des FARDC, la porte-parole du chef de l'état ajoute " INFOS7.CD", a indiqué que cette question serait traitée au cas par cas.
Concernant les forces de sécurité, Tina Salama, renchérit " LA PERCEE ", a été claire : l’accord ne légitime aucune présence de troupes étrangères et ne prévoit ni brassage, ni mixage collectif. Toute réintégration d'anciens combattants sera strictement individuelle, conditionnelle et rigoureusement contrôlée, tirant les leçons des échecs passés.
Les processus de Washington et de Doha ne suffisent pas à résoudre la crise dans l’est de la RDC. Pour une « paix complète et durable », tranche le président du CNSA Joseph Olenghankoy, cité par " OURAGAN.CD ", il est impératif d’organiser un dialogue national inclusif.
Un avis partagé par la société civile de la RDC. Dans une déclaration parvenue hier mercredi à " RADIOOKAPI.NET ", la structure affirme que « sans dialogue national inclusif, les accords de Washington et de Doha ne mèneront pas à une paix durable » en RDC.
De son côté, LAMUKA dénonce l'accord de Washington et accuse Tshisekedi de trahison. Pour LAMUKA, écrit " LE POTENTIEL ", l'accord, qui devait être officialisé à Washington, est perçu comme une véritable " prime à Paul Kagame ", offrant des avantages indus au Rwanda au détriment des intérêts fondamentaux de la RDC.
Pendant ce temps, les combats se sont poursuivis hier mercredi dans la province du Sud-Kivu. D'après " LA RÉFÉRENCE PLUS ", la situation reste extrêmement tendue dans plusieurs zones des territoires d'Uvira, Walungu et Kabare. Les affrontements impliquent l'AFC/M23, l'armée congolaise, des groupes Wazalendo et, selon les contextes locaux, des forces burundaises.
Dix mois après la prise de Goma par l'AFC-M23, la ville toujours dans le chaos, constate " E-JOURNAL ". Outre la crise financière, l’accès aux soins de santé est quasiment nul : les structures sanitaires sont dépourvues de médicaments depuis le retrait de plusieurs ONG. Le secteur éducatif est également sinistré, avec des classes désertées et des frais de scolarité devenus inaccessibles, illustrant l’effondrement général du système.
Dans un autre chapitre. Pour renforcer l'appui du gouvernement à la jeunesse, Judith Suminwa, citée par " LA PERCEE ", ouvre les portes du Village des opportunités. Une initiative portée par le ministère de la Jeunesse et Éveil patriotique qui constitue un instrument clé pour soutenir la jeunesse, placée au cœur
du programme de l'Exécutif. Une initiativequi vise à pousser les jeunes à passer à l'action pour rendre des rêves possibles.
Autre chose avec Adam Bombole qui charge Daniel Bumba et dénonce une gouvernance urbaine livrée à l'abandon..
Dans un message particulièrement virulent, Bombole, écrit " E-JOURNAL ", dresse un tableau sombre, Kinshasa n’est plus simplement une ville négligée : c’est une capitale que l’on a laissée sombrer jour après jour dans un état de saleté honteux.
Tout a fait autre chose avec " INFOS27 " qui nous apprend que l’État a repris le contrôle de l’Hôpital du Cinquantenaire après douze années de gestion défaillant. En reprenant la main sur l’un des plus grands établissements hospitaliers du pays, Kinshasa tourne une page controversée et affirme une volonté politique assumée : restaurer la souveraineté sanitaire, protéger un patrimoine public stratégique et remettre la performance médicale au cœur de l’action de l’État.
Terminons avec " FORUM DES AS ", qui accuse la Fifa de bouleverser la préparationdes sélections africaines engagées à la Can. D'après le tabloïd, l'instance du football mondial a autorisé les clubs européens à libérer officiellement leurs joueurs le 15 décembre, soit à presque seulement une semaine du début de la compétition, en lieu et place de deux semaines, soit le 08 décembre comme le prévoit le règlement.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)





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