Sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, les membres du gouvernement Suminwa participent, ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, à la 46ème réunion ordinaire du Conseil des ministres.
Sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, les membres du gouvernement Suminwa participent, ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, à la 46ème réunion ordinaire du Conseil des ministres.
Le parti ‘’ Le Centre ‘’ vient de réagir à la rencontre jeudi 5 Juin 2025 du Président Félix-Antoine Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu au palais de la Nation dans un contexte de crise sécuritaire à l’Est et tous les aléas de la vie politique en RDC.
Pour Germain Kambinga, ‘'la rencontre entre le Président de la République, Félix Tshisekedi, et Martin Fayulu… offre une bonne base pour la constitution d’un bloc patriotique. ‘’
La voix autorisée de la formation politique ‘’ Le Centre ‘’ estime d’un ton ferme que ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons, en tant que mouvement centriste, toute notre volonté si un tel rassemblement devait se faire. ‘’
‘’ Il est donc plus qu’urgent que le président de la République convoque l’aréopage des patriotes qui s’opposent aux velléités rwandaises en RDC à travers des complices congolais, pour accompagner les institutions publiques dans cette lutte historique pour la protection de notre devenir, que nous impose l’adversité ‘’, chute-t-il.
Il sied de noter que depuis cette rencontre, plusieurs autres acteurs de la scène politique congolaise commentent l’actualité chacun en y allant de son appréhension en attendant de voir qu’est-ce qui sortira de ce nouveau chapitre de la politique congolaise.
Danny N. Yambushi
Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal, est convoqué devant les députés nationaux le mercredi 11 juin 2025. Il devra répondre à de graves accusations liées à un présumé détournement de fonds publics.
Le jeudi 5 juin 2025, une rencontre historique a eu lieu entre le Président Félix Tshisekedi et l'opposant Martin Fayulu à Kinshasa.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a intensifié sa lutte contre l'occupation illégale des espaces publics et les marchés pirates en instruisant fermement les bourgmestres et chefs de quartiers à procéder à la démolition de ces installations. Lors d'une réunion de travail tenue le mardi 3 juin 2025, il a rappelé l'urgence d'assainir la capitale congolaise dans le cadre de l'opération « Balabala eza wenze te » (les avenues ne sont pas des marchés).
Les instructions données aux autorités locales sont claires : mettre fin au désordre dans les carrefours, libérer les emprises publiques, éradiquer les garages et marchés pirates, interdire le stationnement sauvage, et lutter contre le tapage sonore nocturne et diurne. Le gouverneur a également souligné la nécessité d'une collaboration étroite entre la police, les divisions urbaines et autres services publics pour réussir cette mission.
En outre, Daniel Bumba a insisté sur l'importance de la mobilisation des recettes pour permettre à la ville de réaliser ses projets, notamment la construction et la réhabilitation des routes. Il a encouragé les autorités locales à intensifier les travaux et à s'impliquer pleinement dans la campagne de sensibilisation pour un retour à la norme.
Cette initiative s'inscrit dans la volonté du gouverneur de redorer l'image de Kinshasa en assainissant l'environnement urbain et en rétablissant l'ordre public.
Ngubaa Yambushi Danny
Dans le but de préserver l’économie de la ville de Kinshasa et d’éviter toute forme de pénurie, les autorités provinciales ont instauré un couloir économique autorisant la circulation des camions-remorques entre 10h00 et 15h00, exclusivement sur les itinéraires suivants : Mitendi – By-pass – Boulevard Lumumba – 14ᵉ Rue (Limete) – Poids Lourds.
Entre-temps, les camions lourds (20 tonnes et plus) transportant des matériaux de construction ne pourront circuler qu’entre 22h00 et 05h00.
Par ailleurs, les livraisons légères de moins de 15 tonnes sont autorisées de 10h00 à 15h00, uniquement sur les voies secondaires.
Il est important de noter que les bétonnières, ainsi que les camions appartenant à la SEP, à la REGIDESO, à la SNEL, à l’OVD, à la PNC, aux FARDC et autres véhicules des établissements publics, services publics et entreprises publiques, sont exemptés de cette mesure.
