Nous ouvrons cette revue de presse avec les nouvelles de la ville d'Uvira. A ce sujet, " LE PHARE " parle d'un retrait douteux de l’armée de Kagame. A en croire des sources crédibles ainsi que des autochtones congolais, des soldats rwandais, camouflés en rebelles congolais, seraient sortis en grand nombre de cette ville qu’ils occupaient pour se positionner dans sa périphérie.
Un avis partagé par " LE POTENTIEL ", qui cite la société civile locale qui dresse à son tour un constat alarmant, en totale contradiction avec la communication du groupe armé. Elle affirme que les combattants du M23 demeurent présents dans la ville et continuent d'y exercer une influence notable, nourrissant la peur et l'incertitude au sein de la population.
A en croire plusieurs sources, contactées par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", alors qu'on attend de cette rébellion, créature de Paul Kagame, respecter la Résolution 2773, en quittant tous les territoires qu'elle occupe, certains de ses éléments, se sont infiltrés dans la population en tenue civile, d'autres ont pris la direction de Mboko, de Kalundu, ainsi que de Kavimvira, avec quelle intention, se demande le tabloïd ?
De son côté, ' OURAGAN ", dénonce un faux retrait du M23 dans la ville d'Uvira. Derrière les déclarations officielles du mouvement rebelle, soutenu par le Rwanda, les faits observés sur le terrain racontent une toute autre histoire. Celle d’un retrait partiel, flou, réversible et manifestement conçu pour desserrer l’étau diplomatique international sans renoncer au contrôle stratégique.
Autre dénonciation, c'est celle du journal " CONGO NOUVEAU " qui parle d'une mise en scène organisée par le Rwanda et l'AFC-M23.
Pour sa part, " LA PROSPERITE " invite Kinshasa à ne pas prendre pour argent comptant les déclarations de l’AFC/M23. Ces derniers peuvent très bien manœuvrer pour gagner du temps ou pour renforcer leur position, tout en continuant à servir des intérêts étrangers qui visent à acquérir des ressources minérales à vil prix.
Face à l’aggravation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, " LE MAXIMUM ", estime que la neutralité apparente des USA n’est plus tenable. Pour le tabloïd, les appels à la désescalade, sans actes concrets, apparaissent désormais insuffisants. Pour restaurer sa crédibilité et contribuer réellement à la paix, Washington est attendu sur des décisions claires, cohérentes et courageuses. Faute de quoi, l’histoire retiendra que face à une agression documentée et à une crise humanitaire majeure, la première puissance mondiale a choisi de regarder ailleurs.
Dans son édito, le Magazine " AFRIQUE TRIBUNE ", invite le gouvernement à défendre le peuple congolais, en lieu et place de se réfugier derrière les accords. Pour le Magazine, ce choix est non seulement irresponsable, mais dangereux. Car chaque attaque tolérée, chaque violation de souveraineté passée sous silence, nourrit l'impunité et fragilise davantage la dignité nationale. Le peuple congolais, conclut le magazine, n'a pas besoin de discours apaisants ni de promesses creuses, il réclame des actes, une défense réelle de son territoire et de ses citoyens.
En réaction à la déclaration de l’AFC/M23 faisant état d’un retrait limité de la ville d’Uvira, Martin Fayulu, cité par " INFOS27 ", réclame un désengagement complet, effectif et vérifiable de l'ensemble des forces rebelles et étrangères présentes sur le territoire congolais.
Pendant ce temps, les violences armées poussent des milliers de familles du Sud-Kivu à l'exode. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, relayé par " FORUM DES AS ", les affrontements ont provoqué un afflux massif de blessés et contraint des milliers de familles à fuir leurs foyers, souvent dans la précipitation et sans aucune assistance.
Entre-temps, le Baromètre sécuritaire du Kivu, a documenté 226 incidents sécuritaires dans l'est de la RDC au mois de novembre 2025. Ce chiffre, affirme " RADIOOKAPI.NET ", représente une baisse de 5% par rapport au mois d'octobre. Toutefois, le rapport publié hier jeudi souligne une forte augmentation du nombre de civils tués, avec 289 morts contre 205 le mois précédent.
Accord de Washington, le Gouvernement Suminwa renforce le partenariat stratégique RDC–USA. Selon " LA PERCEE ", la Cheffe du gouvernement , Judith Suminwa a ouvert la journée de reflexion de haut niveau organisée par la Chambre de commerce américaine en RDC hier jeudi, en collaboration avec l’Ambassade des ÉtatsUnis d’Amérique.
A cette occasion, ajoute " AFRICANEWS ", la Première ministre, Judith Suminwa, a insisté sur la nécessité de créer un environnement stable, prévisible et conforme aux standards internationaux pour attirer les investisseurs américains. Elle a également souligné l'importance de la stabilité sécuritaire, élément fondamental pour attirer les investissements étrangers, et a salué la récente signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington.
Dans le reste de l'actualité. La Cour constitutionnelle se penche ce vendredi sur la requête en inconstitutionnalité introduite par Constant Mutamba. Dans sa requête, explique " LA RÉFÉRENCE PLUS ", Constant Mutamba s'attaque à deux résolutions adoptées par l'Assemblée nationale, les 29 mai et 15 juin 2025. Ces textes avaient autorisé l'ouverture d'une instruction judiciaire à son encontre, conformément à la procédure applicable aux membres du gouvernement. L'ancien ministre estime que ces résolutions sont contraires à la Constitution, et qu'elles ont servi de fondement à une procédure qu'il juge irrégulière dès son origine.
Fêtes de fin d'année, Shabani renforce les mesures de sécurité. Information publiée par " OURAGAN ". À l’approche des fêtes de fin d’année, les instructions du VPM Shabani sont claires : mettre en place des dispositions sereines pour permettre à la population congolaise de passer cette période dans le calme et la sécurité. Ces mesures visent à garantir la paix sociale, le bon déroulement des activités festives et surtout la protection des personnes sur l’ensemble du territoire national.
Poursuivons notre revue de presse avec " LA TRANSPARENCE " qui dénonce un scandale dans la province du Lualaba. Malgré une décision de justice ordonnant la restitution de son site, la société Goma Mining reste dépossédée de ses installations, toujours occupées par RMC. En toile de fond, révèle le tabloïd, des complicités militaires, des interférences judiciaires, et un gérant condamné en cavale. Pour le journal, le site minier de Goma Mining, est devenu le symbole d’un État de droit piétiné.
Terminons avec cette nouvelle qui va certainement touchée plusieurs familles de la capitale. En effet, selon " LE MAXIMUM ", le Domaine agroindustriel présidentiel de la N’sele (DAIPN), entamera une fermeture progressive de ses activités à partir du 1ᵉʳ janvier 2026. L’annonce a été faite par les travailleurs de cette unité agro-industrielle, qui évoquent de graves difficultés financières compromettant la poursuite du projet.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)






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