
Le procès Kabila s’ouvre aujourd’hui, annonce " LA TEMPÊTE DES TROPIQUES ". Dépouillé de ses immunités parlementaires par la Chambre haute du Parlement, l’ancien chef de l’Etat devenu sénateur à vie, Joseph Kabila, fait l’objet de poursuites devant la Haute Cour militaire.
Cette audience, précise de son côté " LE PHARE ", aura lieu à partir de 9 heures au rez-dechaussée du nouveau Palais de Justice. L’acte d’accusation ficelé par l’Auditeur général des FARDC comprend, notamment des griefs tels que la haute trahison ; la participation à un mouvement insurrectionnel ; crime contre la paix et la sécurité de l’humanité ; homicide intentionnel par balles; apologie ; viol; torture ; déportation; occupation à force ouverte de la ville de Goma.
Les crimes de guerre sont aussi retenus parmi les chefs d'inculpation, ajoute pour sa part " OURAGAN ". Une telle implication, si elle est avérée, tombe sous le coup des articles 136 et 137 du Code pénal militaire, qui répriment sévèrement tout acte de collaboration avec une insurrection armée.
A cette audience de vendredi 25 juillet, prévient " LA RÉFÉRENCE PLUS ", l'ancien président et sénateur à vie dont les immunités ont été levées le 22 mai dernier, sera probablement absent puisqu'il a fait plus de deux ans qu'il est en exil, même s'il s'est rendu dernièrement à Goma et à Bukavu, deux villes sous occupation du groupe AFC/M23, soutenu par le Rwanda.
Pour "INFOS27", jamais la RDC n'avait connu tel séisme : Joseph Kabila, au pouvoir de 2001 à 2019, se retrouve sur le banc des accusés pour haute trahison, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Une disgrâce spectaculaire pour celui que l'opinion soupçonne désormais d'avoir franchi la ligne rouge : pactiser avec Kigali et ses supplétifs, après un séjour pour le moins scandaleux à Goma, sous contrôle direct de l'armée rwandaise.
Un avis partagé par " MEDIA CONGO ", l’ouverture de ce procès constitue un événement sans précédent dans l’histoire politico-judiciaire du pays : jamais un ancien chef d’État congolais n’avait été traduit devant une juridiction militaire pour de telles charges.
Malgré les appels au dialogue, Kabila face à la justice, titre " CONGO NOUVEAU " qui affirme qu'une partie de l’opinion se demande comment le gouvernement négocie avec des rebelles accusés d’être de mèche avec Joseph Kabila alors que le présumé commanditaire sera jugé par la justice.
Pour sa part, " LE POTENTIEL ", estime que l'ouverture ce vendredi 25 juillet du procès de Joseph Kabila devant la Haute Cour militaire relance les débats sur la justice et la paix en RDC.
Entre dialoguer ou actionner la justice, nombreux sont les Congolais, cités par " LE QUOTIDIEN ", qui se demandent, quel choix faire aujourd’hui entre plusieurs processus initiés pour que la paix définitive revienne au pays, sans oublier le dialogue projeté et la mise en branle de la justice pour ne pas laisser les crimes graves impunis ?
L’ouverture de cette procédure judiciaire, souligne " AFRICANEWS ", remet en lumière les tensions persistantes autour de la pacification de l’Est du pays.
En rapport avec la déclaration des principes de Doha, " LE MAXIMUM ", accuse l'opposition de relayer les renégats du M23/AF. Même si les observateurs restent circonspects sur les chances de succès de la déclaration d’intention signée par le Gouvernement de la RDC et les rebelles soutenus par Kigali, Doha semble avoir douché les espoirs d’une conquête du pouvoir par les armes, objectif affiché par l’armée rwandaise et ses supplétifs congolais avant de s’embourber dans les gorges profondes du Nord et du Sud Kivu depuis bientôt 4 ans.
Dans le reste de l'actualité. " INFOS27 ", annonce Augustin Kabuya ce samedi à Mbuji-Mayi pour vulgariser les accords de paix entre la RDC et le Rwanda.
Annoncé ce week-end à Kinshasa, Jacques Kyabula Katwe réapparaît à Lubumbashi après 10 jours de cavale, révèle " ECONEWS ". Entre tentative de fuite avortée et négociations secrètes, le suspense reste entier alors que l’homme fort du Haut-Katanga s’apprêterait à prendre ce week-end la route de la capitale pour un ultime bras de fer politique. Un rendez-vous décisif où il jouera peut-être sa dernière carte... ou scellera son retour en grâce.
Poursuivons cette revue de presse avec " LE MAXIMUM " qui accuse Eve Bazaiba de s’oppose à la justice. Saisi par les soins du DG suspendu du Fonds forestier national, le Conseil d’Etat a rendu le 11 juillet 2025 un arrêt annulant l’arrêté de la ministre d’Etat et réhabilitant subséquemment Honoré Mulumba dans ses fonctions. Mais la décision judiciaire se heurte à la volonté de la ministre Eve Bazaiba, qui en empêche l’exécution.
" FORUM DES AS ", revient sur le procès Mutamba et demande si la justice va-t-elle couvrir Jules Alingete ? Jules Alingete sera-t-il convoqué, voire poursuivi ? Tout mène à lui : la création du compte litigieux, la répartition illégale des fonds, le lien avec l’entreprise impliquée. Pour le tabloïd, le procès actuel n’aura de sens que s’il remonte à la source. Si la justice veut restaurer sa crédibilité, elle ne peut plus détourner le regard. Ce procès est un test de vérité. Et le peuple congolais attend des réponses claires, pas des boucs émissaires de circonstance.
Mais pour " LA PERCÉE ", Jules ALINGETE KEY, est une marque d' intégrité. Parti de manière inattendue en retraite, l'ancien patron de l'Inspection Générale des Finances, Jules ALINGETE KEY demeure encore la marque d' intégrité made in DRC. Malgré son absence sur la scène publique , son nom fait la une des réseaux sociaux.“
Dans le reste de l'actualité. Bataille autour du lithium de Manono, Jeff Bezos et Bill Gates face à AVZ Minerals. D'après " CHRONIK'ECO ", l'accord conclu entre KoBold Metals et le gouvernement congolais marque une escalade spectaculaire dans la bataille autour de Manono, considéré comme l’un des plus grands gisements de lithium au monde, essentiel à la fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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