Cette initiative vise à améliorer la fluidité du trafic et à réduire les embouteillages dans la capitale congolaise, tout en assurant la continuité des activités économiques essentielles.
Achille BOPE
Le lundi 2 juin 2025, Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, a prononcé un discours dans lequel il a expressément demandé une rencontre avec le président Félix Tshisekedi afin de discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté.
Cette initiative pourrait marquer un tournant dans le paysage politique congolais.
En réponse, Tina Salama, porte-parole de la présidence, a déclaré que le Président de la République salue le patriotisme et l'engagement de Monsieur Martin Fayulu en faveur de la cohésion nationale, et se dit prêt à le rencontrer afin d’unir les efforts pour préserver la République face aux menaces pesant sur ses institutions et son intégrité territoriale.
Cette déclaration laisse entendre qu'une rencontre pourrait être envisagée si les modalités sont appropriées.
Par ailleurs, Martin Fayulu a également lancé un appel pressant à l'ancien président Joseph Kabila, lui demandant de quitter Goma, une ville actuellement sous tension et occupé par la complicité des forces ennemis.
Cet appel vise probablement à apaiser la situation sécuritaire et politique dans la région.
Achille BOPE
"Deepfakes, vidéos truquées"
Ci-dessous son adresse le vendredi 29 Mai 2025 devant la plénière du CSAC.
Monsieur le Président du CSAC,
Honorables membres du Bureau,
Distingués membres de l’Auguste Plénière,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec gravité, mais aussi avec un profond sentiment de devoir républicain, que je me tiens devant vous aujourd’hui, pour aborder une question cruciale pour l’avenir de notre souveraineté médiatique et, par ricochet, pour la paix civile et l’intégrité institutionnelle de la République Démocratique du Congo.
Je parle ici de la montée fulgurante des contenus générés par l’intelligence artificielle, et plus précisément de l’usage insidieux des deepfakes — ces vidéos hyperréalistes, entièrement fabriquées, capables de faire dire ou faire n’importe quoi à n’importe qui, avec un degré de crédibilité terrifiant.
Nous sommes à l’orée d’une guerre qui ne dit pas son nom — une guerre cognitive, une guerre de la perception, une guerre de la confusion. Et cette guerre est déjà là.
📍 Contexte général : l’intelligence artificielle, nouveau champ de bataille informationnel
Depuis quelques mois, les alertes se multiplient. Des vidéos surgissent sur nos plateformes, montrant prétendument des autorités congolaises dans des attitudes, des propos ou des contextes qu’elles n’ont jamais exprimés ni vécus. La voix est parfaite. Le visage, identique. Le ton, maîtrisé. Mais tout est faux.
Ces contenus sont fabriqués à l’aide d’outils d’IA comme voice cloning, text-to-video, ou deep video synthesis. Des technologies jadis réservées aux laboratoires militaires ou aux studios hollywoodiens, mais qui sont désormais à la portée de n’importe quel individu connecté, avec quelques dollars et un compte sur une plateforme d’IA.
Nous assistons à l’effondrement de l’évidence, au renversement de l’axiome fondamental de la communication : « Ce que je vois est vrai ». Or, dans une société fragile, traversée par des tensions politiques, ethniques et géopolitiques, ce renversement peut être fatal.
🧠 Exemples d’usages malveillants à l’échelle mondiale
1. Ukraine – Russie : en 2022, un deepfake du président Zelensky l’appelant à la reddition a brièvement circulé, semant le doute en pleine guerre.
2. États-Unis : en 2024, une voix clonée de Joe Biden appelant des électeurs afro-américains à s’abstenir a failli faire basculer des États clés.
3. Burkina Faso : un deepfake d’un ministre appelant à l’insurrection a circulé sur TikTok, attisant les tensions sécuritaires.
Tous ces cas démontrent la même chose : l’arme deepfake est asymétrique, virale et difficilement traçable. Elle ne tue pas par balle, mais par perception. Elle ne bombarde pas les villes, elle implose les vérités.
