
Dialogue : Kabila en quête de bons offices de Sassou Nguess, barre à la Une " EXCLUSIVIF RDC ". Selon le tabloïd, l'ancien président de la République, Joseph Kabila, a passé 72 heures à Brazzaville, dans une mission politique qui, si elle n’est pas officiellement assumée, soulève déjà un flot de réactions. Selon des sources proches de son entourage, ce déplacement visait à obtenir les bons offices du président Denis Sassou Nguesso pour servir de médiateur dans un hypothétique « dialogue Congolo-congolais ».
Au sujet des préparatifs dialogue de la CENCO-ECC, " LA MANCHETTE ", nous apprend que l'Opposition se réunit à l'étranger sans Fayulu. D'après l'opposant Mike Mukebayi, Martin Fayulu ne prendra pas part à cette réunion de côtés de Kabila, Katumbi, Diongo, Kikuni…
Mais avec la publication du gouvernement Suminwa II, Félix Tshisekedi pourrait éviter le dialogue CENCO-ECC, affirme " CONGO NOUVEAU ". En insérant Adolphe Muzito et Floribert Anzuluni, Félix Tshisekedi éloigne un peu les perspectives d’un dialogue national imminent.
Au sujet justement de la publication du gouvernement Suminwa II, " INFOS27 ", estime que la nouvelle équipe se distingue par un équilibre entre continuité, ouverture politique et ancrage dans la société civile. Forte de la confiance renouvelée du président Félix Tshisekedi, la Première ministre Judith Suminwa a reconduit plus de 60 % des ministres sortants, garantissant stabilité et efficacité, tout en intégrant des figures d'envergure issues de l'opposition et du militantisme citoyen.
L’objectif, ajoute " CHRONIK'ECO ", est clairement de miser sur l’expérience, tout en injectant du sang neuf dans certains départements.
Annoncé en grande pompe, le gouvernement Suminwa II n'a pas tardé à enflammer les réseaux sociaux, constate de son côté " LE POTENTIEL ". Entre espoirs renouvelés et colère contenue, la toile congolaise bruisse de commentaires. D'un côté, l'entrée de nouvelles figures, telles que Floribert Anzuluni et Guillaume Ngefa, suscite un accueil chaleureux. De l'autre, le retour de plusieurs poids lourds de l'ancienne équipe, accusés de n'avoir pas su améliorer le quotidien des Congolais, provoque un flot de critiques. Pour de nombreux électeurs de 2023, ce casting traduit moins un souffle nouveau qu'une reconduction d'un système jugé décevant.
Comme il fallait s’y attendre, renchérit " LE PHARE ", les uns vont dans le sens de critiquer la nouvelle équipe au motif que la taille reste toujours éléphantesque ; tandis que d’autres apprécient la nouvelle équipe gouvernementale, jugée d’ouverture et de respect d’équilibre politique et géostratégique.
Laissez Félix Tshisekedi foncer s'exclame pour sa part " LA PROSPÉRITÉ ". Une équipe plus resserrée que la précédente chargée poursuivre la bataille de la concrétisation des engagements du Chef de l’Etat, du reste, exprimés, lors de sa prestation de serment, à Kinshasa, devant plus de cent mille congolais, réunis au stade des Martyrs, mais surtout de s'investir pour relever les défis pressants du pays...
Pour sa part, " FORUM DES AS ", affirme que la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par la Première ministre Judith Suminwa, se présente comme une architecture politique finement pensée, conjuguant ouverture, équilibre et parité.
" AFRICANEWS " qui revient sur le casting complet du gouvernement Suminwa 2, pense que la nouvelle équipe témoigne d’une représentativité nationale significative, avec la totalité des provinces incluant des représentants. Le Kasaï-Oriental se distingue en tant que province la plus représentée, avec ses 6 membres. D’autres provinces comme le Kongo-Central, la Mongala, le Nord-Kivu et le SudKivu disposent chacune de 4 représentants, tandis que le Tanganyika, le Sud-Ubangi et la Tshopo comptent 3 membres, tout comme le Kasaï. Ces provinces sont suivies par l’Équateur, le Kasaï-Central et le Kwilu, qui possèdent deux représentants chacun. Les douze autres provinces envoient chacune un membre au sein du gouvernement.
Situation sécuritaire. Sous le regard attentif de l'Union africaine, du Qatar et des États-Unis, Kinshasa et Kigali ont franchi une étape symbolique et prometteuse vers l'apaisement. Selon " INFOS27 ", les 7 et 8 août à Addis-Abeba, la première réunion du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité a posé les bases de l'application de l'accord de paix signé fin juin à Washington.
D'après " OURAGAN.CD ", Kinshasa et Kigali ont adopté, à Addis-Abeba, les termes de référence destinés à régir les futures réunions du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité prévu par l’accord de paix signé le 27 juin à Washington.
Selon le ministère qatari des Affaires étrangères, cité par " LE POTENTIEL ", ce cadre est chargé de mettre en œuvre le " concept d'opérations pour le plan harmonisé de neutralisation des FDLR " et de procéder au désengagement des forces ainsi qu'à la levée des mesures défensives par le Rwanda.
Pendant ce temps, " L'AVENIR", nous informe que les pourparlers directs entre Kinshasa et le M23, initialement prévus ce 8 août, n’ont donc plus débuté. Bien que la médiation qatarie affirme que les discussions se poursuivent « en coulisses », notamment sur la libération des détenus.
Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans l'est du pays, Denis Mukwege, relayé par " FORUM DES AS ", dénonce le massacre de 319 civils, dont 48 femmes et 19 enfants. Massacre perpétré par des combattants du M23 et des Forces de défense rwandaises entre le 09 et le 21 juillet dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Situation sécuritaire inquiétante aux portes de la ville de Kinshasa. D'après " RADIOOKAPI.NET ", dans la nuit du samedi au dimanche dernier, des affrontements ont éclaté entre les FARDC et les miliciens Mobondo au village Mbakana, dans la commune de Maluku. Selon le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, menées par les FARDC contre la milice Mbondo, les combats ont eu lieu dans une ferme appartenant à la société Congo Futur.
Christella Kiakuba vante l'amélioration du social des dépendants militaires. Selon " OURAGAN.CD ", dans une sorte de rapport d’évaluation de la situation des dépendants militaires et policiers, des organisations militant en faveur des enfants et épouses des hommes en uniforme ont vanté face à la presse, des progrès engrangés sous l’administration Tshisekedi. Parmi les réalisations, ces associations notent : la majoration de la rente mensuelle des veuves militaires, la hausse de solde des blessés de guerre, la gratuité de l’enseignement de base, ainsi que le doublement de salaire des militaires.
Dans un autre chapitre. Les syndicats d'enseignants tirent la sonnette d'alarme sur les failles du système éducatif. Réunis en assemblée générale à Kinshasa, rapporte " RADIOOKAPI.NET ", les membres de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC ont dressé un constat sévère sur l'état du système éducatif national. A l'approche de la rentrée scolaire, ils dénoncent une série de dysfonctionnements et appellent à des réformes urgentes.
Terminons cette revue de presse avec " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", qui s'inquiète de l'absence des clubs congolais au tirage au sort procédé le week-end dernier par la Caf. Suite à l'arrêt brusque du championnat et la décision du tribunal arbitral de sport TAS dûe à la réserve du club de Lubumbashi le TP Mazembe, la CAF n'a donc pas encore validé les clubs congolais qualifiés pour ses interclubs.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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