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SUD KIVU: LES ENTREPRISES DE M BAHATI LUKWEBO PILLÉS PAR LES RWANDAIS/M23. LE GOUVERNEMENT APPELÉ À LA SOLIDARITE.

<< Il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre un acteur économique privé, mais d'un sabotage flagrant de la souveraineté industrielle de la RDC.>>

Deux installations industrielles majeures appartenant à l'Honorable Sénateur Professeur Modeste Bahati Lukwebo ont été violemment prises pour cible ce vendredi par des éléments armés en uniforme, identifiés comme membres du groupe rebelle AFC/M23. Il s'agit de la cimenterie de Katana, en territoire de Kabare, et de l'usine de transformation de tomates de Kasheke, dans le territoire de Kalehe. Ces attaques simultanées suscitent une vague d'indignation au sein de la population et dans le milieu économiques en République Démocratique du Congo. À Katana, les rebelles ont procédé au démontage méthodique de machines industrielles de grande valeur, embarquées à bord de camions pour une destination encore inconnue. Les broyeurs, convoyeurs et autres équipements lourds ont été détruits ou transformés en mitrailles, vraisemblablement destinées à la vente illégale. Cet acte de pillage organisé représente une perte immense pour l'économie locale, mais aussi pour la relance industrielle de la province. Pendant ce temps, à Kasheke, une autre équipe armée s'est introduite dans l'usine de transformation de tomates en cours de finalisation, un projet d'envergure qui visait à créer près de 8000 emplois directs et indirects. Dotée de matériels neufs de dernière génération, cette infrastructure agroalimentaire représentait une réponse concrète à la question de l'emploi des jeunes et de la transformation locale des produits agricoles. Les travaux sont désormais à l'arrêt complet.

La jeunesse Congolaise, par ses différents messages d'alerte sur les réseaux sociaux, condamne avec la plus grande fermeté ces actes qu'elle qualifie de pillage ciblé et stratégique. Elle y voit une volonté manifeste d'étouffer les efforts de développement local portés par l'un des rares leaders politiques à investir massivement dans le secteur productif de la province. Pour elle, il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre un acteur économique privé, mais d'un sabotage flagrant de la souveraineté industrielle de la RDC. Cette double attaque relance la question cruciale de la protection des investissements nationaux dans les zones en conflit, et appelle à une réaction urgente des autorités nationales et de la communauté internationale. Car au-delà des pertes matérielles, c'est l'avenir socio- économique de milliers de familles.

 

Le pouvoir du peuple/GrandKivu.net

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PROCÈS MUTAMBA : L'AFFAIRE RENVOYÉ AU MERCREDI 30 JUILLET 

 L’audience de ce mercredi 23 juillet à la Cour de cassation a marqué le début de l’instruction dans l’affaire impliquant l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, poursuivi pour le présumé détournement de 19 millions de dollars.

La séance s’est ouverte par des exceptions soulevées par les avocats du prévenu, qui ont dénoncé la procédure comme irrégulière. Ils ont pointé notamment une signification non conforme de la citation et des irrégularités dans le vote d’autorisation de poursuite. La Cour a rejeté ces moyens et lancé l’instruction au fond.

À la barre, Constant Mutamba a répondu aux questions des juges. Il a nié tout détournement, affirmant n’avoir « reçu aucun dollar » et expliquant que le paiement à l’entreprise Zion Construct avait été effectué bien avant l’exécution du chantier. Il a aussi justifié le choix de cette société, et promis de produire des éléments supplémentaires pour sa défense.

Mais le ministère public a contre-attaqué. Il a accusé l’ancien ministre d’avoir unilatéralement déplacé le projet de construction d’une maison d’arrêt de Kinshasa vers Kisangani, sans base légale ni site réellement identifié dans cette ville. Il a aussi évoqué la fuite des associés de Zion Construct et mis en cause la compétence du ministère de la Justice à engager de tels travaux.

L’audience s’est poursuivie avec la réplique de la défense, qui a maintenu la position de son client. La Cour a renvoyé l’affaire au mercredi 30 juillet pour la suite des débats.