⚠️ Risque spécifique pour la RDC
Notre pays est une cible idéale pour ce type d’opérations :
1. Contexte géopolitique explosif : une fausse vidéo d’un chef d’État ou d’un militaire peut suffire à provoquer une escalade, une mutinerie ou une perte de confiance interne.
2. Population jeune, très connectée, peu formée à la vérification des sources.
3. Absence de mécanismes institutionnalisés de détection, d’alerte et de démystification rapide des contenus synthétiques.
🎯 Le rôle du CSAC : être le bouclier informationnel de la République
Monsieur le Président,
Chers membres,
Le CSAC est plus que jamais la vigie de la vérité publique, le gardien de la santé mentale collective, le dernier rempart contre le chaos numérique. Face à ce danger, il faut non seulement réagir — il faut anticiper. Il faut innover. Il faut poser des fondations durables.
✅ Propositions stratégiques à l’attention du CSAC
1. Création d’un Pôle national de veille IA – “Vérité Numérique RDC”
• Veille proactive sur les réseaux sociaux (TikTok, Facebook, WhatsApp, X, Telegram).
• Détection automatisée des incohérences audio-visuelles.
• Analyse des métadonnées, horodatages, signatures vocales.
Outils recommandés :
• Deepware Scanner, Hive Moderation, Amber Video Forensics, Respeecher Analyzer.
2. Acquisition d’une infrastructure technique de contre-analyse
• Stations de travail hautes performances (GPU NVIDIA RTX 4090).
• Écrans de surveillance multicanaux.
• Serveur sécurisé de stockage IA (capacité 50 To évolutifs).
• Logiciels d’automatisation des analyses multicritères.
3. Cadre réglementaire modernisé et agile
• Proposition d’une décision de votre auguste pleniere sur la traçabilité des contenus synthétiques.
• Obligation légale de signaler tout contenu modifié ou généré par IA dans les médias agréés.
• Création d’un label “Média Authentique” pour les producteurs conformes.
4. Plan national de renforcement des capacités
• Formation trimestrielle des équipes du CSAC.
• Partenariat avec l’UNESCO, l’UIT, l’OIF et les grands pôles de cybersécurité africains (Maroc et l’ Afrique du Sud).
• Élaboration d’un curriculum IA et éthique médiatique pour les écoles de journalisme.
5. Campagne de sensibilisation multisectorielle
• Spots TV/Radio : “Une image peut mentir. La vérité ne se devine pas, elle se vérifie.”
• Affiches dans les universités, lieux de culte, cybercafés.
• Capsules virales co-construites avec les influenceurs et TikTokeurs patriotes.
🏛 Conclusion : défendre la République dans le cyberespace
Monsieur le Président,
Honorables membres,
À l’heure où les nations ne se conquièrent plus uniquement par les armes, mais par les récits qu’on fabrique autour d’elles, notre devoir est de faire de la vérité un patrimoine protégé.
La République Démocratique du Congo est un géant encore debout. Mais pour qu’elle reste debout, il faut que son peuple puisse encore discerner le vrai du faux, la réalité de la manipulation, le visage de ses dirigeants de leurs avatars contrefaits.
Le CSAC est la tour de guet de la République dans ce champ de bataille numérique. Il est temps de l’armer, de l’élever, de le renforcer. C’est une question de survie nationale.
Je me tiens à votre disposition pour accompagner, soutenir et porter toute initiative allant dans ce sens, au nom de la vérité, de la République, et de notre sécurité collective.
Respectueusement soumis à votre haute attention,
Jean Thierry MONSENEPWO
Ambassadeur de la Cellule Présidentielle de Changement de Mentalité
Militant de la vérité dans l’espace public congolais
Le pouvoir du peuple
Au cours d’une cérémonie officielle organisée ce mercredi 21 mai au Palais présidentiel du Mont Ngaliema, à Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a décoré Madame Safia Ibrahim-Netter, Directrice de l’Agence Française de développement (AFD)
La Cour constitutionnelle doit rendre ce lundi 20 mai son arrêt très attendu dans le cadre du procès emblématique du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Lors de l’audience du mercredi 23 avril, le procureur général a requis 10 ans de travaux forcés et de servitude pénale contre l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, assortis de 10 ans d’inéligibilité.
