Sous la pression de Washington, l’AFC/M23 annonce un retrait conditionnel d’Uvira, moins d’une semaine après la prise de cette ville stratégique du Sud-Kivu. Présentée comme un geste d’apaisement, cette décision, écrit " CHRONIK’ECO ", ouvre en réalité une séquence décisive pour Kinshasa, confrontée à un dilemme stratégique : capitaliser sur un contexte diplomatique favorable sans compromettre sa souveraineté ni entériner un nouvel équilibre sécuritaire défavorable dans l’est de la RDC
Pour " LE NOUVEL OBSRVATEUR ", Donald Trump a tranché pour Kinshasa. L’Administration Trump a donc pris fait et cause en faveur de la RDC. Après plusieurs années d’humiliation parce qu’orphelin de père, Kinshasa peut se réjouir de compter désormais sur Donald Trump, l’homme le plus puissant de la planète terre.
Attention au triomphalisme du gouvernement, prévient " CONGO NOUVEAU ". Le tabloïd invite plutôt le gouvernement à continuer à travailler sur l'armée nationale pour mettre définitivement fin aux humiliations de l'armée rwandaise et et ses supplétifs du M23.
Cependant, " RFI.FR ", constate que le retrait de l'AFC-M23 d'Uvira contient des multiples zones d'ombre. La première concerne le calendrier précis de ce retrait : le groupe rebelle n'en donne aucun, et force est de constater que, sur le terrain, ses hommes étaient toujours présents dans les rues d'Uvira hier mardi... Ensuite, celui-ci ne fournit aucune indication claire sur l’ampleur de son repli : l’AFC/M23 en parle pour la ville d’Uvira, mais pas pour le territoire d'Uvira, une entité administrative beaucoup plus large.
De son côté, " LA PROSPERITE ", estime que le retrait proposé par les rebelles, présenté comme une « mesure unilatérale de confiance », semble davantage être un stratagème pour réorienter les discussions vers un cadre congolais, évitant ainsi la responsabilité directe du Rwanda dans les tensions régionales.
Pour " INFOS27", le retrait annoncé de l’AFC/M23 confirme l’autorité de Kigali sur la guerre dans l’Est. La médiation américaine ne s’est pas adressée à l’AFC/M23. Elle s'est imposée à un État, le Rwanda, signataire des accords de Washington. Les jeux sont désormais clairs.
Avis partagé par " LE PHARE ". En analysant la situation, le tabloïd comprend bien que ce n’est pas l’AFC/M23, cette coalition qui ne joue que le rôle de figurant qui se retire, sachant que ces pantins recrutés dans le but de congoliser la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC pour voiler l’agression rwandaise, mais plutôt l’armée rwandaise présente en RDC.
Pendant ce temps, la Justice Congolaise alerte sur la recrudescence de fausses informations liées à la situation sécuritaire du pays. Dans un communiqué consulté par " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", le Procureur Général près la Cour de cassation dénonce la propagation de rumeurs, largement relayées sur les réseaux sociaux et certains médias, en lien avec la guerre imposée à la RDC.
Dans un communiqué officiel rendu public hier mardi, dont " FORUM DES AS ", a pu se procurer une copie, le Procureur général près la Cour de cassation fustige "le regain de propagation " des ragots observé ces derniers temps. Des ragots véhiculés sur des réseaux sociaux et autres médias qui " distillent de fausses informations de nature à décourager les forces loyalistes qui combattent aux divers fronts.
Dans un autre chapitre. Condamné à trente ans à Paris, Roger Lumbala annonce son appel, nous apprend " INFOS27 ". En annonçant son intention de faire appel, l’ancien opposant congolais prolonge une bataille judiciaire qui dépasse sa seule personne. Car derrière le verdict de trente ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité, c’est une page sombre de la guerre en Ituri qui ressurgit, vingt-trois ans après l’opération « Effacer le tableau ».
Pour ACAJ, la condamnation de Roger Lumbala avertit les auteurs des crimes liés au M23-AFC contre toute impunité. Dans sa déclaration, consultée par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", l'ACAJ considère que ce verdict envoie un message clair aux responsables des exactions perpétrées dans l'Est du pays, notamment aux rebelles du M23-AFC et à leur soutien.
L'actualité, c'est aussi l'arrestation d'Emmanuel Ramazani Shadary. Selon " RFI.FR ", cet ancien candidat à la présidentielle de 2018 et secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila, a été arrêté dans la nuit du 15 au 16 décembre 2025. Son interpellation intervient dans un contexte politique tendu, près de trois mois après la condamnation à mort de l’ex-chef de l’État.
En réaction, l'ancien président de l'assemblée nationale, Aubin Minaku, relayé par " OURAGAN.CD ", a dénoncé une opération menée dans des conditions qui suscitent une vive inquiétude. Il fustige des méthodes qui, selon lui, fragilisent davantage la cohésion nationale.
Dans un message audio diffusé en lingala et devenu viral sur les réseaux sociaux, l'épouse d'Emmanuel Ramazani Shadary citée par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", relate les faits, décrivant ceux-ci comme une intervention musclée et inattendue au domicile familial.
Pour " LE QUOTIDIEN ", l'arrestation d’Emmanuel Ramazani Shadari, est une situation alarmante pour la cohésion nationale. Arrêté à son domicile par le Conseil national de cyberdéfense, cet événement soulève de nombreuses questions sur la liberté d'expression, la violence politique et le respect des droits fondamentaux en Rdc.
Pendant ce temps, Christian Mwando indigné après la perquisition de sa résidence à Moba. Selon " AFRICANEWS ", le chef de l’Opposition à l’Assemblée, le député national Christian Mwando, a exprimé son indignation suite à une perquisition effectuée à son domicile hier mardi, à Kirungu, le chef-lieu du territoire de Moba, situé dans la province du Tanganyika.
Un communiqué parvenu hier mardi à " OPINION-INFO.CD ", fait état d'une perquisition menée au domicile de Christian Mwando Nsimba du parti Ensemble. Le communiqué précise que cette perquisition aurait été effectuée sans présentation d’aucun mandat légal.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)






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