 

A. BOPE 

PROCÈS MUTAMBA : L'AFFAIRE RENVOYÉ AU MERCREDI 30 JUILLET 
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CYBERSÉCURITÉ : L’ARPTC ALERTE SUR UNE FUITE MASSIVE DE DONNÉES IMPLIQUANT PLUS DE 16 MILLARDS D'IDENTIFIANTS 

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a émis ce 30 juin un communiqué officiel mettant en garde contre une fuite massive de données révélée récemment par le journal spécialisé Cybernews et relayée par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) en France.

Selon ces sources, plus de 16 milliards d’identifiants et de mots de passe circulent actuellement sur des forums clandestins du dark web. Cette compromission, d’une ampleur sans précédent, représente un risque majeur pour les citoyens, les entreprises et les institutions congolaises.

Face à cette menace, l’ARPTC appelle à la plus grande vigilance et recommande aux usagers particuliers comme professionnels de prendre des mesures immédiates :  

- Modifier sans délai tous leurs mots de passe, en particulier ceux liés à des services sensibles (emails, banques, réseaux sociaux) ;  

- Ne jamais réutiliser un même mot de passe sur plusieurs plateformes ;  

- Utiliser des mots de passe complexes et uniques ;  

- Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) ;  

- Et, idéalement, adopter un gestionnaire de mots de passe fiable.

L’Autorité souligne que « la cybersécurité est l’affaire de tous » et appelle chacun à adopter les bons réflexes pour renforcer la résilience collective face à ce type de menace.

Pour toute information complémentaire, l’ARPTC invite les citoyens à consulter son portail officiel.

 

A. BOPE 

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JUSTICE : MIGUEL KASHAL ÉCLABOUSSÉ PAR UN SCANDALE FINANCIER DE PLUS DE 55 MILLIONS DE DOLLARS 

De nouvelles révélations accablantes viennent alourdir le dossier du Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb.

Après les soupçons de détournement de fonds publics en 2023, les investigations font désormais état de plus de 55 millions de dollars américains retirés en espèces depuis un compte de l’ARSP logé à la SOFIBANQUE, sur les années 2024 (25,6 M) et 2025 (29,8 M).

Selon plusieurs experts en gestion publique, ces sorties massives de fonds sont jugées irrégulières et portent à plus de 100 millions de dollars les montants disparus depuis la prise de fonctions de Miguel Kashal.

Cette affaire relance le débat sur l’instrumentalisation d’institutions publiques comme l’ARSP, soupçonnée de fonctionner comme une caisse noire, échappant aux mécanismes de contrôle de la Cour des comptes et de l’Inspection générale des finances.

 

A. BOPE

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PROCÈS CONSTANT MUTAMBA : L'AFFAIRE RENVOYÉE AU 23 JUILLET À LA DEMANDE DE LA DÉFENSE 

La Cour de cassation a tenu ce mercredi 9 juillet 2025 la première audience dans l’affaire impliquant Me Constant Mutamba, poursuivi pour prétendu détournement de deniers publics.  

 

À la demande de la défense, la Cour a décidé du renvoi de l’affaire au mercredi 23 juillet à 10h, les avocats du prévenu ayant sollicité un délai pour mieux examiner le dossier d’accusation.

 

Arrivé en retard dans la salle d’audience, l’ancien ministre de la Justice s’est adressé brièvement à la Cour pour présenter ses excuses, invoquant les embouteillages dans la capitale. 

 

Ce renvoi marque la suite d’une procédure suivie de près, dans un contexte politique tendu. Me Mutamba reste soumis à l’interdiction de quitter Kinshasa, mesure décidée par le procureur général.

 

 

A. BOPE

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RDC-RWANDA : LA COUR AFRICAINE SE DÉCLARE COMPETENTE ET JUGE LA REQUÊTE DE LA RDC RECEVABLE

Dans une décision historique rendue ce jeudi 26 juin, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), siégeant à Arusha en Tanzanie, a tranché : elle se déclare compétente pour juger l’affaire opposant la République démocratique du Congo au Rwanda, et juge recevable la requête introduite par la RDC.

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