Deux autres coaccusés sont également visés : Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale, pour qui une peine de 5 ans d’inéligibilité a été demandée, ainsi que Christo Grobler Stephanus, homme d’affaires sud-africain, pour lequel le ministère public a requis l’expulsion définitive du territoire congolais.
Ce verdict est attendu avec attention, tant pour ses implications judiciaires que politiques.
LK
« Nous avons présenté un premier projet d’accord de paix aux deux parties et collaborerons avec elles pour le peaufiner afin de parvenir à un consensus. Résoudre des différends de longue date est difficile, et nous sommes déterminés à y parvenir. Nous attendons avec intérêt de poursuivre le dialogue pour parvenir à une résolution », a déclaré Massad Boulos dans un communiqué relayé sur X.
Cette annonce intervient trois semaines après la signature à Washington, le 25 avril 2025, de la Déclaration de principes entre les délégations de la RDC et du Rwanda, sous la médiation américaine, et quelques jours de la réception le 5 mai de l’année en cours des propositions des deux parties.
Ce document de base engage les deux pays à travailler à un accord de paix global et à désamorcer une crise régionale qui s’est aggravée depuis la résurgence du mouvement rebelle M23 en 2021.
Les tensions entre Kinshasa et Kigali, exacerbées par des accusations mutuelles de soutien à des groupes armés, ont entraîné une grave détérioration sécuritaire dans l’Est de la RDC. Des centaines de milliers de civils ont été déplacés, tandis que le M23 a consolidé son emprise sur de vastes territoires dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
La communauté internationale, notamment les Nations Unies et l’Union africaine, appelle régulièrement à une désescalade, sans succès durable jusqu’ici. L’entrée en scène directe des États-Unis, par l’intermédiaire de Massad Boulos, marque une tentative inédite de Washington de redéfinir son rôle dans la stabilisation de cette région stratégique. Déjà, Donald Trump à plusieurs reprises a démontré sa confiance dans ce processus.
Au-delà de la paix régionale, les États-Unis entendent également sécuriser leur accès à des ressources critiques présentes en RDC, telles que le cobalt, le lithium et le coltan, indispensables à l’industrie technologique et à la transition énergétique.
Selon plusieurs sources diplomatiques, des discussions parallèles sont en cours pour établir un partenariat bilatéral entre les États-Unis et la RDC dans le domaine minier, incluant des engagements en matière de gouvernance et de sécurité.
Le projet d’accord présenté le 16 mai aux deux parties marque le début d’un processus de négociation plus technique. L’objectif est de parvenir à un texte final consensuel, susceptible d’être signé dans les mois à venir lors d’une cérémonie officielle, potentiellement à la Maison-Blanche.
Mais la route reste semée d’embûches. La question du désarmement des groupes armés, du retour des réfugiés, de la souveraineté des territoires occupés, ainsi que celle du rôle du Rwanda dans le soutien présumé au M23, devront être traitées avec fermeté et clarté.
En dépit de ces défis, le ton résolument engagé de Massad Boulos laisse entrevoir une volonté politique forte côté américain de peser positivement sur l’avenir de la région.
Danny N. Yambushi
L’existence du projet est une priorité nationale dans le cadre des réformes judiciaires en cours pour le désengorgement et réhabilitation des prisons.
Le coût global du projet est estimé à 29 millions de dollars pour des travaux échéant 18 mois pour une capacité globale de 3000 places.
C’est un projet qui s’inscrit dans un programme plus large des réformes pénitentiaires, avec 4 maisons d’arrêt prévues à Kinshasa.
Eu égard aux 19 millions de dollars déposés, ils sont logés dans un compte séquestré et non encore accessibles à l’entrepreneur. Notons que le dossier est toujours sous examen à la primature et aucune décision définitive n’a encore été rendue par la Première Ministre Madame Suminwa Tuluka Judith.
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CELLCOM
